La Suresnoise Caroline Garois-Baltaïan vient de publier son premier album de bande dessinée. Le dessin, elle pratique depuis toujours, griffonnant déjà sur ses cahiers d’écolière, mais c’est dans un grand groupe d’assurance qu’elle a démarré sa vie professionnelle après un master II en assurance, mettant de côté le dessin.
« J’avais peur de ne pas y trouver ma place», confie-t-elle. Elle décide néanmoins il y a 3 ans de partager parallèlement son univers à travers un compte Instagram (@ankinoush), illustrant avec humour les aléas du quotidien au travail et dans la sphère privée. Encouragée par un public enthousiaste à transformer l’essai sur papier, elle se lance à raconter l’histoire de ses personnages phares sous forme de bande dessinée.
Rencontré lors d’un salon de la BD, le patron des éditions Un Point c’est tout lui propose immédiatement un contrat. Le résultat a pour titre Mami’fluenceuse. Toute ressemblance… On y retrouve le personnage d’Ani, 28 ans, en burn out du fait de mauvais choix professionnels, qui décide de démissionner et retrouve sa grand-mère Yvette, 98 ans. Celle-ci va lui proposer un changement de cap radical. Ensemble, elles se lancent dans une aventure du 21e siècle, entre rire, larmes et réseaux sociaux.
Caroline Baltaïan, alias Ankinoush, diminutif d’Ankinée, son deuxième prénom arménien, a elle-même quitté son employeur dernièrement pour faire de sa passion son métier: dessin de presse, illustrations, travaux dans le cercle privé, livres pour enfants…
Membre de l’association des artistes de Suresnes depuis un an, elle a déjà vendu deux des trois tableaux qu’elle a exposés lors du salon des artistes en décembre dernier à la salle des fêtes.
T.W.
Mami’fluenceuse, Ankinoush, éditions Un Point c’est tout www.comexpo2a.fr/pages/mami-fluenceuse.html