Au cœur du quartier Liberté, un lieu lumineux, ouvert et bienveillant a ouvert ses portes en février dernier. Bienvenue au Trait d’union, qui accueille tous les parents en quête d’accompagnement, de conseil, ou simplement d’un temps pour eux, avec ou sans leurs enfants.
Ici, tout est pensé pour que les familles se sentent comme chez elles. « Toute l’équipe est très sympathique, accueillante, souriante… », témoigne Angélique, l’une des mamans qui fréquentent assidûment la structure.
Avec le Cocon, qui accompagne les futurs et jeunes parents, le Trait d’union compose la Maison des familles de Suresnes, pensée comme un lieu ressource à destination de toutes les familles (lire ci-dessous).
L’objectif : « élargir l’offre de service et créer une continuité, depuis le désir d’enfant jusqu’à la fin de l’adolescence, explique Blandine Barucq, la directrice du Trait d’union. Le lieu a également été pensé pour permettre aux habitants de ce secteur d’avoir accès à des activités près de chez eux. Il répond à un vrai besoin dans le quartier. »
« Avant, nous devions prendre la voiture pour aller au Cocon tandis que nous venons ici à pied en cinq minutes ! », confirment Alexandre et Lucille, parents de Daniel, 20 mois. Une aubaine pour ces habitants du quartier Liberté : « Nous venons dès que possible, témoigne Alexandre. Ici, l’environnement est totalement adapté, et on peut échanger avec des professionnels et des parents pendant qu’il joue. » « Non seulement Daniel progresse au contact des autres enfants, mais cela nous permet en plus de voir les interactions qu’il crée avec eux », complète Lucille.
Prendre du recul
Pour Angélique, qui fréquente tout autant le Cocon que le Trait d’union, il existe une véritable complémentarité entre les deux structures. « Après le Covid, le Cocon m’a permis de reprendre une vie sociale », témoigne cette mère au foyer de deux enfants, Nathanaël et Donovan, 13 mois et 3 ans et demi. Aujourd’hui, elle trouve du soutien au Trait d’union grâce aux entretiens individuels avec Sharone Omankoy, chargée de projet et d’animation. « En ce moment, la situation est très conflictuelle avec ma belle-fille de 13 ans, qui est en pleine crise d’adolescence, témoigne Angélique. Les deux entretiens avec Sharone m’ont permis de me libérer de tout ce que j’avais en moi. Elle me conseille, me soutient, m’apaise. »
Pour les parents d’adolescents S’adresser spécifiquement aux parents
confrontés aux bouleversements de cette période charnière qu’est l’adolescence est l’une des vocations premières du Trait d’union.
« Ces rendez-vous sont des temps d’écoute et d’échange qui permettent aux parents de prendre du recul, de s’autoriser à mettre des mots sur leurs émotions et d’identifier leurs ressources, indique Sharone, conseillère conjugale et familiale de formation. Nous nous appuyons par ailleurs sur les espaces qui existent à Suresnes et orientons les parents si nécessaire vers des structures telles que le Service Information Jeunesse (SIJ) ou le médiateur familial. »
Une manière de mettre en commun les multiples ressources qu’offre la Ville pour permettre un accompagnement le plus adapté et efficace possible.
