SANTE, SOYONS SPORT

octobre 2020

Avoir une activité physique régulière, c’est bon pour la santé. Réponses pratiques de professionnels suresnois sur les bénéfices du sport ou d’une activité physique régulière, quel que soit l’âge. (Textes : Marina Bellot, Céline Gazagne, Thierry Wagner)

 

L’activité physique régulière peut protéger d’un large éventail d’affections. « Mais on ne pratique pas les mêmes activités physiques ou sportives et on ne s’entraîne pas avec la même intensité quand on est adolescent ou senior », explique Ismail Ichaoui, enseignant d’activité physique adaptée, notamment au sein de l’association SSL92 (Sport Santé Loisirs 92) créée par le docteur Barizien et Teddy Hamlet de l’hôpital Foch.

D’ailleurs, à quel âge est-on senior ? « Il y a débat sur la question. Certains considèrent qu’on l’est à partir de 50 ans. Pour d’autres c’est plutôt à partir de la retraite », modère le coach sportif qui préfère distinguer pratique sportive et activité physique.
On parle ainsi de pratique sportive pour désigner l’entraînement sportif à haute intensité, dans un club ou une association, visant à préparer à de la compétition. Cette pratique commence souvent dès le plus jeune âge, pendant l’enfance ou l’adolescence, et le pratiquant développe ensuite ses performances et ses compétences.

Pour ce préparateur physique et éducateur sportif Sport Santé Loisirs, l’activité physique, en revanche, peut-être présente dans le quotidien de tout le monde, pour se déplacer, en marchant ou à bicyclette, en montant des escaliers. Elle peut aussi se traduire par une activité de loisir avec un bénéfice pour la santé et l’entretien. « C’est la plus importante pour réduire les pathologies, prévenir les blessures et augmenter son espérance de vie en bonne santé. Le sport peut être un bon complément, mais à partir d’un certain âge, l’entraînement sportif peut être déconseillé à haute intensité. »

La ville de Suresnes accueille sur son territoire plus de 52 associations et clubs sportifs, dans les domaines les plus variés : sports collectifs et individuels, sports de loisirs ou de compétition, activités physiques et sports bien-être. La Ville elle-même propose aux Suresnois, de la naissance à 99 ans, des activités physiques variées et adaptées à chacun et à tous les âges : des séances de psychomotricité proposées aux tout-petits par l’Espace des parents aux ateliers Equilibre en mouvement de l’association Agi-équilibre destinés aux seniors et animés par l’intermédiaire de la Ville, en passant par l’Ecole des sports ou le large éventail d’activités accessible dans les Maisons de quartier.

 

Le sport est un atout pour le bien-être et la santé physique et mentale, à tout âge et quel que soit le niveau de pratique ou la capacité physique.
Amatrice ou amateur de ballon rond ou ovale, de sport de raquette, de cours collectifs, de gymnastique, de fitness, de combat ou d’arts martiaux…
Adepte du calme des séances de yoga, du rythme de la course à pieds ou de l’explosivité des séances de cross-fit, chacun trouvera, au sein des nombreuses associations sportives ou dans l’une des salles de sport de la ville, des activités qui vous permettent de s’épanouir tout en gardant la santé.
Le sport est une politique publique à part entière au même titre que les autres et la ville de Suresnes investit dans des équipements et soutient les clubs et associations dans toutes leurs pratiques : compétition, loisirs,bien-être.
Alexandre Burtin, adjoint au maire délégué au Sport

Quel sport pratiquer et à quel âge, pour rester en forme ?

A tout âge, le sport et l’activité physique ont d’importants effets sur la santé et sa préservation, mais on ne pratique pas le même sport à 20 ans et à 60, et pas avec la même intensité. Suivez le guide.

