Elan de solidarité à Suresnes

mars 2020

Des bénévoles fabriquent des masques, des restaurateurs livrent des repas, l’Hôtel  Mercure accueille le personnel et les parents de patients, des habitants organisent des cours de gym collectifs ou des jeux entre résidents, des enfants fabriquent des chocolats… etc … etc…
Depuis le début de la crise sanitaire,  les gestes de soutien se sont  multipliés en direction des soignants et de l’hôpital Foch, mais aussi entre habitants.  Florilège…

Textes: Sabine Cadeus

Des bonbons pour tenir bon

Le 4 avril dernier, trois Suresnoises, Olfa Cousseau, Karine Renard et Béatrice Lemaire, ont lancé l’opération « Des bonbons pour tenir bon ». Le concept : apporter le maximum de douceurs au personnel soignant de l’hôpital Foch pour leur remonter le moral, face à la lutte contre la propagation du Coronavirus.

L’idée est apparue lors d’une visite d’Olfa à l’hôpital, au détour d’une discussion avec le docteur Thierry Saint-Marc, cadre de l’établissement : « Durant cet échange, le docteur a plaisanté sur le fait qu’il  ressentait souvent le besoin de consommer quelques sucreries, qui ont la vertu de redonner de l’énergie. Cela dit, il se réjouissait de l’élan de solidarité provenant des Suresnois et s’est montré très touché par les nombreux repas et denrées qui leur ont été apportés » explique l’instigatrice de l’opération. La boutade n’a cependant pas tardé à inspirer la jeune femme, assistante de direction au sein d’un cabinet de stratégie. Après avoir envisagé « Un gâteau pour l’hosto », initiative dont l’objectif était de préparer des pâtisseries maison pour les soignants (très exigeante du point de vue sanitaire) elle décide de mettre en place une grande collecte de bonbons intitulée « Des bonbons pour tenir bon .

« J’avais également à cœur d’agir pour l’hôpital où j’ai fait la connaissance du Dr Philippe Puyo, chirurgien aujourd’hui disparu, qui m’a opérée et suivie dans le cadre d’une pleurésie en 2017 (ndlr maladie pulmonaire). C’est un petit clin d’œil à cet homme d’une grande générosité, qui fera toujours partie de ma vie » confie la mère de deux enfants.

Avec Karine Renard, conseillère en image pour les femmes atteintes de cancer, Béatrice Lemaire, responsable Développement des talents chez la Française des Jeux,  elles contactent alors les commerçants à proximité de leurs domiciles respectifs, afin de leur proposer de devenir des points de collecte. Ainsi, les Suresnois auraient la possibilité de déposer des paquets de bonbons pour l’hôpital Foch, juste après l’achat de leurs courses essentielles. De nombreux commerçants ont répondu à l’appel, tels que le magasin Casino situé avenue Jean Jaurès, la boucherie MTM au centre-ville, le Cinéma le Capitole ou encore, la boulangerie Flaveur, pour n’en citer que quelques-uns.

« Les Suresnois ont été très généreux et l’opération est un grand succès, dont l’écho a retenti jusqu’aux hôpitaux de Paris. Plus de 50 kilos de friandises ont été distribués ainsi que des tubes de crème pour les mains. Cette initiative est aussi l’occasion de mettre en avant les commerçants de la ville au travers de nos posts Facebook « Un jour, un commerçant ». Une preuve de ce que nous sommes tous de grands enfants !

Groupe Facebook « Des bonbons pour tenir bon »

Kévin Rapp: « Apporter ma pierre à l’édifice »

Dès les premiers jours de confinement, Kévin Rapp, suresnois fondateur de l’agence événementielle The Collectif a livré des fruits et légumes au personnel soignant de l’hôpital Foch et aux personnes dans l’impossibilité de se déplacer : une partie des gains sera reversée à l’ Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Du lundi 23 mars au vendredi 8 mai, Kévin Rapp, président fondateur de The collectif, agence spécialisée dans l’organisation d’évènements autour de produits bruts, a livré des fruits et légumes aux soignants de l’hôpital Foch et aux Suresnois ne pouvant se déplacer.

« Mon carnet de commandes s’est drastiquement vidé, comme pour tous les acteurs du secteur. J’ai donc décidé de faire ça sur un coup de tête, pour aider » explique modestement Kévin, qui a fondé son entreprise il y a un an et demi,  après 10 ans dans le domaine de la publicité. Ayant démarré seul, d’abord auprès de ses voisins, son organisation est assez spartiate : «J’ai édité un simple fichier excel afin de référencer les produits, selon les arrivages. Le bouche à oreille a ensuite fait son œuvre.» se souvient-il.

Avec l’aide de Foed Chakir, chef du magasin le Savetier au marché international de Rungis et le soutien de quelques amis du stade français (Kévin est membre du comité directeur du Rugby Club de Suresnes) ; le Suresnois parvient à acheminer de nombreuses denrées à prix concurrentiels au personnel soignant, ainsi qu’aux personnes malades ou démunies.

« Chaque livraison était l’occasion de discuter et de tisser des liens, malgré le caractère assez exceptionnel de la situation » souligne Kévin. Et ceci, en dépit du rythme effréné qu’il a dû tenir durant près de 2 mois : lever dès 3h du matin pour rejoindre Rungis et récupération les marchandises dès 4h, puis retour à Suresnes pour la préparation des commandes et livraisons à domicile jusque tard dans la soirée. De plus, pour chaque livraison effectuée, 5 euros étaient reversés à l’Assistance publique  – Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Aujourd’hui, la somme recueillie s’élève à 1180 euros. Un geste naturel pour le jeune homme, issu d’une famille où la solidarité est un mode de vie : « Mes parents ont accueilli un enfant dans le cadre de la Chaîne de l’espoir* et ma sœur, infirmière, a fait de l’humanitaire. Il était temps que j’apporte ma pierre à l’édifice ! » lance-t-il avec humour.

*association française à portée internationale qui vient en aide aux enfants démunis depuis 1994 en leur donnant accès aux soins et à la santé scolaire.

