CLAIRE AUZUY ET PASCALE GAL
Le pouvoir des huiles
Inspirées par la nature et la richesse de ses ressources végétales, les deux amies souhaitaient proposer avec les huilettes une beauté sans artifice, avec des produits efficaces et naturels.
Elles se sont connues, se sont reconnues et ont fini par s’associer. Claire Auzouy et Pascale Gal se sont rencontrées en Indonésie, ont parcouru le monde chacune de son côté et attendu quelques années avant de poursuivre leur chemin ensemble. Après des études de commerce à l’ESSCA d’Angers, la première a travaillé au développement de jouets, de jeux vidéo et de produits alimentaires à Hong Kong. Son diplôme de docteure en pharmacie aromathérapeute en poche, la seconde a enchaîné avec un master à l’ESSEC et travaillé pendant vingt ans pour de grandes marques de cosmétique conventionnelle. « Je me suis éclatée dans ces jobs, reconnaît-elle, mais à un moment, j’ai eu besoin de plus de sens ». Hasard ? « Il n’y a pas de hasard, résume Claire, c’était le bon moment pour toutes les deux. » Alors, en 2015, elles décident de conjuguer leurs expertises et de sauter le pas. Deux ans plus tard, elles lancent les huilettes chez Colette, le mythique concept store parisien.
« Nous possédons notre propre labo »
Leur force ? Une approche de la cosmétique exigeante, plus naturelle et plus efficace. Elles proposent des produits certifiés bio, vegan, écoresponsables, qui offrent des vertus pour la peau et des bienfaits psychosensoriels pour faire du bien à l’esprit . Aujourd’hui, les deux quadras disposent d’une gamme de sept produits vendus en pharmacie (dont celle de la mairie à Suresnes), dans les grands magasins, les concept stores et boutiques spécialisées. Au total, une centaine de points de vente en France mais aussi en Espagne, Australie, Nouvelle- Zélande et au Japon.
En avril, « Les Huilettes by LABESSENTIEL » vont intégrer l’espace des artisans d’art à Suresnes. « Métier d’art », la cosmétique ? « Pas exactement, nuance Claire, mais nous dépendons de la Chambre des métiers, nous concevons et fabriquons nos propres formules dans notre labo de création ». Un « supplément d’âme », qui leur ouvre les portes de la Galerie La Verrière qu’elles ont hâte de partager avec les autres artisans.
Béatrice Balivet et Isabelle Weislo ont eu une première vie en entreprise. C’est là qu’elles se sont rencontrées et ont sympathisé, étant toutes deux artistes dans l’âme. Béatrice a toujours été une « manuelle ». Depuis 2015, elle travaille, manipule, transforme laine et porcelaine, feutre, céramique et textile, pour donner vie à des bijoux contemporains, singuliers et uniques. Ses modèles « ricochets » et « galets » ont même été réalisés pour Baccarat, sur le thème de l’eau. Pour Isabelle, passionnée par le crochet depuis petite, sa matière de prédilection est le fil. Qu’il soit textile ou métal, elle cherche à en exploiter toutes les possibilités. « Ma démarche est d’apporter de la préciosité au bijou par la créativité, le travail de la matière, les rencontres imprévisibles ».
