CIVISME ET DEVOIR DE MEMOIRE

mai 2023

Suresnes, c’est un esprit village, synonyme de proximité et de convivialité. Cela repose sur le respect, la courtoisie, le civisme de chaque habitant. C’est la responsabilité de la Ville de transmettre ces valeurs et d’en expliquer le sens.

Chaque année, au Mémorial de la France combattante, l’on commémore l’appel du 18 juin du général de Gaulle,
en présence du président de la République.

 

« On peut mettre beaucoup de choses derrière les termes civisme et citoyenneté », estime Yoann Lamarque, adjoint au Maire délégué à la Sécurité, la Prévention, l’Action mémorielle, les Manifestations patriotiques, et au Civisme. « Former et sensibiliser aux droits et devoirs de chacun, du plus jeune âge à l’âge adulte, peut prendre de nombreuses formes », poursuit-il. A Suresnes, qui porte l’héritage historique lié au Mont-Valérien, cela commence par se souvenir. Une école a été dernièrement baptisée Joséphine Baker, et le collège Jean Macé sera officiellement renommé Hubert Germain ; deux figures de la Résistance aux parcours inspirants. La première est entrée au Panthéon en 2021, le second, ultime membre de l’ordre des Compagnons de la Libération, repose à présent dans la crypte du mémorial de la France combattante au Mont-Valérien. La Ville cultive le devoir de mémoire comme un pilier du vivre ensemble et de la citoyenneté. De même, trois fois par an, elle organise une très officielle et émouvante cérémonie d’accueil dans la nationalité française au cours de laquelle le Maire remet personnellement aux nouveaux Français suresnois leur décret de naturalisation.
« Nous sommes très attachés à déployer tout ce qui peut se faire pour renforcer la citoyenneté, fixer un cadre, donner des repères, des valeurs, notamment à destination de la jeunesse. Cela pour bien se comporter dans la société. Parce que le civisme s’apprend et les règles du vivre ensemble ne sont pas innées », explique Yoann Lamarque. Les manifestations patriotiques voient, elles, les membres du conseil communal de la jeunesse et les scouts prendre part aux cérémonies aux côtés des associations d’anciens combattants. Le lien de la Ville déjà très fort avec l’armée se revivifie sous l’impulsion du Maire Guillaume Boudy, avec les classes de défense, une préparation militaire marine et le parrainage de la Flottille 12F.

Promouvoir la responsabilité citoyenne
La Ville a également mis en place une réserve citoyenne communale. Des Suresnois de bonne volonté qui ont du temps et des compétences, se mettent à disposition de la Ville pour des missions bénévoles. Ils ont été notamment sollicités pour le centre de vaccination covid mis en place par la Ville. L’équipe municipale souhaite « remettre le citoyen au coeur de la vie de la cité ». Un citoyen responsable de ses actes et qui peut aussi s’exprimer à travers la démocratie participative développée dans de nombreux domaines.

 

3 QUESTIONS A

Yoann Lamarque, Adjoint au Maire, délegué à la Sécurité, la Prévention, l’Action mémorielle, les Manifestations patriotiques, au Civisme

Comment aborde-t-on les questions de citoyenneté avec les jeunes ?
Les enfants ont besoin de bonnes bases pour consolider leurs apprentissages et on dit souvent qu’ils sont comme des éponges. Dès le plus jeune âge, ils peuvent intégrer ce que sont les valeurs de la République, de civisme, d’engagement pour la société. Il ne s’agit pas d’imposer un cours d’éducation civique. Il faut trouver des thématiques pédagogiques, ludiques et amusantes, pour leur faire prendre conscience qu’ils appartiennent à un collectif, qu’on est citoyen dès le plus jeune âge. Nous travaillons par exemple à un passeport du civisme qui prendrait la forme d’un carnet remis aux écoliers et reposerait sur un parcours avec des missions à réaliser sur des thématiques variées (devoir de mémoire, sensibilisation à internet, humanitaire, solidarité, environnement…) Nous avons également des projets de rallye citoyen pour les jeunes ou encore des demi-journées citoyennes dans la forteresse du Mont- Valérien, en partenariat avec le 8e RT et l’ONAC-VG.