Trico’Dons, ou tricoter et coudre pour donner

Depuis le 13 d’avril, l’association Trico’Dons, dont les bénévoles tricotent bonnets, gants, cache-cous et moufles pour soutenir les personnes démunies en période hivernale, confectionne également des masques de protection, pour lutter contre la propagation du Covid-19.
« Face au virus, celles de nos tricoteuses qui savaient coudre se sont mobilisées pour fabriquer des masques en suivant les tutoriels de l’AFNOR*. C’est notre façon de nous montrer solidaires avec les familles en difficulté, pour lesquelles nous agissons au quotidien, au travers de cette situation exceptionnelle » assure Nadine Le Roux, présidente de Trico’Dons, créée en 2018. L’association, qui compte quarante tricoteuses, a pris contact avec le service Vie associative de la Ville et profité du réseau de solidarité dans lequel elle opérait déjà pour aider le plus grand nombre : la Croix-Rouge, le Celije (structure pour les jeunes de 15-25 ans), le Secours populaire, des EHPAD, des familles en difficulté et le Square (lieu d’accueil et d’écoute dédié aux personnes en situation précaire).

A ce jour, 500 masques hauts en couleurs ont été donnés en attendant la prochaine distribution, prévue le mardi 2 juin. « Nous serons présents partout où nous aurons des demandes. D’ailleurs, j’en profite pour préciser une chose importante : le tricot n’est pas une « activité de mamies » ! » s’exclame Nadine, ex alizéenne**. En effet, Steven étudiant en informatique a mis en place une campagne de dons de laine sur les réseaux sociaux ainsi qu’une cagnotte solidaire, afin de récolter le plus de matériel possible. Envie de participer à cette belle initiative ?

Retrouvez la cagnotte Letchi ici : https://bit.ly/36dKqbR

AFNOR*Association Française de NORmalisation. Créée en 1929 l’association est l’organisation officielle en charge des normes en France.
**Les Alizés : espace d’accueil et de soutien pour les personnes atteintes de cancer et leur entourage situé au Centre médical municipal Raymond Burgos.

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2000 brins de muguet pour les soignants et patients de l’hôpital Foch

Le samedi 2 mai, Botanic, magasin de jardinerie installé quai Gallieni, a offert 2000 brins de muguets aux soignants et aux patients de l’hôpital Foch. C’est Olivier Japel, directeur du magasin, qui en a eu l’idée : « J’ai évoqué ce geste avec mon directeur adjoint et nous avons mis en place l’opération dans la foulée », se souvient-il. Toutefois, plusieurs contraintes dues au confinement surviennent : le muguet connaît une forte pénurie et afin de limiter la propagation du COVID-19, le Gouvernement impose la fermeture des magasins le 1er mai. Heureusement, Botanic parvient à se procurer les 2000 pots de la célèbre plante à clochettes jeudi 30 avril et les stocke jusqu’au samedi. « Après avoir contacté la cadre de santé de l’hôpital Foch, nous avons convenu de l’heure de rendez-vous. Le camion était plein à craquer ! » raconte le directeur. A leur arrivée, Olivier et Yves Henault (directeur adjoint), Judith (assistante administrative), et Aurélien (chef de rayon végétal), sont accueillis comme des rois. Charles IX étant à l’origine de la tradition, ceci explique peut-être cela. « Les personnes de l’hôpital étaient ravies et nous étions très touchés de pouvoir leur apporter un peu de joie. Pour nous, c’était la moindre des choses » explique-t-il.
Une touche de poésie et de générosité qui a eu des répercussions en interne. En effet, depuis le 15 avril, Botanic fonctionne en effectifs réduits, grâce aux EPI (Equipements de protection individuelle) dont tous les salariés et l’espace de vente sont revêtus. Ainsi, une vingtaine d’employés sont présents en magasin en lieu et place des 60 personnes opérant habituellement. Malgré la distance, la nouvelle de la livraison fleurie a réjoui toute l’équipe, y compris la part des salariés contrainte au confinement, qui se reconnaît parfaitement dans ce geste : « Je reçois de nombreux messages en ce sens via notre groupe Whatsapp. Nous aurions aimé partager ce moment tous ensemble », rapporte Olivier Japel. Dans le langage des fleurs, le muguet, aussi appelé « lys des vallées » est l’emblème du bonheur retrouvé. Au plaisir donc de ces retrouvailles progressives dès le 11 mai !

A l’Hôtel Savoy, solidarité pour et par la jeunesse

L’hôtel Savoy de Suresnes, structure sociale accueillant une trentaine de jeunes âgés de 16 à 20 ans, connaît également un bel élan de solidarité. De nombreux dons ont été reçus par le personnel,  dans l’optique d’améliorer les conditions de confinement des adolescents, face à la propagation du COVID-19.

« Dès le début de la crise sanitaire, la solidarité entre voisins a été manifeste. Les commerçants et les particuliers alentour ont donné des produits d’hygiène, nous avons également reçu des tubes de gels hydroalcooliques, des masques, des gants de protection et des vêtements émanant de Amirouche Laïdi *»,   explique Cédric Petnga, responsable des jeunes, qui les accompagne dans leur vie au quotidien.

En parallèle, le confinement a comme ailleurs, contraint le personnel à renforcer les activités pour les jeunes, afin d’occuper leurs journées habituellement bien remplies. L’atelier cuisine, les jeux de société et le sport ont du succès et permettent de mettre l’accent sur la convivialité et l’esprit de camaraderie .

« Plusieurs jeunes suivent des formations en pâtisserie ou boulangerie et partagent leur savoir-faire avec les autres. Une table de ping-pong nous a été prêtée et un baby-foot arrive très prochainement, grâce à des dons venus de particuliers » ajoute Cédric.

Sans oublier l’enjeu essentiel du maintien de la scolarité à distance. « Le département des Hauts-de-Seine a fait don d’une tablette numérique à chaque jeune. Ils ont donc pu suivre leurs formations respectives dans les meilleures conditions » complète-t-il.

Cette solidarité n’est pas à sens unique : les jeunes, très reconnaissants, ont eu à cœur de participer à l’effort de solidarité en préparant notamment des pâtisseries maison et en livrant des pizzas pour les soignants de l’hôpital Foch, les pompiers et les agents de la Police municipale. « Nous tenons à remercier chaleureusement la Ville de Suresnes et ses élus, nos voisins aussi bien les professionnels que les particuliers, qui ont été d’un soutien exceptionnel » déclare-t-il.

