Sécurité et prévention : une dynamique partagée

juin 2022

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La tranquillité publique est une préoccupation majeure des Suresnois et de la municipalité qui en a fait une des priorités de son mandat. Police nationale, police municipale, justice, associations et services municipaux travaillent au quotidien et de manière coordonnée pour une plus grande sécurité publique.

Texte : Celine Gazagne, Stephane Legras, Arnaud Levy, Thierry Wagner

Assurer la sécurité et la tranquillité publique repose sur une dynamique partagée dont les acteurs se sont réunis le 13 mai lors du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) présidé par Guillaume Boudy, en présence du préfet des Hauts-de-Seine Laurent Hottiaux, et du procureur de la République Pascal Prache.

L’occasion de revenir sur les faits 2021 et sur les perspectives 2022 en la matière. Suresnes n’échappe pas aux mouvements de délinquance et de troubles à la tranquillité publique que connaît la société d’une manière générale. Ceux-ci restent néanmoins circonscrits à certains territoires et à certains moments de l’année.

Pour endiguer ces phénomènes, la Ville poursuit notamment le déploiement de son dispositif de vidéoprotection qui devrait atteindre 132 caméras sur la voie publique d’ici 2026. Le dispositif de médiation estivale mis en place l’an dernier va être reconduit cet été et pérennisé toute l’année à partir de 2023.

La Ville entend également poursuivre le renforcement des moyens de la Police municipale qui a connu la création d’une brigade cycliste en 2021, d’une brigade verte en 2022 et s’équipera d’un poste de police mobile en 2023.

Expérimenter de nouveaux dispositifs

Suresnes va expérimenter en 2022 deux nouveaux dispositifs en lien avec le parquet de Nanterre pour mieux lutter contre les incivilités et accélérer la réponse pénale aux petits délits du quotidien. La Ville s’est également vu confirmer lors du CLSPD la mise en place d’une cellule judiciaire de traitement de la délinquance à Suresnes dès cet été. Agir au plus tôt Suresnes agit aussi en matière de prévention à travers un plan de prévention global et coordonné de l’ensemble des acteurs locaux, particulièrement tourné vers la jeunesse.

La municipalité a souhaité s’ouvrir dès cet été au dispositif « Voisins vigilants et solidaires » permettant à chacun de s’inscrire dans cette démarche citoyenne d’entraide et de prendre part à l’amélioration de la tranquillité des Suresnois.

787

demandes d’intervention ont été formulées par le centre de supervision urbaine (des caméras de vidéoprotection) auprès des forces de l’ordre en 2021.

15

caméras de vidéoprotection seront déployées en 2022 aux abords des écoles. 26 personnes en travaux d’intérêt général ou réparations pénales au sein des services municipaux en 2021 (2200 heures).

430

jeunes identifiés dans le cadre du travail des éducateurs spécialisés de l’ASD. 169 sont à présent accompagnés. 50 familles reçues.

3 questions à

Yoann Lamarque, Adjoint au Maire delegue a la Securite et la Prevention

Quels sont les enjeux et les perspectives du mandat en matière de sécurité et de prévention?

La Ville poursuit et renforce la mise en œuvre des engagements du mandat, alliant prévention et sanction, pour lutter contre une délinquance principalement localisée sur certains points et parfois même saisonnière. Cela repose sur une coordination toujours plus forte entre la Police municipale et la Police nationale, l’expérimentation de nouveaux dispositifs, y compris en termes de réponse pénale en lien avec les services du Procureur de la République, comme ceux adoptés récemment (lire page 20). Suresnes reste une ville pionnière en la matière et déploie avec différents partenaires un plan de prévention global, incluant la prévention de la récidive. La Ville se lance en juin dans le dispositif « Voisins vigilants ».

Pourquoi ?

Une ville se construit avec ses habitants et la sécurité ne fait pas exception. Chaque citoyen peut être acteur de la tranquillité publique. Attention, « Voisins vigilants » veille mais ne surveille pas. Le but n’est pas d’espionner son voisin mais de signaler et repérer une situation inhabituelle dans le quartier.

