Le lien entre une ville et ses commerces est essentiel : l’un peut difficilement se concevoir sans l’autre. La préservation et la redynamisation du commerce suresnois sont au coeur de l’action municipale.
Photos : Mathilde Gardel
Le commerce est une composante indispensable de la ville : élément d’attractivité, de structuration et d’architecture, c’est aussi un facteur d’échange et de lien, d’animation et de vie. Le dynamisme et la diversité du commerce suresnois, ingrédients caractéristiques d’une ville « conviviale où il fait bon vivre », sont une préoccupation majeure pour l’équipe municipale.
Ainsi, pour maintenir le commerce à Suresnes et soutenir les commerçants mis en difficulté pendant la crise sanitaire, la Ville s’est tenue à leurs côtés pour les informer des aides diverses, faciliter leur activité, aider les commerces non essentiels et ceux des marchés afin que les Suresnois puissent faire leurs courses dans les meilleures conditions possibles malgré les contraintes : réunions avec les restaurateurs, création d’un marché de Noël digital et de la plateforme de commerce en ligne suresnes-boutiques.fr, vente au déballage devant les boutiques fermées, lancement des terrasses éphémères…
Outils et perspectives d’actions
Après une période compliquée et dans un contexte de changement, la Ville a souhaité redéfinir sa stratégie commerciale. Son objectif est de renforcer et diversifier une offre commerciale de qualité, répondant aux attentes des Suresnois, et ce dans chacun des quartiers. Pour y parvenir, la Ville se dote d’une stratégie déclinée en plan d’actions concrètes et d’outils qui lui permettent de mieux connaître le commerce et piloter son action : bases de données, enquêtes, étude stratégique, appuis indispensables à une politique municipale ambitieuse. L’activité économique, le dynamisme des commerces et l’animation font partie intégrante du projet de réaménagement du centre-ville actuellement en cours. Le commerce suresnois bénéficie également d’atouts de choix avec ses deux marchés, l’un situé en centre ville et l’autre à la Cité-jardins. Enfin, la préservation des centres-villes et de quartiers dynamiques est aussi l’affaire et la responsabilité de chaque Suresnois. Faites vos courses à Suresnes !
3 questions à
Sandrine du Mesnil,
adjointe au maire déléguées au Commerce et à l’Artisanat
Quelle place pour le commerce dans la politique municipale ?
Le commerce tient une place essentielle dans notre politique puisqu’il touche au quotidien et au bien-vivre des Suresnois. Notre action vise à soutenir et développer le commerce, dans tous les quartiers pour que les habitants trouvent tout ce dont ils ont besoin. Pour être efficace, il était important de dresser un état des lieux, c’est chose faite avec l’étude menée par la Ville qui nous permet de poser les bases d’une stratégie ambitieuse et dynamique, en accord avec les quatre axes du mandat : convivialité, solidarité, écoresponsabilité et innovation. Quelle est votre marge de manoeuvre en tant qu’élue ?
Une ville a peu de marge de manoeuvre en matière de commerce, qui fait partie du secteur privé. Pour autant, nous sommes très présents et avons les moyens d’agir. Notre rôle est premièrement d’accompagner les commerçants pour conforter leur activité, améliorer leur visibilité, faire en sorte que les clients, qu’ils soient habitants ou résidents de villes voisines, viennent et reviennent. Je reçois tous les acteurs du commerce, commerçants, artisans, agents immobiliers et porteurs de projets mais également les bailleurs, comme Hauts-de-Seine Habitat, qui est propriétaire des pieds d’immeubles à la Cité-jardins. Nous identifions des locaux stratégiques et nous avons un oeil attentif en cas de cession pour définir en amont les partenaires à mobiliser le cas échéant. Notre rôle d’élus consiste aussi à faire connaître et valoriser Suresnes auprès des enseignes et des indépendants, à connaître les stratégies d’enseignes, à constituer et entretenir un réseau. Ce sont ces actions qui ont incité Darty à ouvrir une boutique cuisine et literie, ainsi que Lidl, qui ouvrira en fin d’année en bas de Suresnes. Les commerçants et les Suresnois ont-ils aussi un rôle à jouer ?
