HANDICAP : VIVRE MIEUX A SURESNES

décembre 2022

  • Dossiers
  • HANDICAP : VIVRE MIEUX A SURESNES

De nombreux acteurs publics, privés et associatifs contribuent au quotidien à ce que les Suresnois vivant avec un handicap puissent vivre dans leur ville comme ils le souhaitent. En 2022, comme depuis 20 ans, la ville de Suresnes s’engage à travers la Charte Ville Handicap précisant les principes et les mesures concrètes à mettre en oeuvre pour l’inclusion au quotidien.

Soucieuse d’améliorer toujours la prise en compte des besoins des Suresnois vivant avec un handicap, la Ville transforme sa Commission communale pour l’accessibilité en une instance plus participative et renouvelle sa Charte Ville Handicap. La Ville accentue, de manière transversale, sa politique du handicap au sein des différents domaines de la vie quotidienne des Suresnois : information, transports, mobilité, accessibilité, logement, travail, éducation, culture, vie à domicile, vie sociale… « Une ville plus inclusive, c’est aussi une ville qui sensibilise toute sa population aux différentes situations de handicap (moteur, sensoriel, psychique, cognitif, mental), dont l’inconscient collectif ne retient le plus souvent que l’image de la personne en fauteuil ou avec un chien guide d’aveugle. Nous nous efforçons de faire évoluer les représentations du handicap et favoriser l’inclusion, » explique Florence de Septenville, adjointe au Maire déléguée aux Seniors, à l’Accompagnement social et au Handicap. C’est dans cet esprit que la Ville a soutenu sans réserve le projet d’habitat inclusif de l’Unapei 92.

 

3 155 Suresnois avaient un droit ouvert auprès de la Maison départementale pour les personnes handicapées en 2021 (6,4 % de la population)

12 millions de Français sont concernés par le handicap

80 % des handicaps sont invisibles

141 places de stationnement réservées aux titulaires de la carte mobilité inclusion (CMI) stationnement à Suresnes

+ de 90 % des points d’arrêt de bus aménagés et accessibles aux personnes utilisatrices de fauteuil roulant

 

Suresnes : une politique RH volontariste
Depuis 2008, la ville de Suresnes s’est engagée en tant
qu’employeur en faveur de l’intégration et de l’accompagnement
des personnes vivant avec un handicap, à travers une politique
volontariste en matière de recrutement, de formation, d’actions
de sensibilisation et de reconnaissance, en interne, du statut de
travailleur handicapé. Sous l’impulsion de Béatrice de Lavalette,
adjointe au Maire déléguée au Ressources humaines, la Ville compte
aujourd’hui parmi les employés communaux 9,69 % d’agents vivant
avec un handicap, au-delà du seuil légal de 6 %.

LA COMMISSION COMMUNALE
POUR L’ACCESSIBILITE
S’OUVRE AUX SURESNOIS

Parmi ses engagements du mandat 2020-2026, la municipalité a souhaité créer un « Conseil Ville et Handicap » afin de recueillir la parole et les besoins des Suresnois concernés.

L’accessibilité est un enjeu social, économique et individuel : l’objectif est de permettre à chacun de comprendre l’espace (son environnement, sa ville), de s’y intégrer (avoir accès à un emploi, fréquenter les
commerces) et d’interagir (participer à la vie de la cité, échanger). Le Maire Guillaume Boudy et son adjointe déléguée au Handicap, Florence de Septenville, ont choisi d’ouvrir la Commission communale pour l’accessibilité (CCA), en permettant à un collège de Suresnois vivant avec un handicap et à leurs aidants mais aussi à des représentants des conseils de quartier d’y siéger.

La CCA c’est quoi ?

Cette instance de concertation et d’échange a pour mission de dresser régulièrement le constat de l’état d’accessibilité de la ville (voirie, bâtiments, transports, espaces publics, offre de logements accessibles…) afin d’adapter les services publics et les actions menées, en fonction des besoins identifiés. Présidée par le Maire, elle est composée d’élus municipaux, d’associations intervenant dans le domaine du handicap, de représentants d’établissements médicosociaux et de représentants des autres usagers. Elle prend en compte tous les types de handicap.
Après appel à candidature, 10 Suresnois en situation de handicap ou un membre de leur famille ont rejoint la CCA. Ils pourront participer à des groupes de travail en faisant part de leurs attentes, de leurs besoins et des difficultés rencontrées au quotidien. De même ils réfléchiront aux actions à mener autour de différentes thématiques : l’accessibilité des services, les sports, les loisirs, l’accès à la santé, la communication adaptée, les actions de soutien aux aidants…
Six membres de conseils de quartier volontaires ont, eux-aussi, rejoint la Commission communale pour l’accessibilité pour faire remonter les besoins ressentis au sein de leur quartier en termes d’accessibilité et de problématiques de déplacement. Leur rôle sera aussi de transmettre les informations en tant qu’ambassadeurs au sein des quartiers. “