 

 

Le petit enfant est un sportif de l’extrême

Le mouvement est la base des apprentissages chez l’enfant de 0 à 3 ans. Le bébé va appréhender le monde parce qu’il bouge et explore ce qui l’entoure. Avec son corps, il va entrer en relation avec les gens et les objets, découvrir des textures, des odeurs, des formes…

« De lui-même, l’enfant va tout explorer, grimper, tomber, se relever… C’est naturellement un sportif de l’extrême ! », s’exclame Sophie Menin, psychomotricienne spécialisée dans la petite enfance qui intervient dans les ateliers motricité de l’Espace des Parents. Il faut donc offrir un espace sécurisé à l’enfant pour qu’il puisse développer librement sa motricité, jouer, bouger, lancer… « Monter sur la table, certes c’est dangereux et ça ne va pas être possible, par contre sur le lit ça peut être faisable. Je conseille aussi aux parents de faire sortir au maximum les enfants, de les emmener au parc qui est une mine de découvertes, de les faire marcher au lieu de les mettre dans la poussette ».

De nombreux enfants perdent en endurance faute de bouger assez. A partir de trois ans, toute activité physique est bonne, à partir du moment où elle ne risque pas de bloquer la croissance de l’enfant – la boxe, par exemple – et où il n’y a pas de contre-indications médicales.

Aujourd’hui, les “baby sports” permettent aux enfants de pratiquer en toute sécurité presque tous les sports, le judo adapté par exemple. A Suresnes, il existe une offre large, notamment dans les sections multi-sports comme l’école des sports de Suresnes Sports-Imeps, où ils peuvent découvrir et expérimenter de nombreuses disciplines. « Sortons aussi des stéréotypes de genres, souligne Sophie Menin : toutes les disciplines sont ouvertes aux enfants, filles comme garçons. »

 

 

A l’adolescence, préparer l’avenir

A l’adolescence, l’activité physique aide à contrôler son poids, bâtir des os sains, améliorer sa qualité de sommeil et aussi à augmenter la confiance en soi. Il est recommandé aux enfants de pratiquer une activité physique pendant une heure par jour au minimum. Il est bon d’encourager les enfants à s’essayer à des sports qui leur permettent de développer leurs capacités, comme la natation ou les sports collectifs de balle, toujours plus motivants dans le cadre d’un groupe. Nager ou pratiquer l’athlétisme est aussi un bon moyen de se maintenir en forme et de préserver une bonne image de soi et d’un corps en pleine transformation.

 

Pendant la vingtaine, tout est permis

C’est autour de 25 ans que la forme physique est généralement la meilleure. Développer sa masse musculaire et sa densité osseuse au cours de la vingtaine aide à la conserver plus tard. Il faut d’abord apprendre à connaître son corps. Pour cela, on peut varier les entraînements, multiplier les activités afin d’améliorer ses qualités physiques, travailler l’endurance, la vitesse, la souplesse et la musculation. Toucher un peu à tous les sports permet de varier les plaisirs, mais attention aux risques de blessure lors de pratiques à haute intensité. On peut aussi avoir une activité sans être inscrit dans un club : randonnée, footing, vélo, natation, tout est bon.

 

  Durant la trentaine, compenser la sédentarité

C’est généralement la période où la vie professionnelle et/ou familiale s’intensifient, accompagnée d’une baisse de motivation et de la réduction du temps consacré au sport. C’est aussi l’âge du début de la fonte de la masse musculaire. On ne peut l’éviter mais on peut en réduire l’impact.
Il est important pour cela de conserver une bonne condition cardio-vasculaire et une bonne forme physique et de trouver des astuces pour lutter contre la sédentarité, même au bureau. Si on a poursuivi une pratique sportive depuis le plus jeune âge, il n’y a aucune restriction particulière à la trentaine. Le muscle est toujours là si on l’entretient. Alterner des activités à haute intensité, comme le vélo ou le sprint, et des exercices de faible intensité, ou encore des activités de renforcement musculaire spécifiques pour les femmes après une grossesse. Le yoga et le vélo d’appartement permettent de diversifier les exercices. Si l’on veut se remettre à une activité physique à 30 ans après une interruption de 5 ans, il est souhaitable de pratiquer quelques tests chez un cardiologue avant de reprendre.

 

A la quarantaine, résister à l’embonpoint

A partir de 40 ans, la plupart des gens commencent à prendre du poids, souvent lié à une certaine sédentarité entamée pendant la trentaine. La dépense énergétique est moindre alors que les habitudes alimentaires n’ont, elles, pas changé. Il convient donc de pratiquer des exercices permettant de brûler des calories pour limiter l’accumulation de graisses et inverser la perte de masse musculaire. Cela peut être le moment de commencer un programme de musculation en salle de sport (elles sont nombreuses à Suresnes) pour prévenir les maladies ostéo articulaires, arthroses, ostéoporoses, qui peuvent survenir dans les décennies suivantes.

