Depuis la rentrée une nouvelle proposition s’est ajoutée à l’offre sportive suresnoise. Discipline en plein développement en France, le futsal dispose de deux créneaux d’une heure au gymnase Berty Albrecht. Ce football qui se joue en intérieur à 5 contre 5 est devenu la première pratique dans le monde scolaire avec 180 000 jeunes. Et c’est aussi dans ce secteur périscolaire qu’a pris racine sa déclinaison suresnoise.
Animateur de la Ville et pur produit de la JSS, où il a évolué 20 ans, JeanPierre Da Costa, 41 ans, avait déjà initié le futsal dans le cadre des ateliers CEL à l’école Pontillon et aux Cottages. Il a ensuite constaté que les amateurs suresnois se tournaient vers le club de Puteaux, créé par Maksut Cosar, directeur d’animation et ancien footballeur du Red Star qui est aujourd’hui en formation à Clairefontaine avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de futsal pour devenir éducateur national. Ce constat a amené les deux passionnés à proposer à la Ville la création d’un club suresnois.
Le projet séduit mais les créneaux manquent. Tout s’accélère l’été dernier: deux horaires « un peu atypiques » sont mis à disposition le samedi à 18h30 pour les tout petits (3-5 ans) et à 19h30 pour les adultes. Le temps de distribuer des flyers dans les écoles, de passer le message sur les réseaux sociaux, de faire dessiner un logo, et, à la rentrée, le Suresnes Futsal prenait son envol.
Dans sa version baby, il accueille aujourd’hui 15 enfants de 3 à 5 ans, encadrés par trois éducateurs. « Le futsal permet une découverte de la motricité fine et des jeux de balle dans un milieu sécurisé, explique Maksut Cosar. Une séance alterne jeux récréatifs et d’apprentissage du ballon. C’est un éveil ludique sans contrainte.»
Aussi technique que physique
Maksut Cosar et Jean-Pierre Da Costa espèrent pouvoir développer le club dans toutes les tranches d’âge.
Aussi technique que physique Le cours adultes réunit 17 pratiquants, surtout des jeunes de 18 à 25 ans. «Du fait de l’espace réduit et du ballon qui ne rebondit pas au sol, le futsal fait travailler davantage la technique, sollicite à la fois le jeu de placement et le coffre athlétique, chaque joueur alternant en permanence attaque et défense», résume Jean-Pierre Da Costa.
Le duo projette de faire jouer l’an prochain l’équipe du Suresnes Futsal en championnat départemental et espère pouvoir disposer à l’avenir de créneaux complémentaires pour développer le club dans toutes les classes d’âge.
« Il y a une demande à Suresnes», constatent- ils, convaincus du potentiel de développement de ce football d’intérieur en France. Le « Messi du futsal », le Portugais Ricardinho, n’a-t-il pas, comme la star du PSG, rejoint l’Ile-de-France pour évoluer à Asnières ?
« De plus en plus de joueurs alternent les deux pratiques qui sont complémentaires et permettent de jouer quelles que soient les conditions de météo », souligne Maksut Cosar. Qui sait, le futur Ben Yedder, joueur de l’AS Monaco et international à onze venu du futsal, sera peut-être lui aussi formé à Suresnes ?
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