 

« Maman d’un enfant porteur d’autisme, je suis aussi référente handicap pour le 92 dans le cadre de la mission Handisolidaire de l’entreprise où je travaille, Phone Régie. C’est donc à double titre que j’ai porté ma candidature quand j’ai appris que la Ville souhaitait intégrer des Suresnois porteurs de handicap ou des proches à la CCA. En tant que citoyenne investie, avec des convictions fortes sur ces sujets- là et ayant, du fait de mon parcours personnel et professionnel, mesuré tout le travail qu’il reste à faire, c’était une évidence de me proposer pour participer aux réflexions de cette commission. Une démarche participative qui sort du schéma institutionnel classique.

J’aimerais que l’on puisse travailler sur la sensibilisation au handicap à l’école et sur les spécificités du handicap psychique. »

Rébecca Khemiri

 

Depuis longtemps à Suresnes nous allons au-delà de notre obligation de traitement de l’accessibilité de la voirie et des établissements communaux recevant du public, même si nous ne ferons jamais assez sur ce sujet. Etre territoire inclusif signifie aussi animer le réseau des acteurs de terrain, agir de manière coordonnée tous ensemble et donner la parole aux personnes vivant avec un handicap et à leurs proches.
Florence de Septenville, adjointe au Maire déléguée au Handicap

La Charte Ville Handicap SUSCITE L’ADHESION

En 2001, Suresnes signait sa première charte « Ville Handicap » avec 8 associations afin de marquer son engagement pour l’intégration des personnes vivant avec un handicap et rendre la ville plus accessible et inclusive, et de garantir un même accès pour tous à l’information, aux droits, à la santé et à la vie sociale.
Vingt ans plus tard, les objectifs de la Charte ont été réévalués et actualisés et le nombre de ses signataires élargi. « Nous voulions bien sûr réunir les acteurs du champ du handicap, les encourager à travailler ensemble mais c’est déjà ce qu’ils font au quotidien. A présent, nous souhaitons mobiliser d’autres acteurs qui, eux, n’ont pas de mission handicap, pour qu’ils s’engagent à faire évoluer un peu la société, le regard sur le handicap, améliorer l’inclusion et la prise en compte du handicap dans différents domaines », explique Florence de Septenville, adjointe au Maire, déléguée au Handicap.

Un engagement concret
Parmi les signataires, les clubs d’entreprises Sup Entrepreneurs et Suresnes Business Club, Suresnes Information Jeunesse ou l’Ifac, côtoient ainsi l’Unapei 92, l’hôpital Foch, la CPTS (communauté professionnelle territoriale de santé), l’INSHEA, l’association Cécile Sala et le comité départemental handisports (liste non exhaustive). Tous s’engagent à participer au déploiement de la politique handicap de la Ville dans les différentes thématiques et notamment celles qui les concernent directement : mobilité, logement, accès à l’information, à la vie sociale, enfance, jeunesse et parentalité, emploi.
De nouvelles thématiques complètent et « actualisent » la nouvelle charte signée en octobre dernier, notamment l’accès aux droits, à la santé et aux soins des personnes vivant avec un handicap et la sensibilisation de la population à leurs problématiques quotidiennes.

 

FACILE A LIRE ET A COMPRENDRE

Faciliter l’accès à l’information signifie qu’elle soit claire, simple et adaptée. Le Facile à Lire et à Comprendre (FALC) est une méthode qui a pour but de traduire un langage classique en langage compréhensible par tous (personnes vivant avec un handicap, dyslexiques, qui maîtrisent mal
le français…). Différents services de la ville vont être accompagnés dans cette démarche afin de rendre les supports de communication administrative (demandes d’états-civils, de passeports…) plus accessibles et compréhensibles par tous. Exemples de ressources FALC : les fiches Santé BD de l’association Coactis Santé, les fiches de la CNSA décrivant les prestations à destination des personnes vivant avec un handicap.