Cela passe-t-il aussi par le devoir de mémoire ?
Nous y tenons beaucoup, et d’autant plus que Suresnes est une ville de Mémoire dont le Mont-Valérien est l’un des hauts lieux nationaux. La citoyenneté chez les jeunes passe elle aussi par un regard sur notre passé, savoir d’où l’on vient et garder à l’esprit les évènements tragiques et douloureux pour éviter qu’il ne se reproduisent. Le devoir de mémoire assure l’héritage laissé par nos aînés et le partage des valeurs de celles et ceux qui ont défendu notre nation. C’est par le souvenir de leurs actions que chacun prend conscience du devoir de citoyen. Nos associations d’anciens combattants entretiennent cette précieuse mémoire collective. Victor Hugo avait ces mots : « Les souvenirs sont nos forces. Quand la nuit essaie de revenir il faut allumer les grandes dates, comme on allume les flambeaux. »

La Ville souhaite contribuer à raffermir le lien armée-nation. Pourquoi ?
L’armée est garante de l’un des trois principes de la République : notre Liberté. Nos militaires et les personnels civils qui oeuvrent au sein de ses services nous défendent et nous protègent, certains mettant parfois leur vie en danger pour que nous puissions vivre tranquillement. Il est important que la population et les jeunes en particulier s’en souviennent et les connaissent. Ainsi nous souhaitons raviver le lien entre l’armée, ses soldats et la Nation qui s’est distendu avec la disparition du service militaire. Et peut-être susciter des vocations. C’est pourquoi nous avons créé un parrainage avec la Flottille 12F.
Dès la rentrée, nous accueillerons une préparation militaire de la marine et enfin une deuxième Fort Race organisée de concert avec le 8e régiment de transmissions basé dans la forteresse du Mont-Valérien.

SURESNES, TERRE DE MEMOIRE

Citoyenneté et devoir de mémoire se conjuguent à Suresnes. Ils participent de la cohésion de la société, pour que chacun se sente pleinement appartenir à une nation, une histoire commune.

 

Le Mont-Valérien, passeur de mémoire

Se souvenir du passé, honorer ses acteurs, pour ne plus revivre les heures sombres et tragiques. A Suresnes, où 5 associations d’anciens combattants sont actives, le Mémorial du Mont-Valérien, dirigé par Jean-Baptiste Romain, est un passeur de mémoire hautement symbolique, notamment à destination des jeunes.

Principal lieu d’exécution de l’armée allemande sur le territoire français pendant la Seconde Guerre mondiale, le Mont-Valérien a été choisi après la guerre par le général de Gaulle pour honorer la mémoire des Morts pour la France de 1939 à 1945. Il y a inauguré le Mémorial de la France combattante le 18 juin 1960. « Ces hommes, assassinés parce qu’ils étaient résistants condamnés à mort ou otages, juifs et communistes, sont autant de rappels de notre histoire et firent naturellement de ce site un Haut lieu de la mémoire nationale », rappelle Jean-Baptiste Romain, directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) dans les Hauts-de-Seine qui gère notamment le Mémorial du Mont-Valérien.

Un parcours émouvant
En 2022, plus de 30 000 visiteurs ont pu appréhender l’organisation de la répression, saisir la diversité des engagements et comprendre les processus de construction mémorielle de la Seconde Guerre mondiale. Le Parcours du souvenir permet de suivre le chemin de ceux qui allaient être fusillés, de la chapelle dont les murs gardent encore la trace des graffitis gravés par des condamnés, à la clairière, lieu des exécutions. Il permet de comprendre ce que fut la répression allemande, la collaboration française, et quel était le parcours de ces « amoureux de vivre à en mourir », pour reprendre les termes de Louis Aragon dans l’Affiche rouge(*).

(*) Poème hommage aux 23 membres des Francs-tireurs partisans – Main d’oeuvre immigrée fusillés en 1944 au Mont-Valérien. Dix d’entre eux étaient représentés sur une affiche de propagande allemande placardée dans toute la France occupée : l’Affiche rouge.

