VIOLENCES A L’EGARD DES FEMMES : en parler pour mieux agir

décembre 2018

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À Suresnes, le réseau des acteurs en charge de l’aide aux victimes de violences coordonne ses actions depuis plusieurs années.

Le 25 novembre était « Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes » déclarée par les Nations Unies. À l’occasion de cette journée, la Ville de Suresnes a organisé une conférence à destination des professionnels et des associations sur le thème « Quelles prises en charge pour les victimes et pour les auteurs de violences conjugales ».

Les participants se connaissaient bien car les services municipaux, les associations et le commissariat agissent ensemble au quotidien en matière de violences au sein du couple, comme le confirme Émilie Moreau, à la tête du commissariat de Suresnes et l’une des référentes départementales des violences conjugales : « Il est essentiel que chacun des acteurs connaisse parfaitement les missions et les champs d’actions des autres. L’action des associations pour accompagner les victimes dans leurs démarches, les encourager à déposer plainte afin de libérer leur parole est une étape essentielle, tout comme un accompagnement à la fois social, juridique, psychologique, mais aussi en matière d’hébergement ».

La Maison pour la vie citoyenne et l’accès au droit est la structure de référence à Suresnes pour la prise en charge des victimes de violences et la mise en œuvre des actions de prévention. La Police se concentre sur l’enquête et les investigations permettant de révéler des infractions pénales pouvant faire l’objet de condamnation.

Beaucoup de victimes n’ont pas conscience que ce qu’elles subissent est puni par la loi.

 

« Des enquêteurs ont été formés au recueil de la parole, au traitement de ces procédures judiciaires toujours sensibles dès lors qu’elles touchent au milieu intrafamilial et aux enfants. Ils orientent systématiquement les victimes vers les associations ou les services compétents.»

Encore faut-il avoir connaissance des différentes formes de violences conjugales à savoir physiques, sexuelles, psychologiques et économiques. Services municipaux, associations, police contribuent à la diffusion de cette information dès le plus jeune âge, comme dernièrement au sein des lycées Paul Langevin et Louis Blériot où la ville a organisé une représentation théâtrale suivie d’interventions associatives dans les classes.

« La mission de prévention est capitale pour identifier les violences conjugales, précise la commissaire, beaucoup de victimes n’ont pas conscience que ce qu’elles subissent et supportent est puni par la loi. En cas d’agression physique, faire le 17 est une priorité.» Famille, amis, voisinage, chacun peut agir en cas de doute.

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