En s’adressant en première intention aux personnes déficientes intellectuelles, le FALC rend service au plus grand nombre : des phrases courtes, claires, adaptées et illustrées. Il s’agit d’une grande avancée dans le domaine de l’information, issue de la loi du 11 février 2005 portant sur l’accessibilité de TOUT par TOUS. La municipalité est soucieuse aujourd’hui de mettre ses informations à portée de tous.
Véronique Rondot, conseillère municipale en charge du Handicap

Santé et handicap
la CPTS au travail

Décloisonner les différentes professions de soin et faciliter l’accès aux soins sont deux vocations de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) qui a vu le jour à Suresnes à l’initiative des acteurs de santé suresnois (maison de santé des Chênes, mairie, hôpital Foch, DAC92). L’association a aussi mis en place un groupe de travail sur l’accès aux soins des personnes vivant avec un handicap, copiloté par la Ville et réunissant des partenaires d’établissements médico sociaux de Suresnes, des associations, des Suresnois concernés par le handicap, un pharmacien, une ergothérapeute et la responsable du service social de l’hôpital Foch. Leur objectif est de réfléchir et de mettre en oeuvre les moyens d’améliorer l’accès aux soins des Suresnois vivant avec un handicap.

Premières actions
La signature par la Ville, le 15 juin 2022, de la charte Romain Jacob marque un point de départ pour agir conjointement avec la CTPS et l’hôpital Foch. Le groupe de travail réunissant la CPTS et la Ville s’appuie sur la charte Romain Jacob pour réfléchir aux actions concrètes qui pourront être dupliquées par tous les professionnels de santé libéraux de Suresnes. La CPTS, la Ville et l’hôpital Foch ont déjà lancé la réalisation de podcasts à leur intention pour répondre aux questions : Qu’est-ce que le handicap ? Quelles sont les différentes formes de handicap ? Qu’est-ce que la charte Romain Jacob ? Quelles sont les ressources à Suresnes ? Comment remplir un certificat médical destiné à la Maison départementale de personnes handicapées (MDPH) ? La formation et l’information des professionnels de santé est le point de départ pour améliorer l’accès aux soins des patients vivant avec un handicap. La CPTS ambitionne d’assurer ce rôle de relais.

La charte Romain Jacob
Pascal Jacob, dont le fils Romain était polyhandicapé, préside l’association Handidactique qui porte la charte Romain Jacob au niveau national. Charte qui comprend 12 recommandations sur lesquelles les signataires s’engagent en matière d’accès aux soins.

Le baromètre Handifaction
Il s’agit d’un questionnaire composé d’une vingtaine de questions simples destiné à évaluer l’accès aux soins des patients vivant avec un handicap. Chaque patient concerné est invité à remplir ce questionnaire à l’issue de ses rendez-vous avec un professionnel de soin, pour indiquer les difficultés rencontrées, ce qui pourrait être amélioré, ou pour signaler un refus ou un abandon de soin.

 

 

 

Streetco
SE FACILITER LA VILLE

Des entreprises locales se penchent sur  la question des déplacements des personnes vivant avec un handicap et des personnes à mobilité réduite.L’application Streetco, née à Boulogne-Billancourt,
est un GPS piéton collaboratif qui permet de trouver des itinéraires bis quand surviennent ponctuellement des obstacles sur certains trajets identifiés.
Le Suresnois Richard Cocquart, graphiste indépendant, a adopté l’application Streetco depuis 3 semaines. « Je souffre d’une neuropathie périphérique diagnostiquée il y a deux ans, qui m’empêche désormais de marcher normalement et génère des pertes d’équilibre. Je dois me déplacer en fauteuil roulant manuel. Aller simplement à la boulangerie peut devenir une épreuve du combattant dès lors qu’apparaissent des travaux sur une rue, un trou ou des barrières, une sortie de chantier qui s’éternise, des encombrants ou simplement des poubelles non rentrées sur un trottoir dont on ne peut descendre. C’est le cas le plus fréquent. Cela peut complexifier et rallonger considérablement un trajet, surtout dans une ville aussi pentue que Suresnes », confie-t-il.
Sur le conseil de la Mairie, Richard Cocquart a téléchargé l’application Streetco sur son smartphone. Elle permet de signaler facilement un obstacle en prenant une photo géolocalisée et propose alors un itinéraire de remplacement. Elle tient compte également des obstacles permanents, comme des escaliers ou une rue à forte pente par exemple. « A chaque sortie un obstacle nouveau peut se présenter : un scooter mal garé, un vélo ou une trottinette laissés sur le trottoir… Plus nous serons nombreux à le renseigner, plus le système sera utile et efficace. C’est gratuit pour les utilisateurs. Un concept citoyen intéressant ».

