Le changement climatique, des solutions pour Suresnes !
Des enjeux cruciaux nous attendent pour les prochaines années en matière de développement durable, pour faire de Suresnes une ville verte et moderne.
Dans notre programme des municipales, nous avions pour objectif que Suresnes soit la 1ère ville éco-responsable du 92, en proposant des solutions pour rendre Suresnes plus verte, comme la plantation de 600 nouveaux arbres sur 6 ans, la végétalisation des places et esplanades, des espaces publics grâce à la création d’une charte verte, l’aménagement des quais le long de la Seine. Bref, après près d’un an de travail, ce sera Issy-les-Moulineaux avec son « budget climat » pour réduire les émissions carbones de 3,5% en 2021. Qu’a donc fait la mairie de Suresnes depuis juin en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ? Rien de significatif dans le budget 2021, aucune volonté politique, ni mesure forte.
Aucune lutte n’est engagée contre les îlots de chaleur pour privilégier la végétalisation de nos lieux de vie et l’urbanisation n’est pas maîtrisée face à la densification.
Nous proposons la création d’un fond de dotation avec pour objectif d’encourager les entreprises privées de Suresnes à financer des projets innovants en faveur du développement durable.
Suresnes pour demain !
Bon nombre de demandes de subventions ont été faites, ce qui est positif pour la ville. Nous pouvons néanmoins nous interroger sur cet effet d’aubaine du plan de relance. Qu’aurait été le budget d’une ville qui continue de s’endormir alors qu’elle réclame un effort de transformation structurelle ? Il serait pourtant possible actuellement avec une politique d’endettement responsable qui s’appuierait sur des taux d’intérêts bas, de faire de l’endettement public un levier pour investir au service des Suresnois, dans des équipements sportifs, culturels ou éducatifs. Ne ratons pas ce tournant important pour notre ville et faisons de Suresnes une ville agréable, à la hauteur des enjeux écologiques.
Arrêtons d’éclairer le ciel !
Plusieurs rues sont équipées de lampadaires diffusant une forte intensité de lumière, donnant le sentiment aux habitants de bénéficier d’un éclairage suffisant et sécurisant mais un équilibre doit être trouvé entre la sécurité des personnes et la préservation de la biodiversité. Disharmonie dans les équipements d’éclairage d’un quartier à l’autre, des horaires d’allumage et d’extinction qui fluctuent avec de nombreux oublis constatés, des habitants se plaignant de logements surexposés à l’éclairage, est-ce à comprendre qu’il n’existe pas de politique municipale sur l’éclairage public ? Ou si elle existe, est-elle véritablement pensée dans l’intérêt des habitants sur le plan sanitaire, économique ou encore de la préservation de leur écosystème ?
La santé des Suresnois est ainsi exposée à cette pollution lumineuse, de même que la biodiversité de Suresnes (une faune essentiellement composée d’espèces ornithologiques) soumise à ce sur-éclairage.
Au-delà de provoquer des chants d’oiseaux à 4h du matin, cette exposition augmente la cause de mortalité de ces espèces sauvages, ainsi que la destruction massive d’insectes constituant leur alimentation et également pollinisateurs de la flore des résidences du Mont Valérien.
Cela peut également entrainer de la fatigue et de l’anxiété avec un impact sur le cerveau humain qui ne fabrique de la mélatonine que dans l’obscurité.
Pour maîtriser la consommation énergétique des alternatives existent : des gradateurs, des détecteurs d’occupation permettant de réguler l’intensité de l’éclairage et une mesure simple, évitez la diffusion de la lumière vers le ciel, peu utile vous en conviendrez pour l’éclairage et la sécurité de nos rues !
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