FRAGILITE A TOUS LES ETAGES MUNICIPAUX
Le Conseil Municipal du 30 septembre a mis en lumière les raisons pour lesquelles la majorité semble tétanisée face à l’enjeu de la gestion d’une ville de près de 50 000 habitants. Nous soulignons ici quelques incohérences, qui ne seront pas sans conséquences pour les Suresnois.
Passage en Délégation de Service Public (DSP) de la crèche Blanche-Neige et maintien de celle des Goélands : quand c’est flou… Il nous a été demandé de voter la délibération après avoir pris connaissance d’un rapport précisant les raisons d’un tel projet et la nature des prestations demandées aux délégataires, sauf que le rapport n’a été transmis qu’au lendemain du Conseil Municipal ! Cela témoigne au mieux d’une incompétence, au pire d’une volonté de passer en force ce projet.
Gestion des locaux commerciaux Place du Général Leclerc : le « quoi qu’il en coûte » de la majorité. Empêtrée dans la transformation des locaux anciennement occupés par DPAM dans le centre-ville et après plusieurs centaines de milliers d’euros dépensés, la ville de Suresnes a mis en délibération le vote de la renonciation au recouvrement du dépôt de garantie des locaux pour plus de 13 000 euros. Nous estimons que la ville aurait dû demander au propriétaire de le prendre en charge.
Abattement sur les impôts locaux fonciers des logements neufs : dommages collatéraux pour les Suresnois et double peine pour les propriétaires. En urgence, un abattement de 40% sur la taxe foncière a été proposé au vote avec effet rétroactif au 1er janvier 2021, et ce, dans la limite de 2 années après la livraison. Cela aura pour conséquence d’augmenter les constructions et surélévations d’immeubles alors que la ville est surdensifiée. La baisse de la taxe foncière pour l’ensemble des propriétaires eût été plus judicieuse.
Yohann CORVIS, Axelle BOONAERT, Julie TESTUD