 

Le monde de l’entreprise doit aussi se soucier d’inclusion

L’association de chefs d’entreprises et dirigeants de petites structures Sup entrepreneurs a rejoint les signataires de la charte Ville Handicap de Suresnes. « Le rôle de Sup entrepreneurs est à la fois d’accompagner les entrepreneurs dans la création et le développement de leur activité, mais aussi dans leur développement plus personnel et humain. Travailler, grandir ensemble, dans un esprit d’entraide positif », explique Maxime Joiris, vice-président du club d’entrepreneurs qui compte près d’une centaine d’adhérents de Suresnes et des communes voisines. De fait, les ateliers mensuels proposés aux membres abordent des thématiques qui intéressent le dirigeant pour son activité « business », et d’autres sur son positionnement personnel, sa réflexion vis-à-vis de son métier, sa relation aux autres… « Lorsque le service Vie économique de la mairie nous a parlé du renouvellement de la Charte Ville Handicap, il nous est apparu pertinent et évident, en tant qu’association d’entrepreneurs vivant dans l’éco système suresnois, de pouvoir adhérer et de nous engager sur les valeurs portées par la charte. Particulièrement sur la partie « insertion dans l’emploi », » poursuit l’entrepreneur. « C’est un sujet de plus en plus débattu dans la société et les entreprises quelle quesoit leur taille ne peuvent y être étrangères. »

Accueillir des salariés vivant avec un handicap
L’association entend sensibiliser ses membres à l’accueil d’un salarié en situation de handicap et les accompagner dans leurs démarches d’embauche. « Nous allons nous mettre en quête d’intervenants pour un atelier en rapport avec le handicap en 2023. Beaucoup de structures existent à Suresnes et il y a aussi forcément des choses à faire avec elles. Etudier comment se rapprocher des ESAT pour mieux connaître et promouvoir leurs prestations auprès de nos membres. Sup entrepreneurs a déjà intégré la Commission communal pour l’accessibilité. Le point de vue du monde de l’entreprise compte », conclut Maxime Joiris.

 

Un long chemin

Leader sur le marché de l’assurance auto en ligne, Direct Assurance a engagé depuis plus de
dix ans une politique active en matière d’inclusion et d’emploi des personnes handicapées.

« Un long chemin. » C’est ainsi que Sandrine Le Coat, responsable de la mission Handicap créée en 2011 par Direct Assurance, décrit l’évolution des mentalités en matière de handicap au travail.
L’entreprise, installée à Suresnes, a fait de l’inclusion l’un de ses chevaux de bataille. « Cela se traduit par des engagements formalisés dans des accords d’entreprise qui encadrent nos pratiques, mais aussi par de nombreuses actions sur le terrain pour sensibiliser nos collaborateurs, nos managers, nos élus… », indique Ellen Desurmont, directrice des Ressources humaines. Le sujet reste pourtant sensible : « On le sait, certains collaborateurs ont encore des craintes ou des préjugés sur l’impact du handicap sur le travail. Et, dans le même temps, on estime qu’une trentaine de collaborateurs handicapés ne se déclarent pas RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), ce qui leur ouvrirait pourtant des avantages sociaux mais aussi spécifiques à Direct Assurance. »

Se sentir en confiance
L’objectif de ce travail de sensibilisation est donc double : faire changer le regard sur le handicap et permettre aux salariés concernés de se sentir en confiance. Aujourd’hui, sur 600 collaborateurs à Rennes et Suresnes, 33 sont déclarés. « Cela permet d’anticiper les besoins, souligne Sandrine Le Coat. Cette année, 7 d’entre eux ont ainsi bénéficié d’un aménagement ou d’une adaptation de poste. »
Autre sujet crucial : le recrutement. Direct Assurance était à 3,32 % d’emploi de personnes handicapées en 2021 et prévoit d’atteindre les 4,34 % cette année, se rapprochant ainsi de l’objectif légal de 6 %. « Une belle progression, fruit de notre travail sur le long terme », commente Sandrine Le Coat, tout en soulignant les difficultés persistantes : « Le recrutement est encore compliqué car il existe de grosses disparités dans l’accès des personnes handicapées aux études longues. Nous travaillons avec des associations pour encourager les jeunes à poursuivre leurs études. Il faut faire changer les mentalités pour que nous, qui recrutons sur des postes qualifiés, puissions faire « matcher » les deux mondes. »

