Groupe Union de la majorité

Février 2019

PLUS PROCHE DES SURESNOIS CHAQUE JOUR…

Voici maintenant plusieurs semaines qu’une partie des Français, ceux que le géographe Christophe Guilluy qualifie de « périphériques », manifestent une colère ou plutôt exprime son inquiétude profonde sur son devenir, notamment. Ce mouvement populaire met particulièrement en exergue les fractures sociale et territoriale qui touchent notre pays depuis plusieurs années. Faut-il seulement rappeler que la fracture sociale était au coeur du débat des élections présidentielles de… 1995.

Le crédit des maires auprès des Français
Il n’est donc pas surprenant que ce soient les territoires ruraux qui aient été en première ligne dans ce conflit dit des « gilets jaunes » et que les élus locaux aient été, pour une part, les porte-paroles des revendications populaires. Dans cette France fracturée où la défiance envers les élites politiques atteint son paroxysme, force est de constater que les maires conservent encore du crédit auprès des Français. Le baromètre annuel du Cevipof sur la confiance des Français, paru le 16 janvier dernier, confirme que 60% des Français accordent toujours leur confiance aux maires contre 41% pour les députés et 28% pour le Président de la République. Ces études conduites depuis 10 ans maintenant, démontrent que plus les politiques sont proches du terrain, plus les citoyens leur accordent leur confiance. C’est ce qu’a montré l’étude réalisée par l’IFOP en juin 2018, au sujet du maire, Christian Dupuy, puisque 77% des Suresnois interrogés se sont dits satisfaits de l’action qu’il conduit avec son équipe.

Fragiliser les communes c’est fragiliser la démocratie
Les maires tissent avec les habitants une relation de proximité de par la nature de leur mandat et dans la mesure où une commune accompagne la vie de chacun de nous de la naissance à la mort. Cette spécificité du mandat municipal conduit les maires à être plus à l’écoute des habitants et les oblige à plus de consensus, loin des polémiques politiciennes stériles. Aussi, à l’heure de la mise en place du « grand débat national » souhaité par le Président de la République, il n’est guère étonnant que les maires aient été sollicités pour faciliter son bon déroulement. Curieuse conception du pouvoir que d’avoir ignoré les élus locaux, privé de subsides les communes mais d’appeler à la rescousse les maires en cas d’avis de tempête. Souhaitons que cette crise aura fait prendre conscience à nos dirigeants que les communes sont un échelon essentiel de la démocratie et qu’en les fragilisant, c’est la démocratie elle-même que l’on met en péril.

Le « grand débat » à Suresnes

Dans sa tradition républicaine du débat et du respect des opinions, Suresnes a décidé de mettre en place des registres du « grand débat » dans 5 lieux publics dont la mairie. Ces registres pourront vous permettre, jusqu’au 15 mars, d’apporter librement vos contributions. Une plateforme internet est également ouverte à cet effet. Le 11 mars prochain, sous l’égide du CESES, une restitution des principaux sujets de réflexion sera organisée dans le préau de l’école Jules Ferry.
Favoriser le débat, confronter les avis librement, tolérer les différences, telles sont les valeurs que nous défendons depuis plus de 30 ans. Cette liberté d’expression et cette qualité d’écoute expliquent probablement pourquoi les Suresnois nous ont toujours renouvelé leur confiance et nous en sommes fiers. C’est peut-être pour cela, que Suresnes plus que toute autre ville, est une commune où il fait bon vivre !

La majorité municipale

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