(*adjoint au Maire à la Voirie, à la Circulation, à la Propreté, au Garage municipal, à la Règlementation de l’environnement) 

Jamel Ben Leya, un maraîcher aux petits oignons

Depuis le 3 avril, Jamel Ben Leya, propriétaire des « Halles du Val d’Or », magasin installé au 20 avenue Edouard Vaillant, assure des livraisons de fruits et légumes pour les soignants et le personnel administratif de l’hôpital Foch. « Dès que j’ai eu vent de cette demande de l’hôpital, j’ai été partant ! Ils font tellement pour nous, face à l’épidémie. D’autant plus que les grandes surfaces sont vite dépourvues et que les personnels n’ont ni le temps, ni l’énergie de faire les provisions », rappelle-t-il.

Avec la crise sanitaire, seuls les commerces présentant un caractère indispensable, comme celui de M. Ben Leya, sont autorisés à rester ouverts, et le travail n’a pas manqué. Pour répondre aux commandes, une organisation simple a été mise en place avec le personnel de l’hôpital : chaque semaine, une liste des arrivages est affichée en salle de repos. Les personnels qui le souhaitent transmettent ensuite leur commande par mail avant le vendredi 9h, dernier délai pour une réception entre 13h et 14h.

« Dès qu’une demande arrive, mon équipe et moi la répertorions aussitôt. On compte environ 40 commandes par semaine » raconte Jamel.

Et ses journées sont menées tambour battant : lever à 2h du matin, départ du domicile à 2h40 puis récupération du camion de livraison en direction du marché de Rungis vers 3h20. Une fois les produits frais recueillis, retour à Suresnes et à Neuilly, où M. Ben Leya tient aussi un magasin de fruits et légumes.

« Je ne compte pas mes heures, ce n’est pas possible autrement. Je livre les employés de l’hôpital Foch le vendredi en plus de mes habitués, dont beaucoup sont des personnes âgées avec lesquelles j’ai tissé une relation de confiance, au cours des années. Je me devais de les aider », souligne le gérant, marié et père de 3 enfants.

« Le rythme est éreintant et je suis reconnaissant envers mon épouse qui me soutient, malgré les risques encourus. »

Pour réduire les risques, justement, Jamel, responsable de 8 salariés (dont 2 engagés dans le cadre du COVID-19), assure seul la plupart des livraisons, qui restent malgré tout, un moment convivial : « On rit et on s’encourage. Dans nos métiers, chaque client est considéré comme une personne à part entière et on le ressent encore plus dernièrement » se réjouit-il.

Un studio meublé pour l’hôpital Foch

En ces temps de confinement, plusieurs secteurs redoublent d’efforts pour apporter leur aide, et celui de l’immobilier n’y échappe pas. L’agence Century 21 située rue Carnot, a notamment mis à disposition un appartement meublé pour les soignants de l’hôpital Foch: « Avec la crise sanitaire, les visites sont devenues impossibles. Un de nos studios proche de l’hôpital s’est libéré le 16 mars dernier, veille du confinement. Après avoir obtenu l’accord écrit de la propriétaire, expatriée au Maroc, et réuni toutes les conditions d’assurances nécessaires, nous avons pu en faire bon usage», décrit Raphaël Assas, gérant de l’agence immobilière.

Le 23m2 peut faire office de salle de pause, ou de lieu de repos lorsque, le soir venu, certains n’auraient pas la possibilité de regagner leur domicile. La mise à disposition s’est faite dans les meilleures conditions, grâce l’intervention de Sabrine Berrada, psychologue du Travail à l’hôpital Foch et Hélène Décis Lartigau (responsable de l’expérience Patient à l’hôpital Foch et chargée de mission à la Fondation Foch).

« L’appartement est également ouvert aux femmes victimes de violences conjugales, mais pas d’appel de ce côté pour le moment, ce qui est une bonne nouvelle, » commente Raphaël, Suresnois depuis 10 ans. Et les bonnes idées ne s’arrêtent pas là. Depuis le début du confinement, Raphaël imprime près de 150 attestations de déplacements dérogatoires pour les personnes qui n’auraient pas d’imprimante chez elles.

« Je les glisse dans le porte-journal de l’agence, afin que chacun puisse se servir et les gens suivent ! J’essaie de le recharger au moins une fois par semaine ». Dernière initiative en date : la participation à « J’aime mon bistrot ! », fonds solidaire permettant aux professionnels de soutenir les cafés, hôtels et restaurants, très impactés par la situation d’urgence sanitaire. « Non seulement on se rend utiles, mais le fait d’agir à son échelle encourage les autres, professionnels ou non, à en faire de même. C’est ce qui rend cette solidarité exceptionnelle » conclut-il.

Pour aller plus loin :

jaimemonbistrot.fr

Sport nutrition et solidarité

Les entreprises Sporezo et Club Mojo Paris, ont co-organisé « Sport + Nutrition en confinement », événement gratuit dédié aux femmes, jeudi 16 avril à 17h. L’objectif : aider les participantes à garder la forme et surtout, créer du lien malgré le confinement.

« Sporezo est un réseau social dont le but est de favoriser les rencontres au travers de la pratique du sport tandis que Club Mojo Paris propose d’accompagner les femmes dans leur perte de poids, sans recourir à un régime restrictif, à des compléments alimentaires ou des substituts de repas. Déjà proches avant la crise sanitaire, nous avons décidé de joindre nos forces pour proposer un contenu ludique et de qualité », explique Emmanuelle Laplace, fondatrice de Sporezo.

En effet, Emmanuelle et Olga Brochard, présidente de Club Mojo Paris, entretiennent une relation privilégiée depuis leur rencontre via Sup’ entrepreneurs, association Suresnoise ayant pour but de favoriser le développement économique des entrepreneurs et porteurs de projet de l’Ouest Parisien via l’organisation d’évènements fédérateurs ; un partenaire utile pour les start-up, toutes deux nées en 2018.

