HISTOIRES DE FAMILLES… en confinement

janvier 2021

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« Histoires de familles » en confinement, le projet lancé en juin 2020 par le centre social Suresnes Animation, le MUS (Musée d’histoire urbaine et sociale de Suresnes) et les Archives municipales, continue en 2021. La collecte de témoignages se poursuit : Suresnois et Suresnoises, à vous la parole !

« L’objectif du projet Histoires de familles était, et reste, de collecter des témoignages de Suresnois, leurs impressions et leurs anecdotes sur cette étrange période « que nous avons tous et toutes traversée ensemble, et en même temps chacun de notre côté… », explique Matthieu Brossard-Le Cloirec responsable de la maison de quartier Gambetta et coordinateur du projet. « Cette mémoire collective sera restituée dans une exposition et éditée dans un ouvrage. »
Au sein du Centre social, qui regroupe les trois maisons de quartier (Gambetta, les Sorbiers et les Chênes), les deux espaces jeuneS, les structures « Relais », le Zik studio et le Cyberespace, le confinement est apparu comme « une expérience inédite et parfois très difficile à vivre, et cela quel que soit le contexte, l’âge, le type de logement ou les revenus des familles. Les habitudes quotidiennes ont été chamboulées (par le télétravail, l’école à la maison, l’organisation pour faire ses courses, etc.) mais ce fut aussi un bouleversement sur le plan émotionnel, intellectuel et affectif, notamment dans le rapport avec ses proches, ou encore le regard sur l’environnement et la société actuelle. »

Le projet a donc d’abord été pensé comme un moyen de conserver le lien avec les habitants et de rester à leur écoute, « ce qui est la base du travail des centres sociaux, poursuit le responsable. De nombreux événements ont été annulés et nous ont laissé du temps pour penser un projet « Covid compatible », c’est à dire réalisable dans les conditions que chacun connait : les familles ne se croisent pas, les points de contact sont limités au maximum, la désinfection et l’aération des locaux peut se faire facilement entre chaque passage, etc. ».

Participer à la mémoire collective
Céline Ducrocq est venue témoigner avec ses deux filles : « Ça nous a fait du bien, à mes filles et moi, de revenir sur ce moment si particulier, de pouvoir nous exprimer ! C’était un peu intimidant au départ, car je n’ai pas l’habitude de me livrer sur ma vie privée, mais on a su nous mettre à l’aise. Revenir sur ce confinement nous permet de participer à la mémoire collective, de marquer notre empreinte. »
Le recueil des témoignages se fait dans chacune des maisons de quartier, sur rendez-vous, au cours de discussions avec un animateur du centre social. Un studio photo a été installé dans chaque structure pour immortaliser les contributeurs.
« Il faut entendre famille au sens large, c’est-à-dire des personnes confinées au sein d’un même foyer. Cela peut donc aussi concerner un couple sans enfant, un jeune vivant seul, une personne âgée », précise Matthieu Brossard-Le Cloirec. Nada Costandini, écrivain public bénévole sur le projet, a recueilli des témoignages qui l’ont émue : « Je me suis sentie honorée de la confiance des familles et très émue par les récits de ces tranches de vie. Les comptes rendus étaient souvent empreints de pudeur sur les difficultés vécues, cependant l’émotion était palpable. »

 

Pour participer a ce projet :

Les samedis 9, 16 et 23 janvier au sein des maisons de quartier des Sorbiers et Gambetta (pour les Sorbiers contactez Dabia au 01 45 06 64 51, pour Gambetta contactez Gaëlle au 01 42 04 20 96).
Les samedis 30 janvier et 6 février à la maison de quartier des Chênes (contactez Saïd au 01 42 04 75 56).
Les équipes restent également disponibles pour vous recevoir sur d’autres créneaux en fonction de vos disponibilités, n’hésitez pas à leur en parler directement.

 

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