Un voisin vigilant ne remplace pas les forces de l’ordre. Il poste une alerte et les prévient en cas de flagrant délit ou de danger immédiat. J’encourage les Suresnois à s’inscrire à ce dispositif car il s’agit d’une démarche citoyenne reposant sur l’entraide. Il encourage à se montrer attentif et concerné, à développer de nouvelles solidarités de voisinage.

Comment évoluent les missions de nos policiers municipaux ?

La Police municipale est l’un des premiers maillons du lien avec les Suresnois sur les questions de sécurité. Les îlotages de la Police municipale sont renforcés sur le territoire communal depuis 2020 aussi bien en journée qu’en soirée. La Ville a poursuivi en 2021 le renforcement de ses capacités opérationnelles par l’acquisition de deux nouveaux véhicules. Une brigade cycliste a été déployée pour davantage de proximité avec les habitants.

Nous avons souhaité conforter la coordination entre les forces de l’ordre. Le chef de notre Police municipale, Régis Vignon, et le Commissaire Olivier Wang se réunissent chaque semaine afin de suivre au plus près l’évolution de la situation sur notre territoire.

Cette coordination accrue repose également sur le déploiement de trois groupes de partenariat opérationnel, à l’initiative du Commissaire, sur les quartiers Centre-ville, Cité-jardins et Liberté. Ces policiers font un travail passionnant mais difficile, sur tous les fronts. Nos policiers municipaux interviennent systématiquement dès qu’ils le peuvent.

Des innovations pour renforcer le traitement de la délinquance du quotidien

Apporter une réponse plus rapide aux infractions qui alimentent la délinquance du quotidien en permettant une réparation immédiate des préjudices commis par leurs auteurs : tel est l’objectif des deux conventions signées par la Ville avec le parquet de Nanterre lors du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) qui s’est tenu vendredi 13 mai, en présence de Laurent Hottiaux, préfet des Hauts-de-Seine, et Pascal Prache, procureur de la République.

Le premier dispositif, la Transaction, est inédit dans les Hauts-de-Seine et permet au maire de proposer aux auteurs de dégradations sur les biens communaux, une réparation du préjudice subi sous forme de réparation financière ou de travaux d’intérêt général en faveur de la Ville.

Elle est applicable si, après vérification de la personnalité du mis en cause et de la gravité des faits, le Parquet valide la procédure engagée par la Ville. Ce dispositif renforce donc le rôle de la Ville dans la lutte contre les incivilités qui empoisonnent la vie des habitants, tout en contribuant à désencombrer la justice en évitant des procédures souvent longues au regard des faits établis.

« Suresnes est une ville calme, où il fait bon vivre, mais certains secteurs sont le cadre d’incivilités qui pèsent lourdement sur le quotidien des habitants et qui nécessitent une attention constante de la Ville et de l’ensemble de ses partenaires, explique le maire, Guillaume Boudy. C’est pourquoi, après avoir déployé le rappel à l’ordre en 2021, nous avons souhaité continuer d’expérimenter de nouveaux dispositifs pour préserver la tranquillité publique. »

Réponse rapide et concrète

Objet de la seconde convention, le Traitement accéléré par délégué du procureur (TADPR), s’applique aux cas d’outrages aux agents chargés d’une mission de service public. Après un signalement adressé par la commune, le délégué du procureur (un citoyen formé par le parquet et chargé des alternatives aux poursuites pénales dans le cas d’infractions de faible gravité) convoque le mis en cause et lui propose un classement de la procédure sous condition du versement d’une contribution citoyenne (effectuée au profit de l’association d’aide aux victimes des Hauts-de-Seine, l’ADAVIP 92) ou de la réalisation d’un stage de citoyenneté.

Ces deux dispositifs de justice de proximité visent donc à donner une réponse rapide et concrète à des incivilités qui ne nécessitent ni enquête ni longue procédure et à amener les contrevenants à prendre conscience des conséquences de leurs agissements et de leur comportement sur les victimes.

Ils impliquent que les auteurs soient identifiés, reconnaissent les faits et acceptent la réparation proposée. Si tel n’est pas le cas ils s’exposent alors à des poursuites.