Sans eux, rien ne peut se faire. Je remercie d’ailleurs les Suresnois et les commerçants qui ont répondu aux enquêtes que nous avons menées et je ne saurais trop inciter ces derniers à adhérer à la nouvelle association des commerçants suresnois. Ensemble, nous serons plus efficaces. Si des Suresnois ou des commerçants sont en contact avec des porteurs de projets ou des enseignes nationales, qu’ils n’hésitent surtout pas à les orienter vers l’unité Commerce de la mairie ou vers moi.
L’unité Commerce, guichet unique
Constituée de trois agents municipaux, dont une manager du commerce, cette unité de la mairie est le point d’entrée unique pour toutes les questions relatives à ce domaine : devantures et enseignes, terrasses, questions de voirie, gestion des déchets…
Il accompagne au quotidien les commerçants, ceux qui démarrent leur activité (présentation de la ville, obligations, outils de communication…), les porteurs de projets en recherche de locaux vacants. Il prospecte de nouveaux entrepreneurs indépendants et enseignes en quête d’implantation. L’unité Commerce intervient depuis le projet en maturation (accueil et orientation des porteurs de projets), jusqu’à l’installation effective des commerçants (les aider à se retrouver dans leurs démarches), puis tout au long de leurs exploitations jusqu’à leurs projets de cessions. ➜ Contact : 01 41 18 18 78
UN DIAGNOSTIC,
UNE STRATÉGIE
L’étude détaillée (enquêtes, diagnostic et stratégie) réalisée par le cabinet CBRE, a été financée à 40 % par la Métropole du Grand Paris. Elle met en évidence des quartiers proposant une offre commerciale de proximité et deux centres-villes qui sont les moteurs d’une offre riche et diversifiée notamment dans les domaines de la restauration, de l’alimentation, des soins et des services. Alors que d’autres secteurs, comme l’habillement, sont à renforcer. Pour la municipalité, chaque commerce est important car c’est un lieu de vie, de convivialité, un relais, d’autant plus dans les quartiers où ils sont moins nombreux. Cette étude a permis d’établir des pistes d’actions pour mieux guider la municipalité dans la valorisation des commerces et des commerçants.
Actions et perspectives
■ Une Charte des devantures ➜ Pourquoi : Embellir et rendre visibles les commerces et la ville. La Ville est en train d’élaborer un document de référence en concertation avec les commerçants pour mettre en place une identité harmonieuse et qualitative. Il guidera les commerçants suresnois dans le choix des couleurs et des matériaux de leur devanture, des stores et bannes de la boutique, des enseignes, du lettrage, des systèmes d’éclairage et de fermeture… La Ville étudie des leviers pour appuyer les commerçants dans la rénovation de leurs devantures et l’application de la Charte.
■ Des temps forts d’animation commerciale ➜ Pourquoi : Animer la ville. Plébiscités par les commerçants et les Suresnois, ces temps forts à l’échelle de la ville deviendraient des rendez-vous réguliers tout au long de l’année (braderie, concerts, guinguette, animations de Noël, etc.)
■ Création d’une association des commerçants ➜ Pourquoi : Fédérer les commerçants. La Ville accompagnée par la Chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine soutient les commerçants dans la création d’une association.
Elle sera l’interlocuteur privilégié de la municipalité. Une première manifestation, la braderie des commerçants, est prévue le 2 juillet.
■ Elargir le périmètre de sauvegarde ? ➜ Pourquoi : Etendre le périmètre de sauvegarde permettrait de maîtriser l’offre et la diversité commerciale, et de renforcer l’attractivité. Actuellement le périmètre de sauvegarde est limité à quelques rues marchandes en centre-ville (rue des Bourets, place du général Leclerc, rue Emile Zola, place Henri IV), la rue de Verdun, ainsi que l’avenue Edouard Vaillant à la Cité-jardins.
