Lever de rideau en septembre

août 2022

Un opéra atypique, un conte revisité, de grands airs de Mozart et une mise en scène lumineuse… Les spectacles de rentrée du Théâtre de Suresnes Jean Vilar sont à l’image de sa programmation empreinte de diversité

Le Crocodile trompeur, Didon et Énée

Chaussures de ski, lustre à pampilles, tapis rouge et plante verte : un bric-à-brac lyrique fabriqué à partir de l’opéra d’Henry Purcell, Didon et Enée. La mise en scène signée Samuel Achache et Jeanne Candel aborde le détraquement de la passion et repose sur des matériaux non lyriques. Cet opéra fabriqué est joué par des musiciens pas classiques et des chanteurs qui sont en fait des acteurs et il séduit, que l’on soit spécialiste de l’opéra ou pas.

Vendredi 23 septembre à 20h30

 

Les Femmes de Barbe-Bleue

La curiosité n’est pas forcément un vilain défaut. Sur scène, les femmes tuées par Barbe-Bleue racontent comment elles ont été séduites puis piégées, ne pouvant plus s’enfuir. Où l’emprise se nourrit de l’ambiguïté d’un désir, navigant entre terreur et jouissance.
Y voir un appel à conquérir notre liberté et à réinventer l’amour. La direction de l’écriture collective et la mise en scène sont assurées par Lisa Guez.

Vendredi 30 septembre à 20h30

Grands airs d’opéra

Il s’agit du premier grand concert de la saison avec l’Orchestre atelier Ostinato. Son directeur et chef d’orchestre Jean-Luc Tingaud propose d’explorer les plus grands opéras de Mozart. L’on retrouve dans ce voyage au cœur de l’œuvre du maître de Salzbourg des extraits de la Flûte enchantée et son merveilleux fantastique, de Don Giovanni et sa séduction frissonnante et des Noces de Figaro et leur folle journée. Ils sont interprétés par la soprano Marianne Croux et le baryton Timothée Varon.

Dimanche 2 octobre à 17h 

Cendrillon

Cette re-création théâtrale de Joël Pommerat, célèbre pour ses mises en scène épurées, mystérieuses et drôles, aborde pourtant un sujet sombre : la mort. A travers l’histoire d’une jeune femme qui, après la disparition de sa mère, se promet de ne jamais cesser de penser à elle plus de cinq minutes, l’auteur et metteur en scène évoque avec humour et délicatesse le deuil, le désir de vivre, le pouvoir de l’imagination et les mensonges des adultes.

Jeudi 6 et vendredi 7 octobre à 20h30/ atelier jeu théâtral avec un comédien de la troupe le 1er octobre

 

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La réponse est au bout de ce lien : theatresuresnes.fr/quel-spectateur-etesvous.

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