L’anniversaire est reporté mais Cécile Sala reste mobilisée

avril 2020

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Engagée dans l’aide aux personnes malvoyantes, l’association Cécile Sala a vu le jour il y a trente ans grâce à la généreuse Suresnoise qui lui a donné son nom. En raison de l’épidémie de Covid-19, l’anniversaire qui devait avoir lieu en avril a été reporté, mais l’association reste mobilisée en cas de besoin durant toute la période de confinement.

Texte: Marina Bellot

Photo: Association Cécile Sala (novembre 2019)

C’est une histoire de générosité et d’entraide qui dure depuis trente ans – et qui se se poursuit en cette période inédite de confinement. En 1990, Cécile Sala, une habitante de Suresnes, décède en laissant à la Ville un important legs  destiné à venir en aide aux personnes malvoyantes. Conformément à son souhait, une association portant son nom est alors créée à l’initiative de la municipalité de Suresnes avec pour mission « d’organiser toute action en faveur des aveugles et des personnes handicapées en général ».

Trente ans plus tard, Cécile Sala serait sans aucun doute fière de ce que son legs a permis de mettre en oeuvre, années après années.

« J’ai à coeur de poursuivre le développement des actions menées par mes prédécesseurs depuis 30 ans grâce à la donation de notre généreuse suresnoise », indique Alain Soubirou, l’actuel président de l’association, qui en détaille les trois principales missions : « il s’agit d’abord de proposer aux personnes aveugles ou malvoyantes de l’aide et des activités pour qu’elles se sentent moins isolées. Nous réunissons également chaque mois les personnes souffrant de DMLA pour les écouter, les réconforter et leur permettre de partager leurs expériences. Enfin, l’association sensibilise les jeunes écoliers à la déficience visuelle et par extension à la différence et à la solidarité. »

«Toujours là pour aider nos bénéficiaires»

D’autres actions ponctuelles sont menées par la dizaine de bénévoles, très investis, de l’association, telle la sensibilisation aux handicaps visuels dans les écoles, ou encore l’accompagnement des personnes déficientes visuelles au théâtre et lors des visites adaptées que propose l’association.

En matière de prévention, un dépistage visuel des bébés de 9 et 24 mois ainsi que le dépistage en maternelle est assuré par la déléguée générale de l’association, Sonia Billard. Cette orthoptiste de profession se déplace également chez les personnes déficientes visuelles afin d’établir un état de lieux de leur espace de vie et ainsi leur proposer des pistes d’amélioration dans leur organisation quotidienne.

Enfin, l’association a récemment participé à l’installation des premiers modules sonores sur les passages piétons suresnois. « La ville de Suresnes est très active et impliquée sur le sujet », se réjouit Sonia Billard.

L’association Cécile Sala devait fêter ses trente ans d’existence en avril, mais, contexte sanitaire oblige, l’anniversaire a été reporté à novembre.

« La crise du Covid-19 a bien sûr chamboulé notre fonctionnement, mais nous sommes toujours là pour aider nos bénéficiaires, précise la déléguée générale. On les appelle très régulièrement pour voir si tout va bien. Si quelqu’un a besoin de quoi que ce soit, je mets tout en œuvre, à distance (n’habitant pas Suresnes), pour satisfaire la personne, avec notamment l’aide de la ville de Suresnes qui a mis en place une équipe de bénévoles pour les plus nécessiteux. Et si vraiment il n’y a pas d’autres possibilités, je prends ma voiture et j’y vais ! ».

 Si vous êtes en situation de handicap visuel ou que vous connaissez des Suresnois qui le sont, n’hésitez pas à contacter l’association pour toute demande d’aide.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site http://cecilesala-asso.fr

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