Voyager dans l’espace avec Thomas Pesquet, aller à la rencontre des animaux sauvages du Grand Nord, méditer au bord du lagon de Tahiti… Voici quelques-unes des expériences que propose la start-up suresnoise VR4GOOD. Lancée en 2020 par deux associés issus du monde de la production télévisuelle, elle est spécialisée dans un secteur au potentiel très prometteur : la réalité virtuelle (abrégée VR, pour Virtual Reality). « L’immersion virtuelle a un pouvoir incroyable, elle nous déconnecte totalement et nous emmène ailleurs, souligne Thomas Levassor, l’un des deux fondateurs. Nous avons eu l’idée de mettre ce pouvoir au service de publics dits « empêchés » en amenant tous ces contenus magnifiques à des gens qui ne sont plus en contact avec le monde, en hôpital, en clinique ou en maison de retraite. » Une opération en partenariat avec l’Opéra national de Paris a par exemple permis de faire vivre aux résidents d’une quarantaine d’Ehpad une expérience immersive inédite grâce à des extraits d’opéras et de ballets spécialement conçus pour le format VR.
« On a constaté que les bienfaits pour l’utilisateur sont immédiats et personnels mais aussi générateurs de liens : vivre cette expérience commune donne envie d’en discuter, d’échanger ses impressions, bref de partager », se réjouit Thomas Levassor.
Totalement autonome et livrée clé en main, la solution proposée par la start-up ne nécessite ni connexion internet, ni tablette ou ordinateur : « vous mettez le casque sur votre tête, vous appuyez sur le bouton de démarrage et vous entrez dans un monde immersif », résume Thomas Levassor.
Lutter contre la douleur et l’anxiété
L’utilisation est aussi simple que le résultat est saisissant : dès les premières secondes, grâce à la qualité des images à 360 degrés, le spectateur est happé par l’univers dans lequel il est plongé, oubliant totalement la réalité qui l’entoure. Une puissance qui intéresse de plus en plus la science. « De plus en plus d’études très sérieuses montrent que la réalité virtuelle peut être utilisée dans le traitement de la douleur ou de l’anxiété, indique Thomas Levassor. Nous commençons en ce moment à l’hôpital Georges Pompidou une étude en oncologie sur l’utilisation de nos expériences pour lutter contre la douleur physique post opératoire. S’il est démontré que le patient peut ainsi avoir moins recours aux opioïdes, ce sera une avancée incroyable : cela permettra de limiter le recours aux médicaments addictifs. »
Convaincus des infinies possibilités de développement de la VR, les désormais quatre associés de VR4GOOD entendent continuer à oeuvrer pour démontrer ses multiples bienfaits et en faire bénéficier le plus grand nombre.
vr4good.fr