La session live « Sport + Nutrition en confinement » contient deux temps forts : un échange ouvert, spontané et sans tabou avec Flore Rebischung, nutritionniste, et une séance de sport en visioconférence menée par Laura Blondiaux, coach sportif. Un bon moyen d’aborder le bouleversement de nos habitudes de consommation du au changement de rythme que nous vivons et de démultiplier les bienfaits d’une bonne alimentation et du sport.

« Cette formule très motivante a beaucoup plu aux nombreuses participantes. On réalise que le sport, au-delà de maintenir la forme permet de tisser des liens forts : c’est ce qui nous plaît le plus, en réalité. Nous prévoyons de renouveler l’expérience en abordant la nutrition et la sophrologie ou la méditation avant la fin du confinement » annonce la jeune femme. Le rendez-vous est pris.

Pour plus d’informations et assister à des séances de sport gratuites :

https://app.sporezo.fr/register

sporezo.fr

clubmojoparis.com

Questions pour un bâtiment champion

 Depuis le jeudi 9 avril, un jingle connu retentit chaque soir dès 19h30, dans la cour de la résidence située rue Jacques Decour : il s’agit de celui de « Questions pour un champion » ! Suite à la crise générée par le COVID-19, le célèbre jeu de culture générale diffusé sur France 3 depuis 1988 a fait son entrée parmi les voisins du lotissement, pour tromper l’ennui. Marie-Christine de Ricaud et sa famille sont à l’initiative de l’arrivée du jeu, rebaptisé: «Questions pour un bâtiment champion ».

Le principe ? Une série de 12 questions de culture générale posées par une personne volontaire, qui joue le rôle de porte-voix et d’animateur.

« Après l’annonce du confinement, nous étions à la recherche d’activités pour nous occuper. Un soir, nous avons joué au Baccalauréat avec notre voisine du dessus, par terrasse interposée. C’était très drôle ! Nous avons ensuite découvert la vidéo d’un parisien qui avait mis en place « Questions pour un balcon » et nous en sommes inspirés », raconte la commerciale de profession, mère de 4 enfants.

Les habitants des bâtiments A et B, en compétition, rivalisent de vivacité pour répondre aux questions, dans la joie et la bonne humeur. L’activité a resserré les liens entre voisins et renforce la solidarité.

« Nous avons, par exemple, mis en place une petite tournée d’aide aux courses essentielles pour les personnes âgées et une de nos voisines s’est proposée de confectionner des masques pour chacun d’entre nous. Sans ce jeu, rien de tout ceci n’aurait été possible, » reconnaît Marie-Christine.

Des cours de chants solidaires pour les personnels engagés

Depuis le lundi 13 avril, Michela Musco, à la fois professeur de chant et chanteuse pop-opéra propose des cours de chant à distance gratuits à destination du personnel soignant de l’hôpital Foch, mais aussi des caissiers, éboueurs ou encore agents de police qui voudraient en profiter.

« J’ai pensé à cette initiative, alors que j’applaudissais à ma fenêtre, comme de nombreux Suresnois. J’ai été très émue et ai fortement ressenti le besoin de faire plus » raconte celle qui enseigne à l’Ecole de Musique de Suresnes depuis son ouverture, en 2013.

Dans ce contexte difficile, elle reconnaît que la musique lui est essentiel : « Je suis très admirative des personnes dont le métier les expose au virus chaque jour et suis consciente de ce que le chant est une excellente thérapie. Elles prennent soin de nous, c’est une manière de les aider à faire sortir toutes les émotions négatives qui peuvent les traverser » décrit Michela.

Elle a donc conçu des cours à la forme spécifique, tenant compte des moyens techniques limités par le confinement : 5 cours de 45 minutes par personne composés de 20 minutes de « technique vocale » (vocalises, exercices de respiration, détermination de la tessiture) puis de mise en pratique pure. « Les personnes pourront choisir de chanter une chanson sur une base instrumentale ou a cappella. Le différé causé par la connexion internet rend impossible le travail sur les harmonies ou l’accompagnement au piano, mais on peut partager de très jolis moment malgré tout ! » rassure-t-elle. Très attachée à Suresnes – elle y habite depuis 20 ans – la cantatrice d’origine italienne encourage le plus grand nombre à y prendre part : « Chacun pourra laisser libre cours à sa créativité, quelque soit son niveau. »

 Pour vous inscrire et pour plus d’informations :

michelamusco.com

michela.musco@gmail.com

Là-haut et Ma caille : bistrots pas parisiens et solidaires

Photos Mathilde Gardel

Hier (mardi 14 avril), un camion estampillé « Les bistrots pas parisiens solidaires » a fait un passage remarqué dans la cour de l’hôpital Foch, ainsi qu’au commissariat de Suresnes. A l’intérieur, quelques centaines de repas offerts afin de les soutenir face à la crise sanitaire.

Une livraison bienvenue assurée par Norbert Tarayre, chef résident du bistro chic Ma Caille et ancien candidat de l’émission Top Chef diffusée sur M6, et Gilbert Benaouda, chef du Sapristi (Rueil-Malmaison). « Après l’annonce du confinement, comme toutes les entreprises du secteur, nous n’avions pas de perspectives. La situation nous a incités à nous mobiliser au travers de la création d’une association : les Bistrots pas parisiens solidaires, dont le parrain est Stéphane Rotenberg » (ndlr animateur de télévision, aux manettes de l’émission Top Chef), explique Hakim Gaouaoui, président du groupe « Bistrots pas parisiens ». Créé en 2014, le groupe rassemble neuf restaurants et une boulangerie-pâtisserie dont les bistrots « Là-haut » et « Ma caille » situés à Suresnes.

Dans quel but l’association a donc vu le jour ? Concocter et livrer des plats mijotés pour remonter le moral des personnels en première ligne face à la pandémie (personnels soignants, agents de la Police Municipale et pompiers) dans le département des Hauts-de-Seine. « Nous sommes contraints de cibler la zone d’intervention, étant donné les moyens à disposition et les conditions exceptionnelles », souligne Hakim Gaouaoui.

