Pour nos enfants
Au lendemain des élections de parents d’élèves, je tenais d’abord à féliciter les associations de parents, bénévoles, qui œuvrent au quotidien au service de nos enfants. Proches du terrain, elles se sont fédérées pour interpeller la mairie quant aux difficultés d’inscriptions dans les centres de loisirs le mercredi. Un problème réel, discrètement caché par la majorité municipale. Nous avons débattu en conseil municipal des fermetures de classe – décisions toujours difficiles, mais qui sont du ressort de l’éducation nationale – mais aucunement des difficultés rencontrées par les parents lors des inscriptions de leurs enfants en centre de loisirs, alors qu’il est question ici de la seule compétence de la municipalité.
Le 6 novembre, lors d’une réunion avec l’adjointe en charge des affaires scolaires, les associations de parents ont appris que 120 parents se plaignaient de ne pouvoir inscrire leurs enfants en centre de loisirs le mercredi. Les places ont été prises d’assaut le 15 juillet, certains parents ont veillé toute la nuit pour être certains d’avoir une place. Mais combien se sont tout simplement détournés de ce mode de garde et d’éveil, sans se faire connaitre? Personne ne le sait. Aucune liste d’attente.
Autre surprise – la Ville se targue de proposer un taux d’encadrement supérieur aux normes nationales, mais dans les faits, il manque des animateurs et les difficultés de recrutement sont réelles et les taux d’encadrement nationaux sont tout juste respectés. Politique d’affichage !! Animateurs surchargés puis démotivés, turn-over élevé, la boucle infernale. La sociologie de notre Ville change, le nombre d’enfants scolarisés en primaire diminue, mais la demande pour le périscolaire augmente. Cela n’a pas été anticipé par la majorité municipale, qui se contente de raboter les moyens, sans aucune vision ni priorité.
Quelles sont les solutions ? D’abord revoir le processus d’inscription aux activités. L’outil informatique manque de souplesse. Ensuite, il faut élargir les murs par la réouverture du centre des Landes qui permettrait d’accueillir davantage d’enfants. Une décision coûteuse mais à étudier.
Il faut aussi adapter la politique tarifaire. La grille tarifaire n’a pas été actualisée depuis des années, alors que la sociologie de notre ville évolue sans cesse. Il faut surtout plus de démocratie. Il faut créer des conseils trimestriels du périscolaire, à l’image des conseils d’école, associant parents, services de la Ville et les encadrants des centres de loisirs. Pour faire remonter les problèmes, trouver ensemble des solutions, expliquer les difficultés.
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