VIOLENCES FAITES AUX FEMMES: LE DEVOIR D’AGIR

novembre 2019

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Du 8 novembre au 5 décembre, le service Vie citoyenne et accès au droit propose une série d’événements dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Du 8 novembre au 5 décembre, le service Vie citoyenne et accès au droit propose une série d’événements dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Pour les professionnels qui interviennent dans les domaines de la santé, du social, de l’éducation, et qui travaillent auprès des enfants et des familles, la Ville propose des actions de sensibilisation mais surtout des formations, l’objectif étant de mieux détecter, mieux accueillir, mieux accompagner les victimes.

L’engagement de la Ville se concrétise aussi auprès du public, à qui sont ouverts des conférences, des expositions ainsi qu’un groupe de parole. Des rendez-vous sont programmés pour les lycéens et l’exposition réalisée par des élèves du lycée Blériot sur le thème « Femme(s), la lutte contre les violences sexistes » est présentée à la médiathèque, « car nous avons la conviction que la lutte contre les violences faites aux femmes passe par l’éducation et la construction d’un esprit critique », affirme Gunilla Westerberg-Dupuy, adjointe au maire déléguée aux Droits des femmes et à la Maison pour la vie citoyenne et l’accès au droit.

C. G.

Les grandes lignes du programme

➜ EXPOSITIONS
◗ Du 12 au 25 novembre : « Mourir d’aimer », par
Karine Branger, au Centre médical municipal
Raymond Burgos et dans le hall de l’hôtel de ville.
◗ Du 19 au 22 novembre : « Femme(s), la lutte contre les violences sexistes », par des élèves du
lycée Louis Blériot, à la médiathèque.

Vernissage le 19 novembre à 18h30.

➜ CONFÉRENCES
◗ « Violences conjugales et intrafamiliales faites aux femmes en situation de handicap »,

le 14 novembre à 14h, salle multimédia de l’esplanade des Courtieux.

◗ « Quand les violences conjugales concernent une femme sur dix en France », animée par le Centre
d’information sur les droits des femmes et des familles 92 (CIDFF),

le 28 novembre à 15h, Espace des parents (1 avenue d’Estournelles de Constant).

◗ « Violences conjugales : du système maltraitant à l’impact des violences sur les enfants » animée par Linda Tromeleue, docteur en psychologie clinique, avec la participation de l’association l’Escale solidarité femmes,

le 29 novembre à 9h30, salle de cinéma du centre de loisirs des Landes.

➜ GROUPE D’ÉCHANGES
◗ « Soutien à la parentalité : quand la violence conjugale met en péril l’enfant et le lien parental »,
animée par une psychologue et une juriste du Centre d’information sur les droits des femmes et
des familles 92 (CIDFF),

le 5 décembre à 15h, Espace des parents.

Informations et programme complet sur suresnes.fr et auprès du service Vie citoyenne et accès au droit, Tél. : 01 41 18 37 34

2 QUESTIONS

IMAN KARZABI

Chargée de mission à l’Observatoire régional des violences faites aux femmes, au Centre francilien pour l’égalité femmes-hommes Centre Hubertine Auclert*.

Suresnes mag : Les communes sont-elles en mesure de contribuer à la
lutte contre les violences faites aux femmes ?
Iman Karzabi : Les collectivités doivent considérer cette question comme une priorité d’action publique et y dédier des moyens nécessaires, d’autant plus que la loi de 2014 inscrit cette problématique dans les champs d’action obligatoires d’une collectivité. Les communes ont pour atouts la proximité avec la population, une bonne connaissance du territoire et de ses spécificités, et donc une réponse et des dispositifs plus adaptés.
S.M. : Que peut-on dire sur ce qui est entrepris par la ville de Suresnes  quels sont les points forts des actions mises en place ? 
I.K. : Suresnes est l’une des villes les plus engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Île-de-France. Son action est globale, avec la mise en place des permanences d’accompagnement spécialisées pour les victimes, le financement des bons de taxi pour aider les victimes à se rendre
aux urgences médico-judiciaires pour faire la constatation de leurs blessures, la formation et la sensibilisation des professionnel-le-s et la mise à disposition de logements pour l’hébergement des victimes.

La Ville a concrétisé ces actions à travers le Contrat de mobilisation et de coordination contre les violences sexistes et sexuelles, qu’elle a été la première Ville de la région à signer le 1er juillet dernier, en partenariat avec les services de l’État (Police, Éducation nationale), les professionnels de santé Hôpital Foch, Agence régionale de la santé), les services sociaux et les associations spécialisées.

Ce qui est important, c’est qu’en parallèle Suresnes mène une politique active contre les inégalités femmes-hommes, qui sont à la racine des violences faites aux femmes, par exemple à travers des sensibilisations après des jeunes, ce qui permet d’inscrire l’action sur le long terme pour prévenir les violences.

*Le Centre Hubertine Auclert a pour mission d’accompagner les collectivités dans leurs politiques
de lutte contre les violences faites aux femmes grâce à des formations, des guides, des espaces
de partage de bonnes pratiques.

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