En effet, les conditions à prendre en compte sont nombreuses : la préparation des repas est assurée au Sapristi, restaurant du groupe offrant la meilleure configuration étant donné les gestes barrières et distances de sécurité à respecter entre les salariés bénévoles. « Nous tenions à proposer des plats mijotés en toute sécurité. Il nous fallait donc opter pour un conditionnement facile à transporter et permettant de conserver la qualité des produits : la mise sous vide a été notre meilleure alliée ». A la carte : des plats renouvelés chaque semaine, tels que les fricassées de volaille, travers de porc ou pâtes aux fruits de mer.

Pour l’entrepreneur, cette action est naturelle : « Il est essentiel pour nous de continuer à oeuvrer pour rendre la banlieue attrayante et aussi attractive que possible, malgré les difficultés.» L’association « Les Bistrots pas parisiens solidaires » a déjà permis de distribuer 8000 repas, de quoi redonner le sourire.

Qui est Hakim Gaouaoui ? 

Originaire de Suresnes ayant grandi à la Cité-jardins, Hakim Gaouaoui, aujourd’hui à la tête du groupe de restaurants « Les Bistrots pas Parisiens » est un exemple de réussite. Elu « Entrepreneur de l’année 2019 » par le guide Gault & Millau, l’homme d’affaires qui a connu des débuts modestes en tant livreur de pizzas, a rapidement gravi les échelons. Face à la situation sanitaire exceptionnelle apparue au cours des dernières semaines, il tenait à agir : « Je suis né à l’hôpital Foch, j’ai fait mes classes à l’école Edouard Vaillant et au collège Henri Sellier. Il y a nécessairement une émotion particulière pour moi dans cette démarche. Nous continuerons autant que nécessaire. » assure-t-il.

Pour participer à la cagnotte de don mise en place par les « Bistrots pas parisiens solidaires » :

10 euros = 4 repas offerts

https://www.leetchi.com/c/les-bistrots-pas-parisiens-solidaires

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1500 tubes de crème hydratante pour les mains

Les pharmaciens de Suresnes ont remis, mardi 14 avril, 1500 crèmes hydratantes à l’hôpital Foch. Ce don émane des treize officines de la vile et d’une autre ayant des liens forts avec Suresnes. Il a été remis avec ce message:
Chers soignants ! Que ces crèmes apportent un peu de réconfort à vos mains desséchées. Tous les pharmaciens Suresnois et alentours tiennent à vous exprimer leur soutien en cette période intense. Nous sommes admiratifs et fiers de votre travail et conscients de vos efforts permanents. Nous pe nsons à vous. Bravo et vive l’Hôpital FOCH!”

Au détour d’échanges de comptoir avec des soignants impliqués tels que Stéphanie Forte, directrice des affaires médicales et des coopérations, et après avoir vu différents posts sur les réseaux sociaux exprimant le besoin de crèmes pour les mains, Bruno Laurandin, de la pharmacie des Chênes, avait eu l’idée d’effectuer un achat groupé de 1500 crèmes hydratantes avec l’ensemble des pharmaciens de la ville pour les soignants et le personnel administratif de l’hôpital Foch. « C’est un détail auquel on ne songe pas, mais les solutions et gels hydroalcooliques deviennent très irritants, sur la durée » précise-t-il. Constance Meck, du service Communication de l’hôpital, fut l’interface pour la mise en relation avec les soignants de la Ville, qui ont rapidement répondu présents.

Cette action est à la fois un bel hommage rendu au personnel de l’hôpital et un service utile  « santé » : 1500 crèmes de la part des pharmaciens, pour les 1500 employés de l’hôpital Foch.

Elle a le soutien de la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé)  rassemblement de professionnels de santé ayant pour but de coordonner leurs actions pour une meilleure coordination que représente Bruno Laurandin..

Timothé et les douceurs du CCJ

En matière de solidarité face au COVID-19, la jeunesse suresnoise n’est pas en reste. Lundi 6 avril, Timothé Nesralde, 13 ans et demi, regarde les nouvelles avec ses parents, lorsqu’un reportage traitant de jeunes gens agissant au sein de leur quartier est diffusé.

Aussitôt, l’adolescent se dit « Pourquoi ne pas faire la même chose à Suresnes, pour remonter le moral des médecins et infirmières exposés chaque jour au virus ? »  Son idée : offrir des gâteaux et friandises « maison » au personnel soignant de l’hôpital Foch, accompagnés d’un petit mot d’encouragement. Il contacte alors Julie Robert, référente du Conseil communal de la jeunesse (CCJ), dont il est membre. Le CCJ est une structure municipale dédié aux 11-25 ans, désirant s’investir dans des projets solidaires pour la ville.

La jeune femme est très impressionnée par l’initiative de Timothé : « Mon rôle est d’accompagner les jeunes dans leurs projets et bien évidemment, le COVID-19 a bouleversé l’ensemble de nos prévisions. Je suis ravie de constater que le confinement n’a pas empêché Timothé de faire preuve de générosité » déclare Julie.

Les autres jeunes, très volontaires, ont vite réagi.  Aujourd’hui, 24 familles sont inscrites sur la liste « Les douceurs du CCJ » et chacune a pris soin d’indiquer le nom des pâtisseries et les ingrédients utilisés. Julie, de son côté, assurera une tournée des desserts depuis les maisons jusqu’à l’hôpital Foch, en respectant les consignes de livraison sans contact. L’opération commence le jeudi 9 avril et sera réitérée une fois par semaine, jusqu’à la fin du confinement.

Au menu ? Gâteau au yaourt, cake au chocolat, biscuits et autres friandises. « Je ne m’attendais pas à autant, je reçois même des messages d’encouragement des autres membres. Il est normal de vouloir se rendre utile. Et puis c’est une activité amusante à faire, surtout quand on peut profiter des astuces de sa maman pour réussir la recette ! » observe le jeune Suresnois. Alors à vos spatules et roulez jeunesse !

