En raison du contexte sanitaire, cette plénière était un peu particulière, avec une partie seulement des participants réunis à la mairie, les autres derrière un écran chez eux. Etaient présents le maire Guillaume Boudy, Frédérique Laine, adjointe déléguée à la Jeunesse et Isabelle de Crécy, adjointe à la Démocratie participative, ainsi que les responsables du CCJ, dont sa coordinatrice Julie Robert et les rapporteurs de chaque commission pour présenter les projets.
De très nombreux élus municipaux ont suivi cette réunion en visio avec attention. Après avoir été accueillis par Guillaume Boudy, les enfants ont pris la parole à tour de rôle pour présenter les projets des cinq commissions : environnement et citoyenneté ; humanitaire et solidarité ; arts et culture ; sport, santé et prévention ; communication.
Une promotion ultra motivée
Ce mandat entamé à l’automne n’échappe pas aux contraintes imposées par l’épidémie due au coronavirus. Les membres du CCJ ne peuvent pas, ou très peu, se retrouver pour échanger, imaginer et bâtir leurs projets. Mais ils maîtrisent parfaitement tous les outils de communication et échangent naturellement par mail, chat, sms ou vidéo. Julie Robert, la coordinatrice du groupe ne tarit pas d’éloge sur ces jeunes et leur engagement : « Ils sont très motivés, justement parce que la crise les empêche d’avoir des activités. Ils ont plein d’idées, ça fuse dans tous les sens. En plus, ils s’expriment bien et ils ont du bagout. »
Agés seulement de 10 ans pour les plus jeunes, jusqu’à 22 ans, ils ont donné la preuve de leur enthousiasme en étant présents très nombreux aux collectes de produits frais sur le marché Zola, qu’ils ont organisées avec la mairie et les associations de solidarité, le samedi matin tôt et dans le froid. Sur les 64 membres que compte le CCJ, ils étaient à chaque fois une trentaine.
Zoe, 10 ans
Pourquoi le CCJ : « J’ai envie de m’investir, de mettre plus de verdure dans la ville. »
Son projet de coeur : « Aider les associations qui s’occupent des animaux. »
La plénière : elle n’était pas censée être présente mais a dû remplacer une autre enfant au dernier moment pour présenter les projets de sa commission. « J’ai eu un peu peur au début mais finalement ça allait. »
Amine, 10 ans
Pourquoi le CCJ : « J’aime ma ville et j’ai envie d’aider les gens qui ont besoin d’aide. »
Son projet de coeur : « Les douceurs du CCJ, que l’on distribue dans les Ehpad et aux soignants. »
La plénière : « Je n’étais pas stressé, mon objectif était de bien lire mon discours. »
Sneha, 10 ans
Pourquoi le CCJ : « J’ai envie de changer la ville pour qu’elle soit plus solidaire. »
Son projet de coeur : « L’organisation d’un rallye patrimoine. »
La plénière : « Je suis très timide. Au début j’avais un peu peur mais en parlant c’est passé. Tout le monde a été très gentil. »
Etre membre du CCJ demande du temps, mais c’est aussi une expérience très enrichissante qui permet de développer de nombreuses compétences. C’est le témoignage du dynamisme de notre ville et de l’importance de la jeunesse qui a toute sa place dans la démocratie locale. Les jeunes sont porteurs de projets dont les enjeux rejoignent ceux de l’équipe municipale pour faire de Suresnes une ville plus durable, plus solidaire et plus conviviale. Je souhaite que malgré un contexte sanitaire difficile, les jeunes puissent innover et mener à bien de beaux projets pour les Suresnois au cours de l’année 2021. Fréderique Laine, adjointe au maire déléguée a la Jeunesse
