TARIFS DES SERVICES MUNICIPAUX
L’État, les Collectivités locales ont raison de vouloir aider les plus faibles, mais ils ne doivent pas oublier de soutenir la classe moyenne sur laquelle pèse l’essentiel des prélèvements en tout genre. L’état des lieux des prélèvements et des prestations sociales de l’INSEE démontre que cette catégorie, considérée «plus aisée», débourse en prélèvements entre 2 066 euros et 3 501euros, soit respectivement de 10% à 15% de ses revenus, et que celle-ci reçoit en retour entre 480 euros et 740 euros en prestations, soit respectivement de 1,6% à 3,4% de ses revenus !
Les classes moyennes ont donc raison de penser « qu’elles contribuent beaucoup plus et reçoivent peu » ! Cette variation du montant des prestations en fonction des revenus compromet les fondements de la politique familiale de la France à savoir, la natalité des familles françaises. Mais n’est-ce pas là l’objectif, sachant que parallèlement l’État finance l’accueil d’étrangers au détriment d’une politique nataliste en faveur des Français ? Les abaissements successifs du plafond du quotient familial sont une faute morale et fiscale à l’encontre des classes moyennes qui travaillent dur pour parvenir tout juste à payer leurs charges ! C’est pourquoi, adosser les tarifs des activités des services municipaux aux ressources des suresnois est légitimement perçu comme une double peine, toujours selon le principe d’une contribution financière accrue de leur part. D’autant que ces tarifs n’ont de cesse de croître chaque année. Des équipements sportifs et culturels aux droits de voirie, en passant par la collecte des déchets, les crèches, les voyages, la cantine, les Centres de loisirs jusqu’aux concessions funéraires… tout y passe ! La Ville ferait mieux de limiter ses frais de réceptions +42% en 5 ans, de voyages et de déplacements +34% en 5 ans, plutôt que de rogner le pouvoir d’achat des familles suresnoises, déjà impactées par la non revalorisation des allocations familiales et l’inflation. Joyeux Noël.