Pour en savoir plus sur le Conseil communal de la jeunesse, cliquez ici :

https://www.suresnes.fr/ma-ville/democratie/conseil-communal-de-la-jeunesse/

Le food truck d’Hamid Tamoud régale les soignants de l’hôpital Foch

Photos: DR et Mathilde Gardel /Mis en ligne le 07 avril 2020

Le food truck « La gourmandise du château »  a fait halte jeudi 2 et 7 avril dans la cour de l’hôpital Foch pour offrir des repas aux soignants. Hamid Tamoud, propriétaire du camion-restaurant, dont l’activité a été fortement ralentie en raison du COVID-19, tenait à apporter son soutien à l’hôpital : « Je me suis associé à un ami traiteur travaillant sur les marchés, Mahmoud Galoul et un de mes voisins Laurent Bourguignon, pour proposer des sandwichs thon-crudités aux soignants. Ils m’ont été d’une aide précieuse. »

La distribution impromptue de 300 repas a remporté un grand succès, tant et si bien que Hamid a renouvelé  l’opération jeudi 9 avril. « Cette fois-ci, je proposais dès 11h30 une formule burger-frites, pour varier les plaisirs et égayer leur pause autant que possible. »

Du point de vue logistique, la préparation de sandwichs chauds est plus complexe : il a fallu faire cuire 50 kg de frites, gérer la cuisson des viandes et des garnitures… « Les soignants le méritent vraiment ! » assure-t-il. Ainsi, 250 burgers-frites et boissons ont été servis.

En parallèle, Hamid a fait don de 1800 charlottes et 500 tabliers en plastique à l’hôpital « J’avais du temps et du matériel disponible, il m’a semblé naturel d’aider » dit-il, simplement.

Un élan contagieux

L’idée de M. Tamoud a suscité des réactions inattendues. Ses voisins, habitants de la résidence Bardin, ont décidé de le soutenir en ouvrant une cagnotte intitulée « Soutien à Hamid et au personnel hospitalier » pour l’aider à poursuivre son initiative à raison d’une fois par semaine, le temps du confinement. Cette cagnotte a été élargie à l’ensemble des habitants du quartier Liberté avec le soutien du Conseil consultatif de quartier et des commerces de proximité.

Pour faire un don :

Cagnotte « Soutien à Hamid et au personnel hospitalier”

– via PayPal avant le 10 avril organisé par Damien Levesque

– en espèces à la Pharmacie de Bruno Laurandin, le pharmacien des Chênes

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Sportez-vous bien

Comment faire bouger les gens pour garder la forme pendant le confinement ? La réponse de deux habitants de la résidence des Chênes : proposer des séances de sport en pied d’immeuble.

Photos: Mathilde Gardel / Réalisées le 8 avril 

Trois soirs par semaine, la résidence des Chênes est transformée en salle de sport. Une salle de sport dont Smaïl Belkacem et Ismail Ichaoui sont les GO. Le premier est le président du collectif solidaire des Chênes et le second est son voisin, mais surtout coach sportif.

« Depuis le début du confinement, le collectif faisait déjà les courses pour des personnes âgées. Avec Ismail, nous désirions aller plus loin et proposer des séances de sport en pied d’immeuble », explique Smaïl Belkacem. Les lundis, mercredis et vendredis à 18h, ils se postent, éloignés l’un de l’autre, au pied des bâtiments et proposent des mouvements simples aux habitants.

« Nous visons cinq bâtiments où une quinzaine de personnes nous suivent, refaisant les mouvements sur leur balcon, derrière leur fenêtre ou dans leur salon pour plus de discrétion. Les séances sont par ailleurs filmées pour pouvoir être relayées en direct sur la page Facebook du collectif », détaille son président. Et la mayonnaise prend : des centaines de vues sont enregistrées et les médias s’intéressent à l’initiative.

Coach sportif donc, c’est Ismail Ichaoui qui a élaboré les séances. « Elles s’adressent à tous et permettent de maintenir une activité physique en autonomie, en restant chez soi », précise ce dernier. Reposant sur des mouvements de base, comme les squats où l’on « pousse les fesses en arrière avec une flexion », ils permettent aux participants de se sentir mieux pendant le confinement.

En cette période de sédentarité forcée, « l’activité physique est d’autant plus nécessaire. Elle permet d’évacuer le stress, apporte du bien être et a d’énormes bienfaits sur la santé. Elle développe par exemple le système immunitaire », assure le coach. Et même si l’objectif des deux Suresnois n’est pas de fabriquer des champions, qui sait si cette découverte du sport ne suscitera pas des vocations, tout en favorisant la cohésion sociale.

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Les couturières de Suresnes ont donné 400 masques

En ces temps de crise sanitaire, Part’ages 92 s’est transformée en fondation bienfaitrice spécialisée dans la confection de masques de protection. « Tout est parti d’un message Facebook de Margot Frouin [ndlr de la micro-entreprise Les cadeaux de Margot, article ci-dessous] qui savait que nous tenions un atelier couture mensuel. Elle nous a donc demandé de l’aider à répondre aux multiples demandes qu’elle recevait », se souvient Nayla, membre fondatrice et bénévole de l’association. « J’ai alors lancé un appel aux couturières de Part’ages, que j’ai élargi à toutes les couturières de la ville. »

Résultat ? Près de 400 masques ont été donnés au personnel soignant de l’hôpital Foch, la Croix-Rouge, les maisons de retraite, les particuliers en difficulté porteurs de maladies chroniques, les personnels en contact avec d’autres personnes (tels que les aides à domicile), les aéroports de Paris et les commerçants du quartier.

« On ne peut rester insensibles devant les difficultés posées par le COVID-19. Collaborer ainsi nous permet d’anéantir le sentiment d’impuissance et d’aider ceux qui en ont besoin. » 

Merci aux couturières de cœur :

Les Poupées de Sandra, Sandra Pinheiro, JessEco, Jessica Saha, Rachida Ouchene, La Blouse de Manou, Marie Guillaume Lakha, Claire Trinh, Nayla Gsouma, Viviane et Denise Eldin, Chérine Amar, Evelyne Haro, Annie De Lilimargotton, Caroline Touny Bouchardon et Eugénie.

Part’ages 92 est une association qui a pour but de créer du lien par le biais de différentes activités telles que le jardinage, l’organisation de sorties, la mise en place d’un composteur de quartier ou encore d’ateliers couture. Créée en 2016 et située 20 rue Merlin de Thionville, la structure Suresnoise compte aujourd’hui plus d’une centaine de membres.

