Bon vent !

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Votre maire, vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine et vice-président du territoire Paris Ouest La Défense

Christian Dupuy

C’est la dernière fois que je signe un éditorial de Suresnes mag en ma qualité de maire. Il y a 37 ans, lorsque, déjouant tous les pronostics, la liste que je conduisais remporta l’élection municipale, j’étais loin d’imaginer que c’était une histoire de près de quatre décennies qui débutait.

Et pourtant ces 37 années se sont écoulées à la cadence d’un train à grande vitesse !
Je cesse de présider aux destinées de notre cité avec deux sentiments contradictoires : celui du devoir
accompli et une sensation d’inachevé.

Devoir accompli car j’ai le sentiment que les ambitions et les espoirs qui étaient les miens pour Suresnes, en 1983, ont été atteints.

La courbe démographique, qui était à la baisse a été inversée ; les activités économiques ont été rétablies et
le dynamisme commercial qui en est le corolaire, aussi. De nombreux équipements scolaires, sociaux, culturels, sportifs ont été réalisés.
Les surfaces d’espaces verts publics ont plus que doublé.
Des milliers d’arbres ont été plantés dans nos parcs, dans nos rues, sur nos places… partout où c’était
possible.
L’accès de tous au meilleur de la culture a été rendu possible.
Tout a été mis en oeuvre pour permettre à Suresnes d’être une ville où il fait bon vivre, ce qui vient d’être
confirmé par un récent classement des 35 600 villes et villages de France…

Quand on me demande de quoi je suis le plus fier après ces mandats successifs de maire de Suresnes,
j’ai du mal à répondre : le Parc du Château, la réhabilitation de la Cité-jardins, la résorption des friches
industrielles du bas de Suresnes, la résilience du quartier Liberté après l’incendie de la halle des Bels Ébats,
la politique en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes… ?

Et pourtant, la sensation d’inachevé est bien là. Et c’est tant mieux pour celui ou celle qui me succédera
car une ville est une histoire sans fin qu’il faut sans cesse réinventer sans jamais la trahir.

Je n’ai aucun doute sur le fait que la prochaine équipe municipale ne manquera pas d’ouvrages à accomplir. Alors, c’est avec un peu le coeur serré mais aussi plein d’espoir que je souhaite à Suresnes et aux Suresnoises et Suresnois, bon vent !