Le Mont-Valérien est ouvert au public tous les jours, sauf les 1er janvier, 1er mai, 15 août, 1er novembre et 25 décembre, ainsi que lors des cérémonies associatives.
Les visites, uniquement guidées, sont gratuites.
D’une durée d’1h30 environ, elles s’effectuent tous les jours, sur réservation sur mont-valerien.fr.

 

 

3 QUESTIONS A

Jean-Baptiste Romain, directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) dans les Hauts-de-Seine qui gère notamment le Mémorial du Mont-Valerien.

Quel est votre rôle ?
Administrer et entretenir le site et assurer les missions historiques et de mémoire. L’esplanade de la France combattante et la crypte perpétuent la mémoire nationale quand la clairière, un des principaux lieux d’exécution durant la Seconde Guerre mondiale, relève de la mémoire intime. Cette mission mémorielle est la raison d’être de ce lieu pour donner des clefs de lutte pour que cela ne se reproduise plus. Une dernière  dimension de notre action est politique puisque nous accueillons tous les ans la commémoration de l’appel du 18 juin du général de Gaulle présidée par le président de la République.
Et ce n’est pas tout…
Nous assurons aussi une programmation scientifique et culturelle : publications, podcasts, concerts, lectures de lettres de fusillés ou projections de films. Sans oublier l’accueil des groupes et des scolaires. Les visiteurs peuvent consulter des archives sur place.
Les jeunes sont-ils un public important ?
La jeunesse est notre public principal. Nous nous adressons notamment aux classes de CM2, 3es, 1ères et Terminales en leur proposant une programmation en lien avec leurs études. Nous espérons par ailleurs leur donner envie de revenir en dehors du cadre scolaire.

LE MEMORIAL EN CHIFFRES

439 classes accueillies en 2022

11500 visites d’élèves

31000 visiteurs au total

Memorial Day au cimetière américain, le 28 mai

Le cimetière américain de Suresnes et son mémorial honorent la mémoire, l’engagement et le sacrifice de plus de1500 victimes américaines tombées sur le sol français durant les des deux guerres mondiales. L’exposition « Faces of Suresnes » dévoile les visages de ceux commémorés au cimetière suresnois. Le dimanche 28 mai 2023 à 14h30, la population de Suresnes est invitée à participer au Memorial Day, cérémonie annuelle de commémoration américaine qui rend hommage à tous les combattants tombés pour la liberté.

Memorial Day, 28 mai – Exposition « Faces of Suresnes », du 29 mai au 1er juin
Cimetière américain, 323 boulevard Washington

L’histoire par ceux qui l’ont vécue
Ginette Kolinka au collège Hubert Germain

Ginette Kolinka et Laurent Rabès
au collège Hubert Germain, le 1er avril.

 

Transmettre pour qu’on n’oublie pas. La Seconde Guerre mondiale est au programme des élèves de troisième et tous sont allés voir le film Simone au Capitole avec leur classe. Ginette Kolinka, survivante du camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau, est venue un samedi matin d’avril témoigner au collège Hubert Germain, à l’invitation du principal Laurent Rabès. Elle faisait partie du même convoi que Simone Veil. Durant 3 heures, les élèves suresnois ont pu écouter son récit et poser de nombreuses questions. Un témoignage poignant de cette infatigable ambassadrice de la mémoire de la Shoah qui, a 98 ans, a demandé à chaque jeune de devenir « les petites graines de la mémoire », qui grandiront quand les derniers survivants ne seront plus là.

 

Les associations patriotiques et d’anciens combattants à Suresnes

Ces associations sont les témoins des événements passés et perpétuent le devoir de mémoire.
Comité suresnois du souvenir, président : Bruno Durigon
Fnaca (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) Suresnes, président : Jacques Allard
UNC (Union nationale des combattants) Suresnes, président : Thierry Bellesoeur
Souvenir français Suresnes, président : Claude Guy
FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) Suresnes, président : Raymond Hanser

 