A cet âge, on peut aussi commencer ou recommencer à courir de manière adaptée à sa condition et en tirer des bénéfices au niveau cardio-vasculaire, respiratoire et de la tonicité musculaire des membres inférieurs. Le Pilates par exemple peut permettre de renforcer les muscles du tronc responsables de la posture et prévenir le mal de dos qui survient souvent passé 40 ans. Sans oublier de continuer la natation. Minimum recommandé : trois fois par semaine, une heure de trois activités différentes, sans forcer.

 

Durant la cinquantaine, rester actif

La cinquantaine correspond souvent à l’apparition des douleurs et à la manifestation de maladies chroniques (diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires…). Le risque de maladies cardiaques augmente, notamment chez les femmes. Que l’on soit sportif ou sédentaire, le corps commence à vieillir et il est recommandé de consulter un cardiologue.

La natation est parfaite pour travailler la coordination, l’endurance et le travail musculaire. Faire de la musculation deux fois par semaine permet de maintenir au mieux sa masse musculaire. Si l’on commence à ressentir des douleurs lorsqu’on court, on recommande des exercices où l’on porte simplement son propre poids, comme la marche rapide, avec des bâtons, pour augmenter son rythme respiratoire et transpirer. On peut aussi essayer de nouvelles activités comme le tai chi chuan ou le Qi gong excellent pour l’équilibre et la relaxation. Gym douce, yoga et Pilates, non traumatisants, peuvent être pratiqués à tout âge. Mais on ne dit pas assez que le yoga est aussi très bénéfique pour les enfants et les adolescents.

 

Pour les seniors, l’activité physique est « le meilleur des médicaments »

Plus on avance en âge, plus on est confronté à une diminution des aptitudes physiques, à des troubles de la marche, et par conséquent à des pertes d’équilibre. « Pour y remédier, une activité physique adaptée – c’est le maître-mot – est le meilleur des médicaments. C’est bon pour la santé sur tous les plans, cela permet tout simplement de maintenir la machine en marche et d’entretenir toutes les capacités », explique Thomas Cerisier, coach à Agi-équilibre. Cette association spécialisée dans l’activité physique des seniors, propose à Suresnes des cours de gymnastique adaptée. Le pratiquant le plus âgé a plus de 90 ans.

« Pour les seniors, il y a un grand intérêt en plus : garder son autonomie le plus longtemps possible, que ce soit dans les tâches de la vie quotidienne ou dans les déplacements ». C’est également un bon moyen pour maintenir les relations sociales, qui plus est dans le cadre d’une activité physique où le lien est stimulant.
En effet, les cours collectifs poussent à rester motivé et à continuer de prendre soin de sa santé de manière ludique. « Restez actifs et restez vigilants à ne pas trop diminuer l’activité physique avec l’âge, sans oublier une bonne hydratation avant, pendant et après » conclut Ismail Ichaoui. « Danse de salon, aquagym, marche peuvent aussi se pratiquer en groupe. Ne jamais arrêter de bouger est essentiel pour rester en bonne santé. »

Merci à nos experts sport-santé pour leur contribution à ce dossier : Ismail Ichaoui, Sophie Menin, Thomas Cerisier et le Docteur Nicolas Barizien.

 

 

La Ville de Suresnes soutient les clubs et associations, le sport de compétition comme les activités de loisirs et bien-être, pour tous les Suresnois, de la petite enfance aux seniors. Plus que le sport pour le sport, ce sont toutes les formes d’activités physiques qui sont aujourd’hui reconnues par le corps médical comme un élément essentiel à la santé. L’activité physique, nous pouvons la pratiquer partout en faisant du sport à la maison, en se promenant en forêt ou tout simplement en privilégiant la marche à la voiture, les escaliers à l’ascenseur. Dans le contexte actuel, où certaines activités et pratiques sportives sont restreintes, il est indispensable de continuer à bouger, cela concourt aussi bien à notre bonne santé physique qu’à notre santé mentale.