Le CLSPD à Suresnes

Y sont présents : adjoints au maire et conseillers municipaux de la majorité et de l’opposition municipales, représentants de la préfecture des Hauts-de-Seine, du Conseil départemental, du Conseil régional, de l’Education nationale, de la Justice, de la Police nationale, de la Police municipale, de la RATP et la SNCF, des bailleurs sociaux, des services municipaux, de l’association du site de la Défense (ASD), de Suresnes Animation, du Suresnes Information Jeunesse, du Célije, et 24 Suresnois membres des six conseils de quartier.

Tranquillité vacances pour partir l’esprit serein

Toute personne s’absentant de son domicile plus de 48 heures, peut demander à bénéficier de vérifications effectuées lors des patrouilles de police autour de son habitation ou de son commerce : c’est le service « Tranquillité vacances ».

« Les signalements effectués via ce dispositif sont reçus dans un logiciel dédié et ensuite intégrés par les fonctionnaires dans les itinéraires des patrouilles quotidiennes, explique le Commissaire Olivier Wang. Les policiers disposent ainsi dans le cadre de leurs missions quotidiennes de sécurisation des indications permettant de vérifier que les adresses signalées ne présentent pas de signes extérieurs d’effraction. »

En cas d’anomalie comme une tentative d’effraction ou un cambriolage, les bénéficiaires de ce service sont assurés d’être prévenus.

Conseils de bon sens

« Cette opération participe de la prévention des atteintes aux biens, en complément d’opérations anti-cambriolage spécifiques », précise le Commissaire Wang, qui souligne que « cette prévention passe aussi par des mesures de bon sens : vérifier l’équipement de ses portes et fenêtres par exemple. Mais aussi éviter de laisser accessibles des matériels pouvant être utilisé pour faciliter une effraction comme une échelle ou des palettes. Ou encore ne pas inscrire son nom ou son adresse sur un trousseau de clés, ni laisser celles-ci, même temporairement, à destination d’un proche, dans sa boîte aux lettres ou sous un paillasson…»
Dernier conseil à destination de ceux qui à leur retour constateraient malheureusement une effraction à leur domicile : « préserver au maximum les traces et indices, explique Olivier Wang. Donc on peut prendre quelques photos des lieux, mais ne rien ranger et toucher le minimum de choses pour laisser les policiers effectuer les prélèvements de police technique et scientifique qui pourraient permettre d’identifier des auteurs. »

 

 

Inscription en ligne sur le site www.service-public.fr ou au commissariat de police (au moins 5 jours avant son départ)

La brigade verte, entre prévention et sanction

Ils portent un uniforme inédit, une tenue bleu marine certes classique mais barrée d’une bande verte et siglée « brigade verte ». Depuis quelques semaines, deux agents de surveillance de la voie publique (ASVP) composent cette brigade verte, mais ils seront au nombre de 4 à la rentrée prochaine.

• Leurs missions 

« Ils sont chargés de détecter les problématiques et les incivilités qui concernent la salubrité publique, la propreté, l’environnement », détaille Régis Vignon, responsable de la Police municipale suresnoise. Leur mission consiste, aussi, à identifier les auteurs de ces incivilités ou infractions. • Leur quotidien : Ils sillonnent les rues de Suresnes. « Leur champ d’action est vaste, poursuit leur responsable, mais l’on peut citer en exemple les dépôts sauvages, le respect de la réglementation relative à la collecte des déchets (sorties des bacs, etc.), les déjections canines, mais aussi les nuisances engendrées par les chantiers (déchets, conformité de la signalisation, des échafaudages…), le respect des droits de terrasse, l’identification des deux roues abandonnés sur le domaine public ou attachés au mobilier urbain…».

• Ce qu’ils peuvent faire 

Ils sont assermentés et peuvent donc verbaliser les contrevenants ou mener des enquêtes de voisinage auprès des habitants d’un quartier, et ils peuvent être assistés sur le terrain par les opérateurs de vidéoprotection du centre de supervision urbaine (CSU), qui a seul le contrôle des images de la vidéoprotection. Les ASVP de la brigade verte ont la possibilité de baliser un site où une infraction a été commise, avec ce fameux ruban appelé rubalise. C’est une façon d’alerter la population.