Lorsque l’on m’a proposé de devenir porte drapeau de l’UNC, il était naturel pour moi d’accepter. Dans un premier temps ce devait être provisoire, puis j’ai finalement continué. Je suis ancien militaire et des amis sont morts pour notre pays. Il ne faut pas les oublier. Perpétuer la mémoire doit aussi permettre d’éviter des retours en arrière. C’est une forme de vigilance, nous ne
sommes pas à l’abri. »
Fabrice Marmitte, 60 ans, porte drapeau de l’Union nationale des combattants

RENFORCER LE LIEN ARMEE-NATION

La Ville a la volonté de revivifier le lien armée-nation, notamment avec le 8e régiment de
transmissions à Suresnes, pour redonner du sens aux valeurs républicaines. C’est aussi la
vocation du parrainage de la Flottille 12F auquel la Ville a souhaité donner une dimension
pédagogique, que le maire, Guillaume Boudy, définit comme « une chance pour nos
jeunes de vivre autrement leur citoyenneté. »

La Flottille 12F est une unité de combat de l’aéronautique navale française créée en 1948 dont la mission principale est la chasse/interception. Première unité aérienne au monde à avoir été équipée de Rafale Dassault, c’est aussi, avec ses « soeurs » les Flottilles 11F et 17F, la seule unité aéronavale au monde à mettre en oeuvre une capacité d’attaque nucléaire, dans le cadre de la Force aéronavale française. Basée depuis 1968 à Landivisiau (Finistère), elle regroupe 170 personnes et 10 avions Rafale du porte-avions Charles de Gaulle. Première étape de ce parrainage, un partenariat avec la classe défense du collège Hubert Germain (anciennement Jean Macé).

La classe défense c’est quoi ?
A Suresnes il en existe deux, au lycée Paul Langevin et au collège Hubert Germain. Ce dispositif consacre un engagement pour les valeurs de la République, la connaissance de ses institutions et de la défense et un travail sur la transmission du flambeau de la mémoire. Au collège Hubert Germain, la classe de 4e concernée a noué dans ce cadre-là un partenariat avec la Flottille 12F. Initié en septembre, ce lien se matérialise sous forme d’échanges épistolaires et la classe a pour projet une visite sur la base de Landivisiau au mois de juin.
« C’est enthousiasmant pour les élèves, se réjouit Laurent Rabès, principal de l’établissement. Ces hommes sont un modèle d’engagement. Nous espérons bien pouvoir rencontrer prochainement ces pilotes, mécaniciens, ingénieurs, météorologues… » Pierre-Yvain Arnaud, professeur d’histoire et  géographie qui a initié le projet avec son collègue Olivier Pingal, dresse la liste des avantages de cet échange : « C’est battre en brèche des a priori mutuels alors que l’Education nationale et l’armée sont deux grands services publics qui défendent des valeurs communes. C’est l’occasion de faire des rencontres riches sur le plan humain comme sur celui de la connaissance ou de découvrir des métiers. » En mai, une délégation de la Flottille participera à l’inauguration du nouveau nom du collège rebaptisé officiellement Hubert Germain, dernier des Compagnons de la Libération, qui repose désormais au Mont-Valérien.

3 QUESTIONS A

Guillaume Le Rasle, Commandant de la Flottille 12F

Comment se concrétisent vos échanges avec les élèves du collège ?
A rebours des clichés, nous leur apportons des connaissances sur l’armée, la marine et des dizaines de métiers très divers. Nous pouvons servir d’objet d’étude concret dans diverses matières : sciences, maths, histoire-géo… Et puis tout simplement leur raconter ce que c’est une flottille qui envoie des Rafale dans les airs à partir d’un porte-avions.
On a du mal à imaginer que des enfants puissent apporter quelque chose à des hommes et des femmes tels que vous ?
4 à 6 mois de l’année, nous sommes en mission et on a beau y être habitués, c’est parfois difficile et toujours très intense. Ces échanges, par mail, par courrier ou vidéo interposés permettent de garder un lien avec la réalité, avec le reste du monde, avec les Français, dont la protection est la raison d’être de nos actions. Les questions de ces collégiens, leur regard, leur intérêt nous sortent de notre routine et nous rappellent que ce que l’on fait est exceptionnel. Cela nous permet de prendre du recul et de relativiser certaines de nos difficultés. Ce dialogue nous apporte un équilibre. Pour les fêtes nous avons reçu des cartons de cartes de voeux de la part des jeunes Suresnois, cela fait chaud au coeur.
Pensez-vous avoir un rôle de transmission de valeurs ?
Cela me semble évident. Nous sommes une incarnation de ce que signifie s’engager pour servir des valeurs et protéger un pays. Nous sommes des gens comme ces jeunes, nous avons des familles comme eux, ils connaissent nos prénoms, nous ne sommes pas des personnages de fiction.

