C’est difficile à croire mais le mois de février marque aussi le retour de la chenille processionnaire.
En janvier et février, ce nuisible a accroché ses nids aux arbres, facilement identifiables : ce sont de grosses touffes blanches de forme plus ou moins rondes. Elles sont ainsi protégées du froid jusqu’à la fin de l’hiver.
A compter de février et jusqu’en avril, elles en descendent en colonies. Il faut alors être extrêmement vigilants car les petits poils de la chenille se détachent sous l’action du vent ou d’un contact et sont très irritants : ils sont responsables de réactions allergiques (plaques rouges, cloques, démangeaisons intenses et sensation de brûlures durant quelques heures voire quelques jours, chocs anaphylactiques dans les cas les plus graves…). Les risques sont plus importants pour les enfants et pour les animaux.
Les plus vulnérables sont les chiens, qui peuvent souffrir de lésions à la langue, truffe et muqueuses, oedèmes, étouffements, réactions allergiques…
Se protéger
• Ne pas s’approcher
• Ne pas passer sous un arbre où se trouve un nid
• En cas de nid sur le domaine privé, prévenir le bailleur, sur le domaine public, prévenir la mairie. Dans l’intérêt de tous, il est fortement recommandé aux particuliers d’enlever les nids de processionnaires qui
se trouvent sur leur domaine.
• Se laver les mains chaque fois que l’on revient d’une sortie à l’extérieur
• Laver les fruits et légumes qui viennent du jardin
• En cas de contact : appeler un médecin.
➜ Pour la présence d’un nid sur le domaine public, téléphoner au service Parcs et jardins 01 45 06 77 26.