« Nous les enfants de Robert Pontillon, nous avons voulu intégrer le conseil des enfants car nous voulons être utiles au sein de notre école. » Trois mois plus tard, les mêmes enfants et David Andrew, directeur d’animation, tirent le même constat : l’expérience est une réussite.
Créé en mars, le conseil des enfants réunit des enfants des classes de CE2, CM1 et CM2. Ils se retrouvent tous les 15 jours sous la présidence d’un animateur, Cody Vaz, et font le point sur les propositions des enfants de l’école recueillies dans une boîte à idées. L’ambition est d’inclure les enfants dans l’organisation de toutes les activités périscolaires, qu’il s’agisse des accueils du matin et du soir, du mercredi ou de la pause méridienne.
« On est tous d’accord, explique David Andrew, pour constater que l’on décide beaucoup de choses à la place des enfants et que leur laisser une marge de manœuvre ne peut avoir qu’un effet positif. Répondre à leurs envies, dans la limite des moyens et dans le respect du protocole sanitaire, c’est aussi une façon de les responsabiliser, de les mettre face à ce qu’on leur apprend : leurs droits et leurs devoirs.» Formation à la citoyenneté Les souhaits des enfants portent sur des jeux, des ateliers, des sorties. Les enfants ont envie de nouveauté. Mais ils ont aussi envie de faire évoluer leur relation avec l’équipe d’animation.
Les jeunes conseillers ont récemment écrit une lettre à leurs « homologues » du conseil des enfants de l’école des Cottages qui témoigne de leur satisfaction (voir ci-dessous). Les réunions du conseil sont aussi une opportunité de former les enfants. Ils ont ainsi abordé différents thèmes : la citoyenneté, les droits et les devoirs… La première séance a été consacrée à la rédaction et au vote d’une charte du conseil des enfants.
« Tout n’est pas réalisable, souvent parce que nous n’avons pas les moyens ou les compétences. Nous l’expliquons aux enfants et ils le comprennent», précise David Andrew. « Les enfants ont trouvé leur place, l’initiative est jusqu’ici un succès», estime-t-il.