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La Petite Chocolatière

La Petite Chocolatière, artisan chocolatier depuis une dizaine d’années à Suresnes, se mobilise face au Coronavirus. Depuis le 6 avril, la boutique a créé une cagnotte solidaire de remerciements au personnel de l’hôpital Foch. « Suivant le montant qu’on parviendrait à récolter, nous aimerions offrir « Jacotte » notre mascotte en chocolat garnie de friandises, ainsi que de petits paquets de gourmandises personnalisées. Et pourquoi pas élargir le dispositif aux maisons de retraites ? » commente Pierrick, responsable de la boutique.

« Dans tous les cas, nous nous engageons à doubler la somme obtenue » ajoute-t-il. Un indépendant de Nanterre est venu le solliciter dans le cadre d’un projet semblable, et de fil en aiguille, la cagnotte de la Chocolatière est née.

Mercredi 8 avril 150€ ont été récoltés et certains commerçants alentour se sont déclarés prêts à faire des dons.  « Les personnes qui souhaiteraient participer peuvent se rendre sur la plafeforme Leetchi.com ou venir en boutique déposer leur contribution dans la tirelire prévue à cet effet. Tout don sera le bienvenu » conclut-il.

Retrouvez le post de La Petite Chocolatière ici :

https://www.facebook.com/107064927362739/photos/a.111242596944972/244686760267221/?type=3

L’agence web Swing Conseil fait livrer des pizzas

Le mardi 31 mars, Swing Conseil a fait don de 70 pizzas au personnel soignant de l’hôpital Foch, en collaboration avec le restaurant « O Jardin Secret ».

Existant depuis plus de 10 ans à Suresnes, l’agence web, dirigée par Frédéric Raffin, avait à cœur de faire un geste pour le personnel soignant : « Après avoir vu les nouvelles, il m’a paru important d’aider. L’hôpital Foch a vu naître mon fils, cette action revêt une signification particulière pour mon épouse et moi » précise le consultant en architecture informatique.

La pizza est, comme on le sait, un plat très populaire, mais pourquoi avoir choisi cette option ? « Cela fait 16 ans que ma famille et moi habitons Suresnes et nous apprécions beaucoup les spécialités de ce restaurant italien dont les gérants, Julia et Adrien, sont des amis. Nous nous sommes donc alliés pour agir ensemble ». En définitive, 50 pizzas ont été achetées par Swing Conseil tandis que le restaurant niché boulevard Henri Sellier, en a ajouté une vingtaine de plus. Pour l’occasion, Frédéric a procédé à la livraison lui-même, en respectant les gestes barrières. « C’est une manière pour nous d’apporter modestement notre pierre à l’édifice. »

Aurélie entretient la bosse des maths

Depuis le mardi 31 mars, Aurélie Defaux, chef de projet scientifique au sein d’une agence de communication spécialisée en santé, propose gratuitement des cours d’aide aux devoirs en mathématiques à distance. « L’idée m’est venue suite à l’appel d’une amie dont la fille, élève en classe de seconde, butait sur un exercice », explique la jeune Suresnoise originaire de Lille, qui donnait déjà des cours au lycée et durant ses études.

Elle décide alors de poster un message sur son profil Facebook, rapidement repris par la plateforme « Part’ages Suresnes », qui, comme son nom l’indique, diffuse les bons plans entre Suresnois. Son post trouve rapidement un écho.

Quelle forme prennent ces cours ? Le procédé est simple : les personnes lui fournissent l’exercice posant problème par mail ou via la messagerie instantanée de Facebook et Aurélie reformule l’énoncé, le reprend avec l’élève et partage ensuite la ou les solutions. « J’ai toujours aimé les mathématiques et suis ravie de pouvoir aider. » raconte la jeune femme, titulaire d’une double compétence en bio-technologie et santé et en gestion de projet scientifique. « Sans oublier que c’est l’occasion pour moi de renouer avec des formules qui remontent à un certain temps ! » raconte la jeune femme, enjouée. C.Q.F.D.

Retrouvez le post d’Aurelie ici :

Comme Aurélie, d’autres Suresnois proposent cette forme d’entraide. Pour en savoir plus : rendez-vous sur la page Part’ages Suresnes sur Facebook.

Mis à jour le 31 mars à 10h

Les couscous solidaires du Val d’or

Le Val d’or, restaurant familial de spécialités algériennes installé depuis 30 ans à Suresnes, se mobilise face au COVID-19. Depuis le début du confinement, l’établissement a livré gratuitement un assortiment de 100 couscous à base de bœuf, de poulet et méchoui (souris d’agneau) au personnel soignant de l’Hôpital Foch, ainsi qu’auprès du commissariat de la Police nationale, de la Police municipale et des pompiers.

« Notre activité est fortement impactée, mais nous restons ouverts de 9h à 22h, sans interruption. Nous tenions à être présents pour nos habitués et pour la ville, car la convivialité et l’entraide font partie intégrante de notre identité » raconte Mahdi, fils du propriétaire Amar Medjbeur.

Ne proposant pas de livraison à l’accoutumée,  Le Val d’or s’est adapté aux circonstances en acheminant des repas à Suresnes, Nanterre, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud. L’établissement possède également un hôtel charmant, qui n’est pas en reste : 32 chambres ont été mises à disposition gratuitement pour les soignants de l’hôpital Foch, qui pourraient en avoir besoin dans le cadre de leurs missions, pendant les temps de pause ou pour leur offrir la possibilité de rester sur place durant cette situation difficile.

« Nous prévoyons de réitérer l’opération la semaine prochaine, en offrant des pâtisseries orientales, cette fois. » Un régal qui réchauffe le cœur.

Tout Suresnes applaudit nos soignants

A travers le pays, les Français sont de plus en plus nombreux à se mettre à leur fenêtre chaque soir à 20h pour soutenir les soignants en les applaudissant.

Dans tous les quartiers de la ville, Suresnes répond présent avec une pensée particulière pour le personnel de l’Hopital Foch, les malades et tous ceux qui travaillent pour assurer notre quotidien!