Nassera Hamza, adjointe au maire déléguée a la Santé et à la Prévention

Le sport c’est bon pour la sante,
parole de medecin

Docteur Nicolas Barizien, Chef du service Médecine physique et Réadaptation à l’hôpital Foch. Président de la SIFMED Sport Santé

« Dans notre mode de vie urbain, nous avons perdu l’habitude de bouger. Cette sédentarité est à l’origine de ce qu’on appelle les maladies « modernes » comme l’obésité, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le mal de dos. Il est donc logique que l’activité physique améliore l’état des malades, c’est ce que les études scientifiques confirment depuis une décennie.

Fort de ces constatations, j’ai développé dans le service de réadaptation fonctionnelle de l’hôpital Foch un programme d’évaluation de la condition physique des malades débouchant sur un programme de reconditionnement aux efforts de la vie quotidienne. Cet accompagnement s’adresse en particulier aux malades qui s’engagent dans l’épreuve du traitement d’un cancer.
Même les plus âgées d’entre eux bénéficient des bienfaits de cette alliance d’endurance à base de marche active, d’équilibre alimentaire et de gestion du stress. En effet, cette petite « remise en forme » leur permet souvent de garder après l’opération, l’indispensable condition physique nécessaire à leur autonomie que ce soit le retour à la vie professionnelle ou au maintien à domicile.

Mais pour que les bénéfices durent, il faut que ce regain d’activité physique soit régulier, donc plaisant et ludique. C’est pour cela que nous développons des partenariats avec les sections « Sport- Santé » des clubs sportifs suresnois afin que l’activité physique de ces personnes passe du soin au bien-être.
Au cours de l’épidémie de Covid-19, des personnes souffrant de symptômes de Covid long peuvent être évaluées par notre dispositif avec de bons résultats sur l’amélioration de leur condition physique et la diminution de leurs symptômes, permettant la reprise d’une vie la plus normale possible. »

 

 

Carnet d’adresses
Pôle seniors, animation seniors. 12 rue de Verdun, tél. : 01 41 18 18 46

Maisons de quartier

Maison des Chênes, 5 rue du professeur Louis René Nougier, tél. : 01 42 04 75 56

Maison des Sorbiers, 5 allée des Platanes, tél. 01 45 06 64 51

Maison Gambetta, 27 rue Gambetta, tél. : 01 42 09 20 96

Suresnesanimation.net

Espace des parents. 1 av. d’Estournelles de Constant, tél. : 01 41 38 94 70

Point écoute santé, le 2e mercredi de chaque mois au Centre médical municipal, 12 rue Carnot, tél. : 01 86 26 92 40

Service des Sports, 28 rue Merlin de Thionville, tél. : 01 41 18 15 28 ou 01 41 18 15 29

Service Vie associative, 2 rue du Clos des ermites, tél. : 01 41 18 19 42 ou 01 41 18 19 41

Suresnes Sports-Imeps : 28 rue Merlin de Thionville, tél. : 01 42 04 76 96.

Covid-19
Nos clubs sportifs savent s’adapter

Avant même les nouvelles mesures de restriction annoncées en cours de bouclage de ce numéro de Suresnes mag, les associations sportives constataient une érosion de leur nombre de licenciés. Pourtant, les clubs et associations de la ville avaient tous beaucoup préparé la rentrée afin de reprendre leurs activités dans le plus strict respect de consignes sanitaires plus ou moins contraignantes selon le sport ou l’activité physique.
Au centre sportif des Raguidelles, les jeunes handballeurs arrivent masqués et n’enlèvent leur masque que pendant la pratique. A l’appel, tout le monde se lave les mains au gel hydroalcoolique et le ballon est désinfecté entre chaque groupe. Les entrants et sortants ne se croisent pas.
Au gymnase Aubry, le club de gymnastique Les Touristes, a dû faire face à plusieurs problématiques particulières. Parmi celles-ci : un tapis d’évolution non désinfectable avec les produits classiques. « Système D. En attendant une bâche de pratiquable désinfectable commandée par la Ville, nous avons installé une bâche de recouvrement de travaux achetée dans un magasin de bricolage », explique Clotilde Makowski, entraîneure. Deuxième problème, commun à tous les sports en salle : les vestiaires en groupe ne sont pas utilisables pour raisons sanitaires. Le club a donc acheté des bacs en plastique dans lesquels les jeunes gymnastes déposent leurs affaires.
Au gymnase du Belvédère, Suresnes Escalade a réaménagé son mur dès le mois de mai pour faciliter l’espacement entre les grimpeurs. Le club a dû, de ce fait, réduire le nombre d’inscrits par créneau horaire. Du côté de Suresnes Sports Imeps, les activités multisports pour les enfants de 4 à 12 ans affichent complet, avec quelques adaptations : désinfection des mains, arrivée en tenue, chaussures réservées au gymnase et port du masque pour les éducateurs.

