Que ce soit pour imprimer vos billets de train sur une borne, ouvrir un portillon automatique à l’aide d’un badge ou encore imprimer les étiquettes de vos bagages à l’aéroport, vous avez à coup sûr déjà utilisé l’une des technologies développées par IER.
L’épopée a commencé au début des années 1960 dans la cave d’une petite maison de Courbevoie. Là, l’inventeur Roger-Marceau Petit s’emploie à mettre au point un système d’imprimante rapide de dimensions réduites. En 1962, le groupe bancaire Rivaud s’associe à l’inventeur pour fonder IER, qui se spécialise dans la fabrication d’imprimantes destinées à l’industrie nucléaire puis le développement, en parallèle, d’enregistreurs à bande magnétique pour les programmes de satellites scientifiques français et européens.
Pionnier de la carte d’embarquement
Mais les ordinateurs ne tardent pas à rendre obsolètes les vieilles imprimantes, et les programmes spatiaux connaissent une période de creux. En 1970, un brillant ingénieur de chez Matra, Charles Schulman, prend la tête d’IER et lance l’entreprise à l’assaut de nouveaux marchés : l’impression de tickets et billets pour l’industrie du transport et celle du loisir. Air France est la première compagnie aérienne à s’équiper du matériel IER pour imprimer ses cartes d’embarquement. Elle sera vite imitée par Swissair, British Airways et de nombreuses autres. La Fnac et la Comédie française, entre autres, adopteront également la technologie IER.
Depuis, la société, devenue entité du Groupe Bolloré, n’a cessé de croître, de s’adapter et de se diversifier tout en maintenant sa vocation initiale : exploiter les technologies émergentes pour développer des solutions qui répondent aux besoins spécifiques de ses clients – l’Etat, les collectivités locales et les entreprises. Aujourd’hui, IER couvre divers marchés tels que la verbalisation électronique, la traçabilité des marchandises dans la chaîne logistique, les équipements en libre-service ou encore les solutions de contrôle d’accès piétons et véhicules. Marina Bellot