Fleurs durables. Les jardiniers troquent, chaque fois que c’est possible, les plantes éphémères contre des plantes vivaces (appelées aussi pérennes) : elles restent en place plusieurs années, refleurissent tous les ans, certaines ont un feuillage permanent et elles se développent si bien qu’il est possible de les diviser pour les replanter.
Toujours plus d’arbres. C’est une priorité car ils sont les meilleurs pourvoyeurs de fraîcheur. A Suresnes on arrive à en planter une centaine chaque année. En 2023, les arbres suresnois vont gagner en autonomie et en naturel avec l’arrêt de la taille en rideau (sauf côté bâtiments). Autres nouveauté, on multiplie les essences (savonniers, chênes, magnolias, prunus, tulipiers, gleditsias, euodias, liquidambars, érables, parrotias…) y compris pour les alignements, pour favoriser la biodiversité. Et l’on taille en dehors des périodes de nidification, sous la haute surveillance de la LPO (ligue de protection des oiseaux).
Verdir la ville. Apporter du végétal chaque fois que c’est possible. Le service Parcs et jardins travaille étroitement avec le service Voirie. Dès qu’une rue fait l’objet de travaux, des espaces verts sont créés. Dernièrement cela a été le cas quartier Ecluse-Belvédère (rues Benoît Malon et Carnot), quartier Liberté (rues Burgod et Ferber), quartier République (rues des Meuniers, des Moulineaux, Georges Appay). Très prochainement le square Ferrié, actuellement fermé pour travaux, retrouvera un aspect plus naturel, faisant la part belle aux nouveaux arbres et à la récupération des eaux pluviales. Bientôt, une partie du square Saint-Vincent (Cité-jardins), deviendra un verger.
Economiser l’eau. En matière d’utilisation de l’eau pour ses espaces verts, Suresnes est exemplaire. C’est simple, on n’en utilise presque plus. Chaque nouvel aménagement est conçu de telle sorte que les eaux de pluie s’écoulent vers les plantations, ce qui présente un triple avantage : l’eau retourne vers les nappes phréatiques et pas dans les réseaux d’assainissement donc moins d’eau à traiter avant de la renvoyer dans le circuit potable. On arrose uniquement au cas par cas les plantes qui en ont besoin, ainsi que la pelouse centrale du parc du Château. Pour les arbres, seuls ceux nouvellement plantés sont arrosés jusqu’à leur complète adaptation et seulement si besoin, grâce à des sondes qui permettent de connaître les besoins.
En 2015, la Ville a mis en place un système de cuves de récupération des eaux pluviales afin de limiter la consommation d’eau de ville : à la Cité-jardins, une énorme cuve de 100 000 litres est utilisée pour l’arrosage des arbres (il faut une année de pluie pour la remplir et elle n’est jamais vide). Une seconde cuve est située dans le bas de Suresnes. Elles permettent d’économiser chaque année 800 m3 d’eau potable.