L’HABITAT INCLUSIF
TREMPLIN VERS L’AUTONOMIE

Des studios destinés à des jeunes vivant avec un handicap seront bientôt proposés à Suresnes. Ils bénéficieront aussi d’un accompagnement vers l’autonomie. Un projet mené avec l’Unapei 92 et qui s’inscrit dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt du conseil départemental des Hauts-de-Seine.

Le projet d’habitat inclusif qui devrait voir le jour au deuxième semestre 2023 destiné à des jeunes de 18 à 30 ans vivant avec un handicap qui souhaitent quitter le domicile de leurs parents pour acquérir plus d’autonomie et devenir acteur de leur vie. « Le public que nous visons à Suresnes sont des jeunes en activité de travail et disposant de la RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), mais il
s’agira de leur premier logement en dehors du foyer parental. L’idée de cette première expérience
de vie en logement autonome est d’apprendre à s’organiser dans un appartement, notamment pour la vie quotidienne (repas, courses, hygiène, organisation des loisirs et temps libres, prendre soin de soi…). Un de
nos travailleurs sociaux sera à leurs côtés », détaille Corinne Le Fur, directrice du pôle
Jeunesse et Inclusion de l’Unapei 92.
Pour cet accompagnement, un espace de vie partagé est nécessaire. Ainsi, l’espace loisirs seniors Verdun sera mis à disposition par la ville de Suresnes pour des temps collectifs en soirée avec l’association
gestionnaire. Ces jeunes accéderont ainsi à un logement inséré dans la vie de la cité (en centre-ville) tout en étant accompagnés et sécurisés par ce mode d’habitat inclusif.

 

L’Esat Cité-jardins garde le rythme

La troupe de danse inclusive Tempo! montera sur la scène du théâtre de Suresnes Jean Vilar en juin 2023 pour présenter son premier spectacle du même nom Tempo! dont le public suresnois a pu apprécier un extrait lors de son passage à Voyez comme on danse en juin dernier. Cela fait 18 mois que les 12 travailleurs de l’Esat Cité-jardins ont commencé leur formation de danseur.
Ils travaillent avec beaucoup d’enthousiasme et de persévérance afin de présenter un projet de qualité, ambitieux, conçu par Kathy Mépuis, fondatrice et directrice artistique de l’association La Possible échappée.
Situé avenue Jean-Jaurès à Suresnes, l’établissement de travail protégé Ateliers Cité-jardins accueille 70 travailleurs avec handicap âgés de 18 à 60 ans. Ils se répartissent dans différents ateliers au service des entreprises et des collectivités : conciergerie d’entreprise et de quartier ouverte aux particuliers, blanchisserie-repassage, conditionnement-mise sous pli, mise à disposition de personnel sur site.
Une équipe pluridisciplinaire assure l’encadrement et apporte un accompagnement adapté.
esatcitejardins.fr

Qui solliciter à Suresnes

■ Le CCAS (Centre communal d’action sociale)
Information, orientation, aide à l’ouverture des droits (notamment dossier MDPH) et accompagnement social des Suresnois vivant avec un handicap.
7/9 rue du Mont-Valérien
01 41 18 16 00
handicap@ville-suresnes.fr

 

 

■ Stationnement en voirie
Le stationnement de surface est facilité pour les personnes titulaires d’une carte mobilité inclusion (CMI) stationnement. Pensez à vous faire enregistrer auprès de la Maison du Stationnement,
32 rue Carnot.
01 58 47 55 30
voirie-suresnes.fr

ET AUSSI
■ Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)
2 rue Rigault à Nanterre
01 41 91 92 50
mdphenligne.cnsa.fr/mdph92

Une liste des associations spécialisées dans le domaine du handicap est consultable sur le
site de la Ville. Vous pouvez la demander par e-mail à l’adresse suivante :
handicap@ville-suresnes.fr

Partagez l'article :