Réduire à 3% la part des déchets textiles incinérés. On mesure alors l’immense intérêt de les déposer dans une borne de tri. Mieux, le terme textile est à prendre au sens large puisqu’aux textiles, au linge de maison et aux vêtements, l’on peut joindre des accessoires comme les chaussures ou les sacs à main, sans oublier doudous et peluches. Seule obligation : les mettre dans un sac plastique fermé, qu’ils soient propres et secs et les chaussures liées par paires.
Une seconde vie
Que deviennent-ils alors ? Le traitement des déchets est confié à un prestataire, Ecotextile, qui agit avec Refashion, l’éco-organisme de la filière. La plus grosse part, 60 %, est revendue sur le marché international ou national, 22 % sont transformés en chiffons d’essuyage qui sont revendus à des industries diverses et 15 % effilochés. Transformés alors en feutrine, ils prendront la forme de couverture de déménagement ou d’isolants dans le secteur du bâtiment. Quant aux 3 % restants, c’est le reliquat qui part en incinération. Sans oublier qu’avant de les déposer en borne il existe d’autres solutions, comme la revente, en dépôt-vente ou sur internet, sans oublier le don, à des associations ou des ressourceries. Vingt-neuf bornes sont implantées à Suresnes, réparties sur toute la commune. En 2022, elles ont permis de collecter 156 tonnes de textiles.
➜ Liste des bornes sur refashion.fr/citoyen/fr/point-dapport
3 kg
de textile sont déposés en moyenne en borne chaque année par chaque Français
25
bornes à Suresnes
15
tonnes collectées
Le saviez-vous ? Il n’y a pas que les bornes !
Des collectes sont également organisées lors d’événements comme les vide-greniers de la Ville. Elles permettent de récupérer les invendus des exposants mais chacun peut y déposer ses textiles.
