Sandrine Contrepois, nouvelle commissaire de Suresnes

septembre 2019

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Madame la commissaire Contrepois a succédé le 1er juillet à Madame la commissaire Émilie Moreau à la tête du commissariat de Suresnes. Une féminisation qui n’est pas un phénomène récent dans la Police nationale même si la parité 50/50 n’est pas encore atteinte dans les plus hautes fonctions. « Je suis une enfant du 92, j’y ai mes racines, j’y ai toujours vécu », confie Sandrine Contrepois qui pour son premier poste de commissaire a choisi Suresnes, « un commissariat à taille humaine » qui compte tout de même 80 personnes. Si elle vient de réussir le très exigeant concours de commissaire (beaucoup d’inscrits, très peu d’élus), à 35 ans, Sandrine Contrepois n’est pas une novice et affiche déjà 10 ans de service dans la Police nationale. Après des études de droit à l’université Malakoff-Paris 5, elle s’est d’abord présentée en 2010, un Master 2 en poche, au concours d’officier de police. Affectée durant 3 ans dans un service spécialisé, le lieutenant de police Contrepois a ensuite intégré un service de synthèse judicaire opérant au-dessus des différents commissariats parisiens, la Sûreté territoriale. « J’ai dirigé une équipe spécialisée dans les vols avec violence, et notamment au préjudice des personnes les plus vulnérables. Je ressentais le besoin de faire un peu plus de terrain avant de me présenter au concours de commissaire », explique cette adepte du triathlon qui, enfant, voulait être sapeur-pompier. « J’avais vraiment envie de servir et d’aider les citoyens, mais à l’époque, la police n’allait pas comme aujourd’hui présenter son travail dans les collèges et lycées. J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer des professionnels grâce à ma pratique sportive », ajoute-t-elle.

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Lutter contre les incivilités

La nouvelle commissaire de Suresnes entend poursuivre le travail de rapprochement entre la police et la population entrepris par son prédécesseur. « Il est important de faire connaître nos missions, notamment auprès des jeunes. Nous allons aussi intensifier le travail partenarial avec la ville, les magistrats, les associations, les bailleurs… », poursuit la commissaire qui souhaite aussi réorienter l’attention sur ce qu’on appelle la petite délinquance. « Bien sûr, nous sommes obligés de hiérarchiser nos activités en fonction des moyens que nous avons, mais il ne faut pas négliger toutes les petites incivilités qui perturbent la tranquillité et empoisonnent la vie quotidienne de nos concitoyens », conclut la nouvelle « patronne » du commissariat.

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