 

Football : règles strictes à la JSS

Même au football, la rentrée a été un peu frileuse. « Pour l’instant, notre nombre de licenciés est un peu en baisse sur l’école de foot (enfants de 6 à 11 ans) seulement », indiquait mi-septembre Jean-Louis Brunin, vice-président de la JSS. Tous les dirigeants et bénévoles sont impliqués pour faire respecter les règles sanitaires et les mesures dictées par la fédération française de football. Distanciation physique et port du masque sont de rigueur pour tous au stade Maurice Hubert dès l’âge de 11 ans. On ôte le masque en entrant sur le terrain pendant la pratique. L’accès aux vestiaires, à l’exception des douches, est autorisé mais limité dans le temps et en respectant les gestes barrières. Ils sont aérés et désinfectés entre chaque passage.

 

Les salles de sport se réinventent

Fermées depuis le 28 septembre, les salles proposent du prêt de matériel, des cours en ligne, du coaching individuel, des séances en extérieur… Toutes les idées sont bonnes pour continuer le sport !
Elles n’avaient pas manqué à leurs devoirs depuis l’été pour garantir à leurs adhérents toute la sécurité nécessaire. Fléchage au sol, distanciation, réservations en ligne, offres promotionnelles...« Même si nous avons une grande salle, nous n’accueillons pas plus de 10 personnes en collectif, soit 10m2 par personne », expliquait Enrique Pires du Suresnes Fitness Club.
La salle propose des cours en extérieur : abdos fessiers, yoga, circuit de cardio-training… Et offre en cette rentrée les frais d’inscription. La Galerie Sports Club offre de son côté 100€ sur l’abonnement annuel et a mis sur son site un clip expliquant les mesures sanitaires prises. Machines espacées, bancs à l’entrée de la salle pour éviter l’affluence dans les vestiaires.

Galerie sports club, 36-40 bd. Henri Sellier. www.lagaleriesportsclub.com
Suresnes Fitness Club, 53 rue Merlin de Thionville. www.suresnes-fitness.com
West Club, 4 ter Rue Diderot. www.west-club.fr
Coaching Studio. 9 Rue Etienne Dolet. www.coaching-studio.fr
NKCC Crossfit. 100 Boulevard Maréchal de Lattre de Tassigny. www.nkcc.fr

 

Karaté à distance au KCS

Au Karaté Club suresnois, on suit les protocoles mis en place par la Fédération qui permettent d’enlever les masques sur le tapis et de travailler deux par deux. « Certains exercices peuvent s’effectuer sans trop aller au contact, avec des distances un peu plus grandes, et on garde le même adversaire pendant toute la séance », explique Pinault, professeur ceinture noire 5e dan du KCS. Les enfants, dans les rangs du club (la pratique des moins de 18 ans est restée autorisée après le 28 septembre), arrivent déjà en tenue, mais, comme partout, de vestiaires pour l’instant. Mains et pieds sont désinfectés au gel et on porte son masque partout dans l’enceinte du gymnase sauf sur le tapis où il perturberait l’oxygénation pendant l’effort.
Contact : pascal.pinault@orange.fr

 

Dernière minute
◗ De nouvelles restrictions gouvernementales et préfectorales ont imposé la fermeture des gymnases aux plus de 18 ans. Depuis le lundi 28 septembre, les adultes n’ont plus accès aux gymnases et aux salles de sport. Mais la pratique des mineurs reste autorisée.

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