En hiver je fermerai les volets dès la nuit tombée pour éviter une déperdition de chaleur par les fenêtres». Si Muriel a fait sienne cette recommandation, c’est parce que de mi-janvier à mi-mai, elle a été accompagnée par le service Environnement de la Ville dans le cadre du défi « zéro gaspi ».
Ce dernier visait à apprendre aux foyers participant à adopter de nouvelles pratiques ou d’améliorer leurs pratiques, afin de réduire leur consommation en eau et en énergie. En parallèle, un deuxième défi, « zéro déchets », visait à amener d’autres Suresnois à réduire leur production de déchets et d’avoir recours à de nouveaux écogestes leur permettant de les valoriser au mieux.
Objectifs atteints haut la main
En tout ce sont une quinzaine de foyers qui ont participé à ces défis. Mesures sanitaires obligent, les interventions et ateliers des différents partenaires, Syctom, association Pik-Pik, Ademe (agence de la transition écologique) ou encore Agence locale de l’énergie et du climat, se sont déroulés en visio-conférence.
Les participants ont alors pu confectionner des produits ménagers et d’hygiène. Certains ont aussi pu visiter un site de compostage de quartier géré par l’association Part’Ages 92. Ce sont les conseils de l’Ademe que Muriel a tout particulièrement appréciés. « Ils m’ont incitée à acheter un réducteur de pression pour la douche, ce qui permet de dépenser moins d’eau, donc moins d’eau chaude, donc moins d’électricité », se félicite-t-elle.
Réduire sa facture n’était pourtant pas l’objectif principal de la Suresnoise qui réside dans le quartier Ecluse-Belvédère avec son mari et ses deux enfants. « Je suis assez sensible à l’écologie. L’idée était de baisser ma consommation d’électricité. Par exemple quand mes enfants laissent la lumière allumée quand ils quittent une pièce, je les sermonne », sourit-elle.
Différents outils ont par ailleurs été mis à la disposition des foyers : des outils de mesure, comme des Wattmètres ou des thermomètres infrarouge, la plateforme Déclic pour enregistrer leurs pesées ou consommations ou un kit zéro déchets (bocaux en verre, sac à vrac, lombricomposteurs, gourde ou lingettes lavables)
Enfin, côté couleur locale, le réseau social Whaller, créé par une entreprise suresnoise, leur a permis d’échanger sur les bonnes pratiques et de recevoir newsletters et documents clés. Selon les premières analyses, les résultats sont là : pour les déchets par exemple, l’objectif de réduction de 10% a été atteint haut la main par la plupart des participants.