Dans ce périmètre, le vendeur d’un fonds de commerce a pour obligation d’informer la Ville. Celle-ci dispose alors d’un délai de deux mois pour se porter éventuellement acquéreur du fonds ou bail commercial qu’elle pourra rétrocéder dans un délai de 2 ans. Etendre ce périmètre donnerait une meilleure connaissance des cessions et permettrait de se positionner le cas échéant.
VRAI OU FAUX ?
La Ville peut choisir les commerces • Vrai et faux • Les communes ont la possibilité de faire valoir un droit de priorité lorsqu’un commerçant envisage de céder son fonds de commerce : le droit de préemption commercial. Cela permet à la ville de choisir le type d’activité du nouveau commerçant auquel elle revendra le local et ainsi de préserver la diversité commerciale tout en maintenant un commerce de proximité. Cela implique que la Ville soit informée en amont par le commerçant qui veut vendre. Or, en dehors du périmètre de sauvegarde, il n’est pas obligé de le déclarer à la mairie, et les ventes s’opèrent souvent directement de vendeur à acheteur. L’acquisition du local par la Ville nécessite en outre de payer le montant de la cession ou du loyer pendant plusieurs mois.
Les boutiques éphémères dynamisent le commerce • Faux • Si la Ville souhaite bien sûr accompagner les entrepreneurs et qu’une boutique éphémère pourrait voir le jour, la volonté de la municipalité est de réaliser un travail de fond, sans doute moins visible aujourd’hui, mais pourtant plus durable pour dynamiser le commerce.
Un projet global pour le centre-ville
La Ville élabore en ce moment, et depuis plusieurs mois, un vaste projet de réaménagement de son centre-ville et le sujet du commerce en est l’un des pans. Le projet a commencé en 2021 avec la démolition de la passerelle qui enjambait l’avenue du général de Gaulle. Il se poursuit cette année par la transformation du square Bazin, qui sera inauguré le 21 juin et des projets à venir à l’automne. Concertation, balades urbaines, ateliers participatifs, réunions publiques, les Suresnois sont étroitement associés à cette réflexion, accompagnée par le cabinet d’urbanisme et de paysage Mutabilis. Objectifs pour le commerce suresnois : faciliter le parcours marchand, donner plus d’espace aux commerces, apaiser et faciliter l’accès (transport, mobilités, stationnement…), animer le centre-ville, retravailler l’esthétique… ➜ Les grandes lignes du projet ont été présentées à l’occasion d’une réunion publique le 31 mai, retrouvez-le sur jeparticipe.suresnes.fr.
NOUVEAUX COMMERCES
Celia et Céline
Une histoire de famille
Celia : c’est le nom de la boutique de vêtements pour femmes qui a ouvert rue des Bourets le 13 mai dernier. C’est aussi le prénom de la fille de Céline, à la tête de ce nouveau commerce. « J’ai longtemps été ingénieure informatique avec un rythme de travail très soutenu, raconte-t-elle. Quand je me suis retrouvée à élever seule ma fille, j’ai décidé de trouver une activité qui me permettrait d’être là pour elle à la sortie de l’école. » Cette Suresnoise de longue date se reconvertit alors dans une toute autre activité : elle se lance comme commerçante sur les marchés. Dix ans plus tard, Célia a grandi et Céline songe à se sédentariser. Quand la gérante de la boutique Kopin lui annonce qu’elle cherche à vendre son fonds de commerce, elle saute sur l’occasion : « la boutique est toute proche du collège de ma fille, elle m’y rejoint après les cours, conseille les clientes… On se sent toutes les deux très bien ici, il y a une ambiance de village ». Depuis qu’elle a ouvert, Céline ne compte pas ses heures : « J’ouvre le lundi, et les dimanches quand il fait beau. Les clientes apprécient. » Son créneau : de la mode à prix raisonnable pour toutes les femmes, et une offre qui s’étendra à la rentrée aux enfants et aux adolescentes. Avec un objectif : « que tout le monde puisse trouver son bonheur ! ».
