GALERIE DES METIERS D’ART LA VERRIERE : AUDREY JEZIC ET HELENE PIERUCCI

avril 2019

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La galerie des métiers d’art la Verrière se situe 7-9 rue Emile Duclaux

AUDREY JEZIC, L’Art de la céramique

À 30 ans, Audrey Jezic est une jeune céramiste comblée par son métier qui lui permet d’exprimer sa créativité dans un contexte de renouveau de la profession.
Après un début de carrière en finance d’entreprise dans de grands groupes, Audrey Jezic a choisi de repartir à zéro et de devenir bartisan céramiste pour, explique-t-elle, « retrouver du sens au quotidien » : « J’ai toujours été animée par l’art et je ressentais le besoin d’exprimer ma créativité, de travailler de mes mains. »
Sa formation professionnelle en poche, elle s’est lancée dans ce métier technique et exigeant chez elle, dans une chambre d’amis reconvertie en atelier, où elle a tâtonné, expérimenté, créé : « Entre la recherche, les dessins, les essais, le façonnage, le séchage, la cuisson, la pose d’aplats de couleurs… S’approprier le savoir-faire est un travail de longue haleine ! », confie la trentenaire.

Se faire connaître
Aujourd’hui, la jeune céramiste, qui travaille essentiellement la porcelaine mais aussi des grès colorés, peut se targuer d’avoir une collection de plus en plus étoffée et se plaît à façonner des objets uniques et des sculptures aux lignes souvent sobres et épurées. « La céramique est une activité en renouveau, pour laquelle il y a un véritable regain d’intérêt, qu’il s’agisse de la céramique utilitaire ou bien artistique. Un nombre croissant d’artistes et de plasticiens s’y intéressent », se réjouit Audrey Jezic, qui voit son emménagement à la galerie des métiers d’art de Suresnes comme le début d’une aventure riche d’opportunités : « C’est une vraie vitrine, ce sera plus simple de se faire connaître, de drainer du monde… Ça va être super ! »

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HELENE PIERUCCI, La passion du cuir

Après une trentaine d’années passées dans le monde de la finance, Hélène Pierucci s’est reconvertie dans la maroquinerie avec enthousiasme et détermination et a su imposer sa patte dans le petit monde du cuir. « Le cuir m’a choisie », sourit-elle quand on lui demande pourquoi elle s’est lancée dans la maroquinerie. « Petite, j’avais travaillé avec une maroquinière qui, le mercredi, me donnait des petites choses à faire. Il a suffi que je repose les mains sur le cuir pour être contaminée… »
Quittant le chemin balisé de sa première carrière, cette passionnée a donc entrepris il y a cinq ans un virage professionnel pour se lancer dans le travail de cette « matière
éminemment vivante ».

Rêve de synergies
Et elle ne regrette pas son choix : « Le cuir est utilisé dans une foule infinie d’objets. C’est très vaste, il n’y a pas de contrainte à la créativité. Je me régale ! », lance cette maroquinière fière d’exercer un métier au savoir-faire ancestral, où des méthodes séculaires continuent à être utilisées. En quelques années, à force de travail et de patience, Hélène Pierucci s’est construit une belle clientèle composée à la fois de créateurs, d’entreprises et de particuliers.
« Je peux tout aussi bien fabriquer des sacs pour des représentants d’une marque de champagne que réparer des étuis de cartographes de l’armée russe datant de la Seconde Guerre mondiale, ou encore créer la ceinture de vos rêves, verte à l’extérieur, rose à l’intérieur et avec des boutons brillants ! », détaille la maroquinière.
Pour elle qui travaillait à domicile, ouvrir une atelier-boutique dans la nouvelle galerie des métiers d’art de Suresnes est une belle opportunité de gagner en visibilité – et, pourquoi pas, de monter des projets avec les autres artisans. « J’ai déjà des idées, confie-t-elle. Je rêve de synergies! »

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