Pourquoi s’y sent-on si bien, comme à la mai-son ? Peut-être grâce à ces meubles et tentures au charme un rien britannique et au sourire de sa directrice, Hélène Decis-Lartigau. Certainement aussi grâce à l’esprit que l’équipe de la Maison de parents Ferdinand Foch insuffle depuis 23 ans. « Notre formule est pleine d’humanité, nous ne faisons pas de business », confirme la directrice. Mais pour fonctionner, être entre-tenue, cette immense machine a besoin de fonds. De beaucoup de fonds. Une campagne de dons a donc été lancée. « Notre structure économique est fragile. Elle dépend beaucoup des subventions institutionnelles qui sont, comme pour toutes les associations, à la baisse. Je me dois de renouveler mes moyens de financement », explique Hélène Decis-Lartigau.
Ces dons viendront compléter la précieuse aide de ses deux principaux mécènes : Biologique recherche, qui a notamment financé la récente rénovation de la terrasse et les laboratoires Servier qui viennent de permettre la réfection et la mise aux normes de 12 chambres et salles de bain. « Notre premier mécène c’est tout de même la ville de Suresnes. Elle ne nous verse pas de subvention mais elle assure un soutien permanent. Nous bénéficions par exemple d’un bail emphytéotique (*) pour nos locaux. »
Concrètement, la campagne devrait permettre d’aménager un espace relaxation, de moderniser les outils de gestion de l’accueil et de développer les ateliers. Les résidents peuvent en effet déjà suivre des ateliers bien-être, ostéopathie ou encore photographie.
Les 18 chambres et deux studios qui fonctionnent grâce à 5 salariés et une vingtaine de bénévoles affichent complet. L’hôpital Foch est un pôle d’excellence et la Maison accueille donc des patients de toute la France, Dom-Tom compris, mais aussi de l’étranger. « Nous leur permettons par exemple de dormir la veille de leur prise en charge, durant les semaines de leur chimiothérapie, ou bien sûr, d’où notre nom, à un parent ou un conjoint d’accompagner son proche hospitalisé. Actuellement nous avons deux familles en attente pour une greffe de poumon », détaille Hélène Decis-Lartigau. Par ailleurs 12% des résidents fréquentent l’Institut Curie de Saint-Cloud.
Rien à voir avec un hôtel : chacun peut disposer de la cuisine commune, de la chaleureuse pièce de vie avec son coin salon, de son impressionnante bibliothèque ou encore du piano. La directrice de conclure : « Ce qui s’y vit est magnifique… »
Dons sur mdpferdinandfoch.com/soutenir ou par chèque à l’ordre de Maison de Parents Avenir, adressé à la Maison de parents Ferdinand Foch, Campagne de dons 2018, 36bis avenue Franklin Roosevelt, 92150 Suresnes
(*) bail de très longue durée avec un loyer peu élevé.