Kadilali dévoile ses trésors gourmands
Abdelali et Michel, amis de longue date issus du secteur de la grande distribution, amateurs de cuisine et de belles choses, ont eu la brillante idée de s’associer pour créer Kadikali, une épicerie fine. Miel à la lavande, huile d’olive au citron et au thym, crème d’aubergine au sésame… Kadikali réunit des produits uniques et surprenants. Tous ont une histoire particulière et invitent à la convivialité culinaire. Toutes les envies y trouveront leur compte : made in France, bio, sans gluten. Signe particulier : la cave à vins sans alcool est l’une des plus grandes de France. On y retrouve tout ce qu’il faut pour égayer une table, tout en servant autre chose que du soda. Et ce n’est pas tout : en cas de petit creux, vous pouvez également vous restaurer sur place, où les sandwichs sont faits maison.
Et le nom Kadikali ? Il s’agit d’un jeu de mots entre « Caddy » et « Qualité ». Un nom qui résume l’ambition des deux amis : proposer un panier de qualité. A.C. ➜ Kadikali, 28 boulevard Henri Sellier
Maison Bonot l’optique
en verres et contre tout
La première boutique d’optique Bonot (il y en a 7 aujourd’hui) a été ouverte par son grand-père il y a 70 ans. C’était en 1953, à Sceaux. Mais c’est avec le magasin de Suresnes que Benjamin Bonot entretient les liens les plus étroits. « Mon père y est né ! Il a ouvert en 1977. Avant l’optique, le local appartenait à mes grands-parents qui y étaient épiciers avant-guerre. Plus tard, j’y ai moi-même révisé de nombreux contrôles de maths. C’est une grande histoire familiale. »
Histoire et convivialité
Une histoire célébrée le 25 mai dernier à la faveur d’une fête qui s’est tenue dans le magasin en présence de clients, mais également de représentants d’Essilor, partenaire des opticiens Bonot depuis 70 ans. « Le service sur-mesure et la convivialité sont inscrits dans notre ADN. Sans nos clients, nous n’aurions pas eu une telle longévité. » Pour régaler leurs invités, Benjamin Bonot et ses associés (Pascal Le Gall et Thierry Amar) avaient choisi de faire appel aux commerçants de la rue Edouard Vaillant avec qui ils s’entendent à merveille : leur voisin Eudes, bien sûr, mais également Acqua in Bocca, le traiteur italien. Celui-ci a concocté ses fameuses pâtes sous les yeux des convives qui, une fois n’est pas coutume, s’étaient rendus chez leur opticien préféré… pour manger à l’oeil ! N.G. ➜ bonot-opticiens.com
Un poissonnier-traiteur pour le centre-ville
Installé place du général Leclerc en décembre 2022, Xavier Michaut annonçait l’ouverture d’un poissonnier-traiteur dans le local attenant à sa charcuterie artisanale. Le temps d’équiper la boutique et de recruter Michael Pasquet, parisien issu d’une famille de poissonniers, et la nouvelle poissonnerie traiteur écailler a pu ouvrir ses portes le 20 avril, affichant la même exigence de qualité que celle revendiquée côté « charcuterie sans cochonnerie ».
Pêche exclusivement française. Premier constat : « la clientèle suresnoise apprécie particulièrement le bar sauvage et les plateaux de fruits de mer ». ➜ 11 et 13 place du général Leclerc. Ouvert mardi, mercredi, vendredi de 9h30 à 14h et de 16h à 19h30, samedi de 9h30 à 19h30
L’ensemble des
commerçants des
marchés a ses
représentants :
Laurent Quinot, boulanger,
Richard Guillemain,fromager,
Lionel Exbrayat, primeur,
et Michael Thébault rôtisseur.
suresnes-boutiques.fr une vitrine du commerce suresnois
La crise du Covid 19 a modifié les projets de la municipalité qui a d’abord créé un marché de Noël en ligne réunissant 50 commerçants suresnois afin de les soutenir dans les périodes difficiles de confinements, couvre-feux et contraintes sanitaires et de permettre aux Suresnois de faire leurs emplettes de fin d’année auprès de leurs commerçants habituels. Le site suresnes-boutiques.fr était né et a ensuite continué sa vie, offrant une visibilité sur tout le commerce suresnois et générant des ventes en ligne aussi bien à Suresnes que sur toute la France, et parfois même par des habitants de Suresnes en vacances !