 

A Suresnes, les jeunes s’engagent dans la vie locale

Renforcer le lien social, le sentiment de respect et de convivialité peut passer par l’implication dans la vie locale, quel que soit l’âge et ce, même pour les plus jeunes. A Suresnes, il existe de multiples dispositifs, certains portés par la Ville, d’autres issus d’initiatives citoyennes, qui donnent l’occasion aux jeunes de s’engager. Le Conseil communal de la jeunesse (CCJ), accompagné par le service Jeunesse, porte de très nombreuses actions : solidarité, devoir de mémoire, participation aux actions de la Ville.
Les associations comme le Celije ou les collectifs solidaires des Chênes et de la Cité-jardins mobilisent de nombreux jeunes autour de leurs projets. Enfin, la Ville a élargi la composition des conseils de quartier, afin de donner envie aux jeunes adultes de participer.

 

 

 

Paroles de scouts de Suresnes

Les scouts et guides de France sont un mouvement catholique de jeunesse et d’éducation populaire. L’association est ouverte à tous, sans distinction de nationalité, de culture, d’origine sociale ou de croyance. Le jeune Wael, scout depuis quelques mois à peine, confie ses impressions. « On forme un groupe de jeunes qui font des activités. On peut partir en camp, on dort alors dans une tente qu’on a montée soi-même, on peut même allumer un feu et préparer la nourriture. Les scouts nous transmettent des valeurs. Pour moi, c’est la fraternité, l’amitié, l’entraide, le partage et la protection de la nature. » A Suresnes, on retrouve les jeunes scouts en porte-drapeau lors des cérémonies mémorielles, comme Marion, 12 ans : « C’est mon devoir en tant que scoute d’honorer la mémoire de ceux qui ont combattu pour la liberté ».
sites.sgdf.fr/suresnes-abbe-pierre
rg@sgdfsuresnes.fr
Il existe également à Suresnes une association de Scouts unitaires de France. Pour les contacter, utiliser le formulaire de contact sur www.eglise-suresnes.org/scouts-unitaires-de-france

 

 

Découvrir la Marine avec la préparation militaire

En septembre 2023, la Ville crée une préparation militaire marine (PMM). Cette préparation s’adresse aux jeunes de 16 à 21 ans, diplômés ou non, souhaitant découvrir la Marine nationale et plus généralement le monde maritime. La PMM est un stage de découverte du milieu militaire et maritime qui se déroule en 2 temps. Une première période échelonnée axée sur l’apprentissage du milieu militaire et maritime, la pratique du sport et de l’entraînement aux exercices de sécurité ou de secours (découverte de l’organisation de la Défense, apprentissage de l’ordre serré, formation à la conduite des embarcations à moteur…). La seconde période se déroule dans un port militaire durant les vacances scolaires pour visiter différents bâtiments et embarquer à bord de l’un d’eux.
Pour y participer : avoir entre 16 et 21 ans au mois de septembre, être recensé et être de nationalité française.
Pour s’inscrire : www.demarches-simplifiees.fr/commencer/dossier-de-candidature-pmm

 

 

 

Exposition RESISTER !
La médiathèque accueille du 13 au 18 juin l’exposition Résister ! réalisée par le Musée de l’Ordre de la Libération à partir d’archives.
Cette exposition relate le combat mené par ceux et celles qui, par leur engagement précoce et total dans la Résistance et dans la France libre entre 1940 et 1945, ont été nommés les Compagnons de la Libération par le général de Gaulle.
Deux figures emblématiques de Suresnes, Hubert Germain et Berty Albrecht, seront ainsi mises à l’honneur dans cette exposition.

 

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