Charles de Saint Remy, winner du One Man Show
Il se définit comme un « ingénieur du rire » ou encore un « humoriste de la transformation digitale ». A bientôt 50 ans et après 15 ans d’expérience dans la vente et le marketing de solutions digitales, le Suresnois Charles de Saint Remy a décidé de vivre de sa passion : « Raconter des histoires ». Il s’inscrit alors à l’école du One Man Show puis participe à des concours de sketchs, passage obligé avant de pouvoir monter son propre spectacle.
C’est chose faite en avril 2019 avec la création du personnage de Charlie Winner qu’il interprète dans le spectacle Lost in open space, à l’affiche au théâtre Le Bout à Paris puis dans d’autres villes françaises – jusqu’à ce que la crise sanitaire s’en mêle.
« Charlie Winner est un croisement entre Candide, Pierre Richard et Charlot. Il raconte ce que je veux décrire : le monde du travail moderne, ses joies et souffrances, ses injonctions parfois contradictoires. » Une sorte de nouvelle comédie humaine au travail, au ton volontairement léger et naïf, que Charles de Saint Remy a écrit avec son associé, l’auteur Alexandre des Isnards, avec qui il a créé le studio de storytelling Winner Inc. en parallèle de cette reconversion réussie.
En attendant de pouvoir à nouveau monter sur les planches, ce père de trois enfants, installé dans une maison suresnoise pour laquelle il a eu un « coup de foudre » il y a une quinzaine d’années, reste zen : « Je suis très sportif et je continue d’apprécier la proximité du bois de Boulogne où je vais régulièrement courir ! »
Carole Kinziger, thérapeute engagée
« Aider à retrouver le sourire sous un ciel nuageux voire orageux » : tel est le credo de la thérapeute Carole Kinziger, dont le cabinet, implanté à Suresnes depuis deux ans, porte le joli nom de « Dansons sous la pluie ». Avec la crise du Covid, c’est peu dire que la mission que s’est assignée cette quadragénaire engagée a pris tout son sens : « Face à la grande détresse que j’ai pu constater pendant le premier confinement, j’ai décidé de proposer bénévolement un accompagnement thérapeutique au personnel soignant directement touché par la crise, mais aussi aux employés des services funéraires ».
Cette mère de famille a également œuvré pour les enfants atteints de cancer, particulièrement touchés par la solitude pendant le confinement : « Les bénévoles ne pouvant plus intervenir dans les hôpitaux, j’ai proposé via les réseaux sociaux de créer des dessins inspirés de la nature que nous avons imprimés et distribués dans différents hôpitaux tels que l’institut Curie. Une centaine de dessins ont ainsi été transmis aux enfants », détaille la thérapeute.
Engagement bénévole local
C’est la crise de la quarantaine qui a décidé Carole Kinziger à quitter le monde de l’entreprise, où elle travaillait dans le domaine du commerce international, pour revenir à ses « anciennes amours », la psychologie et la relation d’aide. Une reconversion professionnelle doublée d’un fort engagement bénévole local : « Je suis notamment intervenue pendant deux ans aux Psys du cœur, une association qui propose un soutien thérapeutique aux personnes éloignées des consultations traditionnelles et qui est notamment présente au Centre médical municipal Raymond Burgos », illustre-t-elle.
Aujourd’hui, Carole Kinziger reste mobilisée pour continuer à accompagner au mieux ceux qui en ont besoin, en lien avec les professionnels de santé de Suresnes, qu’ils soient psychologues, sophrologues ou médecins. « L’anxiété s’est développée et la demande est très forte, constate-t-elle. J’essaie de faire au mieux en tant que thérapeute mais aussi en tant que personne. »