SURESNES S’IMPLIQUE
POUR SES MARCHÉS
Deux marchés, quatre séances, une chance pour les Suresnois. Qualitatifs, diversifiés, ils ont bénéficié d’améliorations et continuent à attirer de nouveaux clients grâce à des actions de communication mises en place avec la Ville.
Proximité, qualité, convivialité. Voilà ce que les Suresnois viennent chercher quand ils font leur marché à Suresnes. La ville en compte deux : Zola, avec ses allures de marché de village, se tient aux abords de la place du général Leclerc les mercredis et samedis, tandis que le marché Caron accueille le public les jeudis et dimanches, à l’intérieur et autour d’une grande halle alimentaire. Tous deux proposent une offre diversifiée et des produits et services de qualité.
Côté alimentaire, on y trouve notamment de plus en plus de produits locaux et biologiques, une offre que la Ville souhaite élargir, pour un marché plus responsable. Certains commerçants y sont bien connus des Suresnois, tel le primeur Lionel Exbrayat, professionnel passionné présent depuis 35 ans, qui est aussi le délégué représentant les commerçants forains pour le marché Zola. Un véritable lien s’est créé entre les habitants et les commerçants, qui s’est encore renforcé pendant la crise du Covid : « Nous avons toujours été là, même pendant le confinement, pendant lequel nous avons beaucoup travaillé en livraison à domicile, se souvient Lionel Exbrayat. Les clients n’ont pas oublié. »
Renforcer le rôle de locomotives des marchés
Pour renforcer encore l’attractivité des marchés, de nombreuses actions ont été mises en place par les délégués des commerçants, en partenariat avec la Mairie. « Faire vivre et connaître nos marchés est un challenge, témoigne Lionel Exbrayat. Nous avons décidé que les animations ne se feraient pas sans communication. Nous avons également l’ambition de nous rapprocher des collègues sédentaires de boutiques. Le projet de restructuration du centre-ville de Suresnes sera l’occasion de se retrouver avec tous les commerçants pour voir comment travailler ensemble. Une animation sur le marché fonctionne aussi pour les commerces autour ! Nous avons tous intérêt à travailler ensemble. »
L’enjeu environnemental est également au coeur des préoccupations des commerçants comme de la Ville, avec la mise en place du tri sélectif : « Les commerçants forains et la Ville travaillent main dans la main pour que, petit à petit, ces actions portent leurs fruits. La Ville fournit les containers, une société privée récupère les bio-déchets et les cartons… Nous sommes tous partenaires pour avancer dans le même sens », précise Bruno Jacon, adjoint au maire délégué aux Marchés forains.
3 questions à
Bruno Jacon
adjoint au maire délégué aux Marchés forains
Comment la ville travaille-t-elle avec les différents acteurs des marchés suresnois ?
Chaque trimestre, la commission extramunicipale des marchés, composée de représentants des commerçants élus (deux par marché), du délégataire (le groupe Géraud) et des élus de la Ville se réunit avec un objectif commun : promouvoir, valoriser et rendre attractifs nos marchés dans un esprit de convivialité. Quelles actions avez-vous mises en place pour attirer de nouveaux consommateurs ?
Main dans la main avec les commerçants, nous avons mis en place des animations telles qu’une ferme pédagogique, des temps forts autour d’événements sportifs, des bons d’achat à dépenser sur nos deux marchés, un film de promotion diffusé au cinéma le Capitole, des sacs cabas distribués aux clients… Quelles améliorations ont été apportées aux marchés ces derniers mois ?
La Ville a obtenu un renouvellement du matériel par le délégataire avec des bâches athermiques, qui protègent les commerçants et les produits de la chaleur l’été et du froid l’hiver. Un changement à la fois esthétique et de confort, très apprécié, tant par les commerçants que les habitants. Par ailleurs, l’un des défis sur lesquels nous travaillons est la mise en place du tri des déchets et biodéchets, qui est l’un des engagements de notre contrat de mandat, pour que nos marchés soient propres et respectueux de l’environnement.