Julien Fébreau, la voix de la F1

février 2022

La « voix de la Formule 1 », Julien Fébreau, vit depuis près de trois ans à Suresnes, une ville qui lui permet, entre deux Grand Prix, de « prendre de la hauteur ».

Montez le volume et rendez-vous au premier virage ! ». La réplique en forme de gimmick est devenue culte pour tous les amateurs de Formule 1. Sa passion pour la course automobile, Julien Fébreau la doit à son père, pilote amateur, qu’il accompagnait dès qu’il le pouvait aux courses de rallycross. Sa vocation professionnelle, elle, est née à l’adolescence, s’imposant avec la force de l’évidence : « Je suis allé voir un Grand Prix en 1999 et j’ai été totalement subjugué. Dès le début du lycée, j’ai su que je voulais travailler dans ce domaine ». Son bac en poche, le jeune homme quitte sa Bretagne natale et débute une école de journalisme spécialisée dans la formation aux métiers de la radio, le Studio Ecole de France, à Boulogne-Billancourt. Il fait ses armes à RMC puis à Europe 1, avant de s’essayer à la presse écrite, au quotidien sportif L’Equipe. En 2013, s’ouvre l’ère Canal Plus : la chaîne vient alors de racheter à TF1 les droits de diffusion télévisée de la Formule 1 et Julien Fébreau est choisi pour en devenir le commentateur officiel.

Amateur de l’ambiance village
Son amour de la course automobile, qu’il transmet d’une voix vibrante, en fait bientôt la « voix de la F1 », reconnaissable entre toutes. Son arrivée à Canal Plus marque aussi son retour dans les Hauts-de-Seine et, bientôt, sa rencontre avec Suresnes.
« J’avais été plusieurs fois chez un collègue et ami qui vivait sur les hauteurs de la ville. Quand j’ai eu l’occasion de déménager, j’ai inclus Suresnes dans mes recherches et j’ai eu un coup de coeur pour la ville et l’appartement dans lequel j’habite aujourd’hui. »
Ce qui lui plaît ici ? « L’ambiance village de la place près de la mairie, avec son marché, ses cafés et restaurants, ses artisans de bouche… Et bien sûr les balades vers le mont Valérien, qui offrent une très belle vue sur Paris et permettent de prendre de la hauteur. » M. B.

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