« Leur travail consiste en grande partie à faire de la prévention et de la sensibilisation. C’est une brigade de proximité en contact permanent avec la population », précise Régis Vignon.

• Ce qu’ils ne peuvent pas faire

Ils constatent les faits mais ne peuvent pas enlever les déchets ou deux-roues abandonnés sur la voie publique. Ils font appel aux services municipaux de la Voirie et de l’Environnement, avec qui ils travaillent étroitement.

Premières réussites

Ils ont déjà collecté de nombreuses informations et ont, dès leurs premiers jours d’entrée en service, résolu un premier cas de flagrant délit.

 

Amirouche Laïdi, adjoint au maire délégué à la Propreté

La création de la brigade verte est un engagement du Contrat de mandat. C’est une réponse aux nombreuses atteintes à la réglementation relative à la propreté et à la salubrité publiques et à une forte attente de nos concitoyens. Le travail de nos services de l’Environnement et de la Voirie sera fortement renforcé par la brigade verte qui est en permanence sur le terrain, peut intervenir rapidement et a la possibilité de verbaliser. Avec cette bridage verte, ce sont aussi de nouveaux et importants moyens humains sont mis au service de la prévention et de la sensibilisation. »

« Voisins vigilants » réunion publique le 22 juin

Suresnes rejoindra prochainement le dispositif « Voisins vigilants et solidaires ». Ce service doit permettre de prévenir les actes de délinquance et de renforcer la sécurité dans les quartiers grâce à la création d’une communauté de prévention associant les habitants et la Ville. Autorisée par le ministère de l’Intérieur, la plateforme « Voisins vigilants » permet aux habitants d’un quartier, d’une rue, d’une résidence, de former une communauté d’entraide.

Les voisins vigilants sont des habitants bienveillants et attentifs, notamment aux signes d’insécurité, en particulier les cambriolages. Vous êtes intéressé ? Participez à la réunion publique de présentation du dispositif « Voisins vigilants », mercredi 22 juin de 19h à 21h, salle multimédia de l’esplanade Jacques Chirac.

Numéros utiles

Police municipale 3bis rue Carnot, 01 41 18 69 32 Police nationale 1bis place Moutier, 01 46 25 03 00 Police secours (pour une intervention) 17 Dépôt de plainte en ligne www.pre-plainte-enligne.gouv.fr

La prévention, une expertise suresnoise

Médiation, chantiers jeunes, prévention de la récidive, présence sur le terrain… Suresnes est en pointe en matière de prévention.

La Ville a travaillé en 2021 sur le déploiement d’un plan de prévention global et coordonné réunissant l’ensemble des acteurs locaux investis au quotidien auprès des jeunes, au premier rang desquels l’Association du site de la Défense (ASD), le Celije, Suresnes Animation et Suresnes Information Jeunesse. Cet été, comme l’an dernier, la Ville fera appel à une équipe de nuit de médiateurs afin d’aller à la rencontre des personnes ou des groupes se trouvant sur la voie publique. Elle devrait être pérennisée en 2023.

Responsabilité citoyenne

La municipalité souhaite également renforcer son action de prévention de la récidive et l’accueil de Travaux d’intérêt généraux (TIG) au sein des services municipaux. Cette volonté s’accompagne d’une formation accrue de tuteurs de TIG au sein du personnel communal et d’une diversification des missions, notamment administratives.

Promouvoir la responsabilité citoyenne et lutter contre toutes les formes de violence relève aussi de l’innovation de chaque acteur. Ainsi le pôle Famille et Education de la mairie a-t-il mis en œuvre des ateliers de « co-éducation » pour soutenir les parents et les aider si nécessaire à réintroduire un peu de civisme auprès des enfants. En matière de prévention, la Ville choisit la proximité avec les familles et une politique d’accompagnement à la parentalité volontariste.

