LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

novembre 2020

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En 2020, Suresnes toujours mobilisée

En juillet 2019, Suresnes était la première ville en Ile-de-France et la deuxième en France à signer avec l’Etat le contrat de mobilisation et de coordination contre les violences sexistes et sexuelles. En 2020, bien que perturbée par la crise sanitaire due au coronavirus, la mise en oeuvre du plan d’actions prévu par ce contrat a continué.

Les militants des droits des femmes ont choisi en 1981 la date du 25 novembre comme journée de lutte contre la violence, en mémoire des trois soeurs Mirabal, militantes brutalement assassinées sur les ordres du président de la République dominicaine, Rafael Trujillo (1930-1961). En 2020, à Suresnes, une partie des actions prévues, auprès du grand public notamment, ont été annulées. Mais l’engagement de la ville de Suresnes, activement mobilisée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, continue.

Ainsi, la Ville invite les professionnels à participer à une journée de formation le 24 novembre. En raison du confinement, cet événement a été maintenu mais adapté et se déroulera en visioconférence. Prochainement, en réunissant les partenaires qui accompagnent les victimes de violences conjugales, elle activera une cellule de suivi des situations individuelles qui permettra de mobiliser les ressources en faveur des victimes, en fonction de leur problématique.

Ces deux initiatives font partie du plan d’actions prévu au contrat de mobilisation et de coordination contre les violences sexistes et sexuelles signé avec l’Etat en juillet 2019, impliquant la Préfecture des Hauts-de-Seine, l’Académie de Versailles, le Département, le procureur de la République de Nanterre, l’Agence régionale de la santé, l’hôpital Foch les associations L’Escale, le CIDFF et l’Adavip 92.

Le PAD, lieu incontournable

De nombreuses actions sont déjà engagées et continuent d’être renforcées. Suresnes intervient particulièrement auprès des jeunes à travers des actions de prévention, directement dans les établissements scolaires. Régulièrement, la Ville propose des actions de formation et sensibilisation aux professionnels qui sont en contacts avec les victimes (hôpital Foch, agents d’accueil, centre médical municipal, pharmaciens, etc.).

Enfin, différentes initiatives sont régulièrement mises en place pour les victimes de violences. Le Point d’accès au droit (PAD) en est l’expression la plus tangible. Les associations qui reçoivent, accompagnent, informent et orientent y assurent des permanences : CIDFF, Escale, Adavip, APCE. La Ville a aussi des dispositifs très concrets comme les bons taxis (dont l’obtention est désormais facilitée en s’adressant au PAD), l’accompagnement vers l’emploi et le logement.

 

 

Les numéros d’urgence

◗ Police Secours : 17
◗ Services d’urgence dans l’Union européenne : 112
◗ Service d’aide urgente (SAMU) : 15
◗ Sapeurs-pompiers : 18
◗ Pour les personnes sourdes ou malentendantes victimes ou témoins d’une situation d’urgence, afin de solliciter l’intervention des services de secours (en remplacement des 15, 17, 18) : 114

 

Les structures d’accompagnement et de prise en charge

◗ Maison pour la vie citoyenne et l’accès au droit : 01 41 18 37 36 ou 01 41 18 37 34
28 rue Merlin de Thionville. Ouverte uniquement sur rendez-vous. La plupart des permanences sont maintenues durant le confinement. Les personnes ayant déjà un rendez-vous seront informées s’il se déroulera au sein du PAD ou à distance par téléphone. Ne pas se déplacer sans avoir été appelé au préalable.
◗ Violences femmes info : 39 19 (anonyme et gratuit)
◗ Femmes victimes de violences 92 : 01 47 91 48 44
◗ commentonsaime.fr : chat anonyme, sécurisé et gratuit ouvert 7 jours sur 7 pour les jeunes.

 

Une permanence pour les auteurs de violences

Depuis février 2020, le CIDFF 92 (centre d’information sur les droits des femmes et des familles) a ouvert une permanence psychologique à destination des auteurs de violences conjugales condamnés à faire une obligation de soins. L’objectif est de traiter les violences conjugales et d’accompagner l’auteur vers le désengagement de la violence. L’enjeu du soin est d’offrir les conditions de possibilité d’une mise en mots, d’une mise en représentations et d’un travail de liaison.
Il s’agit également de mettre en lumière l’échos des violences passées subies qui souvent hante encore ces hommes. Déconstruire l’association amour / violence, remettre le sujet au centre de son histoire, le familiariser à ses symptômes pour qu’il ne les subisse plus mais ait la capacité de les identifier, lui permettre de trouver les moyens de se désengager de la violence… Autant d’objectifs que cherche à atteindre le dispositif.
CIDFF des Hauts-de-Seine Nord, tél. : 01 71 06 35 50. 71 rue des Fontenelles, 92000 Nanterre.

Site internet : hautsdeseine-nord.cidff.info
Numéro pour les auteurs de violences (anonyme et gratuit) : 08 019 019 011

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