Catherine Le Blan réinvente Bistrit

février 2021

Suresnoise, Catherine Le Blan a monté Bistrit il y a dix ans. Une cuisine de bistrot, simple mais inventive qui a su fidéliser la clientèle. Aujourd’hui, face à la crise sanitaire, Catherine réinvente sa façon de travailler, pour le plus grand bonheur de ses clients.
Texte : Pauline Garaude Photo : Marine Volpi

Si on ne peut plus s’attabler au Bistrit « comme avant », Catherine continue de recevoir sa clientèle avec le sourire. L’intérieur de la salle a été réaménagé. Exit les tables et les chaises. A la place, des étagères, des comptoirs et des vitrines frigorifiques. « J’ai transformé le lieu dans l’idée d’une épicerie- traiteur-charcuterie », raconte Catherine, occupée à préparer ses commandes qui seront livrées ou vendues directement « à emporter ».

Un « best of »
« J’ai toujours mes fidèles et je sers 40 repas par jour, comme avant », se réjouit Catherine qui régale toujours autant ses clients. « Je fais le best of de ce qu’ils préfèrent comme le cheeseburger, l’escalope milanaise, le club sandwich. J’ai des plats, ma quiche et ma soupe du jour. Et un plat du jour à 8,50 euros qui part en une heure. » La soupe ? « C’est un peu une religion chez moi, explique-t-elle. Je ne plonge jamais les légumes dans l’eau mais les fais toujours revenir avec l’échalote, le type d’oignon ou d’aromates qui va se marier le mieux ».
Fine cuisinière, Catherine a appris le métier par elle-même et auprès de Paul Bocuse, en formation. « Chaque jour, j’essaie, je goûte, j’invente, j’améliore. » Elle adore ça. Dans sa cuisine, elle laisse toujours un fond de sauce, un reste de plat pour le retravailler, le changer…

Du click & collect artisanal
Catherine est une fine connaisseuse des techniques de communication., un poste qu’elle a occupé des années durant notamment auprès du chef Alain Ducasse. S’adapter au Covid lui est venu naturellement. « A l’annonce du second confinement, je me suis dit que je n’allais pas me laisser faire. Il me fallait trouver une idée. » Groupe WhatsApp, Instagram, Facebook : Catherine utilise les réseaux sociaux et maintient son activité et ses deux employés. « Chaque soir, je poste les plats du lendemain et les clients commandent. Je fais du click & collect artisanal. » Et comme son autre « dada » c’est la photo culinaire, elle sait allécher le client sur les réseaux !

Facebook, Instagram : page Bistrit Suresnes.
37 rue Carnot. Tél : 01 47 28 84 87

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