Considération et bienveillance

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Votre maire
Guillaume Boudy

Le mois de mars à Suresnes est consacré à l’Egalité et aux non-discriminations entre nous tous.
Il s’agit d’une des trois valeurs de notre devise républicaine : l’égalité de droits et de devoirs. Elle est au coeur de notre pacte social et de notre Communauté nationale. Être égaux, c’est être respecté par l’autre et c’est respecter les autres, dans nos différences.
Dans notre pays chacun est en droit d’attendre d’être protégé, défendu, de pouvoir s’épanouir et déployer ses talents pour contribuer au bien commun. L’égalité demande aussi de respecter la règle commune : chacun veillant à la tolérance et la solidarité entre tous.
Cette attitude nous permet de vivre ensemble sereinement, pacifiquement, objectif dont on mesure la valeur au moment où les armes parlent à l’est de l’Europe. Elle se construit dès le premier âge, à l’école, dans les familles et dans les activités culturelles et sportives.
C’est pourquoi la ville de Suresnes, avec le concours de tous les acteurs de bonne volonté – enseignants, responsables associatifs, entrepreneurs, agents municipaux – a fait de l’égalité et de la non-discrimination un des axes centraux de son action et de l’accès aux services qu’elle rend à ses habitants.
Pour relever ce défi de tous les jours, il faut cultiver deux qualités cardinales : la considération et la bienveillance.
La considération, c’est ce que demandent ceux qui se sentent ou sont exclus des circuits et des activités communes. Lorsque je discute avec des Suresnois, jeunes et moins jeunes, se sentant marginalisés, leur attente est souvent « d’être considérés » ; c’est-à-dire d’être écoutés et entendus, sans préjugés ni démagogie. De ce dialogue « d’égal à égal » peut naître une nouvelle relation et une réinsertion dans la vie sociale.
L’autre vertu pour lutter contre toute forme de discrimination, c’est la bienveillance. Elle se manifeste par la confiance a priori, l’attention aux autres, la capacité à donner du temps pour écouter et chercher ensemble des solutions, sans se résoudre à un assistanat invitant l’autre à ne pas (re)devenir acteur de sa vie.
C’est ainsi qu’à Suresnes, habitants, agents publics, élus ont conservé et doivent continuer à cultiver cet esprit village qui nous fait aimer notre Ville.