Avec l’aide d’une Suresnoise, Véronique Régnier que nous remercions de sa participation, nous avons compilé et monté vos marque de soutien dans une vidéo spéciale…

Les pizzas de Mourad Mauzelaf

Ça lui a pris comme ça, mardi 17 mars, 2ème jour du confinement. Mourad Mauzelaf, propriétaire de La Pizz, en centre-ville, a décidé de livrer -gratuitement- des pizzas au personnel de l’hôpital Foch en première ligne face au coronavirus. « Je viens d’une famille généreuse, alors je dois les aider c’est tout. Je suis très sensible à la situation d’extrême difficulté que traversent les personnes travaillant à l’hôpital. J’espère que ça leur donne un peu de force », explique-t-il très simplement.

Une fois le contact établi avec l’administration de l’hôpital pour définir les conditions de la livraison, le restaurateur se met au travail avec ses deux pizzaiolos. Peu après il livre 50 pizzas, sur rendez-vous et sans contact avec le personnel hospitalier bien sûr, même en étant généreux, la prudence est de mise.

Désormais, Mourad Mauzelaf a rendez-vous chaque mardi : tant que cela sera possible il livrera des pizzas à l’hôpital Foch.

Comme lui, de nombreuses personnes à Suresnes et ailleurs soutiennent l’hôpital Foch: boulangers, restaurateurs, hôtels…

« Nous sommes touchés par cette générosité, c’est réconfortant », commente Valérie Moulins, directrice de la Communication de l’hôpital.

L’hôtel Mercure, annexe de l’hôpital

Sa situation, au pied de l’hôpital, a fait de l’hôtel Mercure un lieu d’accueil idéal. Depuis le 1er jour du confinement, lundi 16 mars, l’établissement n’héberge plus que des patients, des parents de patients hospitalisés et du personnel de l’hôpital Foch, pour un tarif adapté aux circonstances.

« J’ai demandé à ma direction à ce que nous restions ouverts, pour être utiles si l’occasion se présentait », explique sa directrice Sandrine Jouot.

 

Les 47 chambres ne sont pas toutes occupées, cela change tous les jours. « La moitié du staff est malheureusement en chômage technique », regrette la responsable. « Mais ceux qui sont présents sont heureux de contribuer. Les autres gardent le lien, ils nous encouragent, demandes des nouvelles et nous envoient des dessins de leurs enfants. »

Même si bien souvent une dizaine de chambres seulement est occupée,  prendre soin  de ces clients un peu particuliers requiert une attention et une implication différente .

Quelques soirs, même certains membres du personnel de l’hôtel restent dormir, car trop fatigués ou habitant trop loin.  « On est devenus une maison d’hôtes », constate Sandrine Jouot avec tendresse.

L’Hôpital Foch est l’hôpital de proximité pour tous les Suresnois.
Dans la crise sanitaire du Covid 19, tout son personnel est mobilisé avec un engagement admirable pour soigner les malades et préserver notre santé à tous.

Mais il doit débloquer de toute urgence davantage de moyen et dans cette épreuve exceptionnelle il lance une levée  de fonds exceptionnelle…

Si vous voulez aider l’Hôpital Foch, les soignants qui travaillent sans relâche et la recherche, chaque don comptera.

 

Margot fabrique des masques de protection

D’autres Suresnois se mobilisent pour soutenir l’hôpital Foch. C’est par exemple le cas de Margot Frouin, agent de la Ville de Suresnes, à l’origine de l’auto-entreprise « Les cadeaux de Margot », qui propose des créations « zéro déchet » pour petits et grands. La jeune femme, qui a lancé son activité en octobre dernier, a confectionné une trentaine de masques de protection en tissu recyclé, dont elle a fait don aux équipes de l’hôpital Foch, à la Police municipale et aux commerçants de la ville. Passionnée de couture depuis la naissance de sa fille, elle a toujours été très sensible aux enjeux environnementaux et à l’écologie. La situation de crise sanitaire générée par le COVID-19 la pousse à réfléchir à ce qu’elle pourrait mettre en place à son échelle, pour faire acte de solidarité.

« C’est en discutant avec une amie infirmière et en surfant sur Instagram, que j’en ai eu l’idée.  Ces masques n’ont pas vocation à remplacer les masques FFPS, l’idéal serait que chaque personne en ait deux ou trois et prenne la responsabilité de les laver quotidiennement. Mais ils constituent une bonne solution à court terme. » explique-t-elle. Rapidement, les demandes affluent. « J’essaie de poursuivre la fabrication le week-end, pour aider au maximum » conclut Margot.

Un grand merci à toutes celles qui ont, comme Margot, confectionné plus de 150 masques en tissu : Sandra, Marie, Rachida, Jessica, Viviane, Denise, Safia et Cherine. Sans oublier les Suresnois qui ont fourni tissus et élastiques !

«Les poupées de Sandra», auto-entreprise proposant des poupées de qualité sur les réseaux sociaux, s’est elle aussi mobilisée en s’alliant à la page Facebook « Partages Suresnes », pour fabriquer des masques en tissu à destination du personnel soignant et de la Croix-Rouge française. 

 

Romane Jentet ou les bienfaits du confinement

Confinement. Jour 3. En faisant son nettoyage de printemps un peu forcée, Romane Jentet, 20 ans, retrouve par hasard une centaine de masques de protection, vestiges d’un stage effectué à l’hôpital universitaire Robert Debré dans le cadre d’un BTS diététique. Après avoir visionné les informations, la jeune femme, désormais étudiante en école de commerce, décide d’en faire don. Ne sachant qui contacter auprès de la Ville pour les transmettre au personnel soignant, elle décide de poster un message sur la page Facebook « Tu sais que tu viens de Suresnes… ».

« Les gens ont été très réactifs, j’avoue que cela m’a impressionnée, » raconte celle qui pratique le triathlon et est arrivée 10e aux championnats de France d’athlétisme. En effet, Romane a reçu beaucoup de conseils de part et d’autre et a finalement confié les masques à une pharmacie proche de chez elle.

« Ce n’est pas grand-chose, mais compte tenu de la situation difficile et après avoir vu les témoignages du corps médical, je voulais me rendre utile ». Comme quoi, le ménage a toujours du bon.

 

Autre initiative : le Conseil national de l’Ordre des vétérinaires d’Ile-de-France à apporté son soutien en faisant don de 8 stéthoscopes neufs à l’hôpital Foch, le mardi 20 mars. ​

 

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