Aller vers les jeunes et les accompagner

Parmi les dispositifs de prévention visibles et efficaces, la Ville capitalise sur les chantiers de jeunes mis en œuvre par l’Association du site de La Défense (ASD) avec les acteurs locaux. Les éducateurs spécialisés de l’ASD travaillent à Suresnes auprès de jeunes ou groupes de jeunes en situation de précarité, de marginalisation ou de décrochage scolaire et éducatif, âgés de 11 à 25 ans.

Présents quotidiennement sur le terrain, les éducateurs vont à la rencontre des jeunes qui investissent l’espace public, construisent progressivement une relation de confiance qui permet d’identifier les difficultés sociales de chacun, puis de les accompagner individuellement et par des actions collectives, des séjours éducatifs et également des chantiers éducatifs, comme celui réalisé à Suresnes en 2021 aux Cités-unies.

Récréer de la confiance et un lien

Une relation qui permet d’apaiser les tensions localement avec des jeunes souvent en rupture avec les adultes et les institutions. « L’anonymat permet au départ de rassurer le jeune, puis d’en sortir pour engager des démarches administratives adaptées lorsqu’il sera assez en confiance pour le faire. », explique Anne-Sophie Germain, cheffe de service éducatif à l’ASD.

« Les chantiers permettent de travailler sur l’estime de soi et le désir de s’inscrire dans quelque chose qui va les aider par la suite… Ils permettent aux équipes de l’ASD de renforcer les liens éducatifs avec les jeunes », poursuit Mourad Toussaint, également chef de service à l’ASD. « Souvent, dit-il, ces jeunes n’ont pas les codes sociaux pour pouvoir s’adapter au monde du travail, ni les connaissances techniques, ni l’estime d’eux-mêmes qui pourrait leur permettre de se croire capable de faire telle ou telle chose.»

Bousculer les représentations

« La relation de confiance avec les éducateurs permet aux jeunes de s’engager au sein d’un chantier éducatif, un collectif avec d’autres gens qu’ils ne connaissent pas forcément, qu’ils rencontrent souvent pour la première fois », complète Mourad Toussaint. « Arriver à l’heure, faire le travail demandé, ne pas s’accrocher avec les collègues, les éducateurs ou les encadrants techniques, est simple pour certains, beaucoup plus compliqué pour d’autres, » détaille Anne-Sophie Germain, « mais ces chantiers peuvent les inscrire par la suite dans Aller vers les jeunes et les accompagner un parcours d’insertion. » « C’est une opportunité de participer à quelque chose d’utile à la population de leur quartier. Les jeunes deviennent alors ceux qui aident. C’est valorisant et cela bouscule la représentation que les adultes se font d’eux. » Trois nouveaux chantiers éducatifs sont programmés en juin et juillet près des jardins partagés du tramway Belvédère, puis esplanades Jules Ferry et Merlin de Thionville.

Sécuriser les écoles

Cela fait partie du Contrat de mandat de l’équipe municipale : la Ville va poursuivre, jusqu’en 2026, le déploiement de la vidéoprotection. A ce jour, 85 caméras sont présentes sur la voie publique, dont une nomade. En 2021 de nouvelles caméras ont été implantées rue Worth, avenues du Président Wilson, Edouard Vaillant et Pompidou, ainsi qu’aux abords du gymnase Beltrame.

En 2022, de nouvelles caméras seront installées notamment rues de la Cerisaie, Victor Hugo, des Bochoux, Louis-René Nougier ou encore boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny et aux abords des écoles.

Une aide potentielle pour les enquêtes

Un projet de quatre ans visant la sécurisation des abords des établissements scolaires prévoit en effet la mise en œuvre de 47 nouvelles caméras. La Ville procèdera cette année à l’installation de caméras permettant de visualiser les abords des entrées principales des bâtiments. Si l’objectif premier est la sécurisation des usagers, ce déploiement doit aussi aider aux éventuelles enquêtes.

La vidéosurveillance de manière générale, a permis en 2021 787 demandes d’intervention du Centre de supervision urbaine (CSU) aux forces de l’ordre, alors que 319 réquisitions judiciaires et 141 extractions d’images ont été effectuées. Pour cela, 12 opérateurs et un référent opérationnel et technique de la Police municipale sont mobilisés.

 

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