Suresnes, la tradition de l’innovation

octobre 2019

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Héritière d’un passé industriel glorieux qui a vu naître les biscuiteries Olibet, les usines des avions Blériot, la Radiotechnique qui sera reprise par Philips, les automobiles Darracq, les parfums Coty, Worth, Volnay… Suresnes accueille aujourd’hui une grande diversité d’entreprises ayant conservé cette caractéristique commune : l’innovation. Une tradition plus que centenaire qui se perpétue tout en s’adaptant au temps présent.

Textes : Florence Rajon, Céline Gazagne, Thierry Wagner.

Du village viticole à la ville industrielle au début du XXe siècle, puis tertiaire aujourd’hui, le visage de Suresnes évolue avec les révolutions de son temps.
Grands groupes historiques et récentes start-ups qui composent aujourd’hui son tissu économique semblent animés du même carburant que les grandes industries pionnières qui les ont précédés : l’innovation. Mais l’industrie n’a pas disparu de l’ADN économique suresnois. Si des sociétés de grande notoriété ont fait résonner le nom de la ville au-delà des frontières, certaines, totalement inconnues des Suresnois, sont pourtant des références dans leur domaine d’activité.

Ainsi Kaefer Wanner, première entreprise française d’isolation thermique et de montage d’échafaudage en milieu industriel, Messer et ses 11000 collaborateurs, première entreprise familiale au monde spécialisée dans la production et la distribution de gaz industriels, alimentaires, spéciaux et médicaux et Subsea7, spécialiste des infrastructures para-pétrolières sous-marines. Certains sièges sociaux quittent la ville, d’autres arrivent, en un mouvement perpétuel qui semble régir l’activité économique depuis plus d’un siècle.

Bonne nouvelle, Suresnes a de vrais atouts pour attirer de jeunes entreprises qui portent  l’innovation de demain. Mais reprenons du début. Ou presque….

EN CHIFFRES

✓20 000 salariés viennent chaque jour travailler à Suresnes
✓ 7 000 personnes vivent et travaillent à Suresnes
✓ 4 423 entreprises sont implantées à Suresnes
(de 1 à + de 1 000 salariés)
✓ 137 entreprises relèvent du secteur industriel
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirene), 01/01/2019.

SURESNES ET L’INDUSTRIE, c’est toute une histoire

 

Au début du XIXe siècle, Suresnes était encore un paisible village agricole cerné de champs, de prés et de vignes sur les coteaux du mont Valérien. La révolution industrielle a bouleversé en profondeur le paysage de ses bords de Seine. De nombreuses industries exigeantes en eau, charbon et espace de travail quittent alors la capitale pour s’installer sur les berges suresnoises : blanchisserie, teinturerie, papeterie, biscuiterie,
métallurgie, carrosserie, mécanique, etc.

Fer de lance

Le tournant du XXe siècle parachève la mutation de Suresnes et la propulse en fer de lance industriel de l’Ouest francilien avec des fleurons dans les domaines de l’automobile, de l’électronique, de l’aéronautique et des cosmétiques.
Suresnes est au coeur de l’essor de l’aviation. Léon Levavasseur (rue du Ratrait dès 1903), Édouard et Charles Nieuport (rue de la Seine, aujourd’hui rue Nieuport, dès 1905) et Louis Blériot y mettent au point les premiers appareils fiables de l’aviation française. Les frères Farman s’y installent quelques décennies plus tard.

Chevrolet, Le Zèbre, Talbo Unic

Du côté de l’électronique, la ville voit dès 1921 l’installation de l’entreprise La Radiotechnique, devenue Radiola en 1929, qui crée des postes récepteurs et fabriquera plus tard les appareils de la marque néerlandaise Philips pour le marché français.
Quant à l’automobile, Suresnes voit se développer les plus grands noms des XIXe et XXe siècles : Alexandre Darracq, dont l’usine forme un certain Louis Chevrolet qui partira bientôt pour l’Amérique, les usines Le Zèbre d’où est sortie notamment l’ancêtre de la légendaire 5 chevaux Citroën, l’usine de camions et camionnettes Latil, ou encore Talbo, Unic et le constructeur de poids lourds Saurer.

La « Cité du parfum »

L’industrie du parfum s’illustre également avec la présence des grandes maisons Coty, Volnay et Worth qui ont imposé la parfumerie de luxe à l’échelle internationale. Dans les  années 1930, la « Cité des parfums » de François Coty emploie plus de 1000 personnes sur les bords de Seine.
Ils sont 400 ouvriers à l’usine Olibet (dont 80 % de femmes), la première marque de biscuits français originaire de Bordeaux, qui a pignon sur rue à Suresnes dès 1879 et jusqu’en 1940. Pour répondre au défi du logement résultant de cette révolution industrielle, le maire Henri Sellierva durant l’entre-deux-guerres transformer la ville et révolutionner l’habitat et l’action sociale en initiant la construction de la Cité-jardins sur les hauteurs de la commune.

Un nouveau tissu économique

Ces grands noms de l’industrie automobile, aéronautique, de l’électronique ou de la cosmétique ont façonné la carte d’identité économique de Suresnes. Certains de ces pionniers sont d’ailleurs toujours présents, après avoir traversé les grands bouleversements d’une industrie dont les usines ont, dans les années 1960, peu à peu laissé place à des friches industrielles le long du fleuve.
Un nouveau tissu économique portant cet héritage s’est développé au pied du mont Valérien. Dans les années 1980, d’importantes sociétés s’implantent à Suresnes : des agences de publicité, le central informatique du PMU, Schneider, Laden, Ignis, Cegetex, Saint-Gobain Isover, Coriolis, Lexmark, Sony
Pictures, Biopharma… L’Aérospatiale regroupe ses moyens de recherche et développement à Suresnes, la SEP (société européenne de propulsion) y conçoit des moteurs de lanceur de satellites, dont ceux de la fusée Ariane.

Fusions et regroupements

Certains arrivent, d’autres partent, au gré des fusions et regroupements, tels Havas, Dassault Systèmes, Airbus ou Cap Gemini récemment. Le siège de Philips France, lui, est toujours à Suresnes, dans le quartier Écluse-Belvédère. Illustrant la devise de la ville, Dassault aviation vient de reprendre en 2019 un implantation dans le quartier République. Au rang des poids lourds installés pour la plupart sur les bords de Seine, on retrouve notamment l’armateur Louis-Dreyfus, les laboratoires pharmaceutiques Servier, le groupe agroalimentaire  Bel… Ils partagent le tissu économique suresnois avec un très grand nombre de PME et de plus petites structures dont plusieurs se spécialisent dans l’activité technologique et numérique.

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A l’ouest, quoi de nouveau ?

Avec 27 000 emplois salariés, dont 2 300 pour le seul hôpital Foch, Suresnes affiche un fort dynamisme économique, notamment grâce au numérique qui impacte et revitalise l’ensemble des secteurs d’activité traditionnels de la ville et qui motive l’installation de nombreuses jeunes pousses high-tech. Les secteurs de la santé, de l’industrie-ingénierie, de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, de la gestion et de la transition énergétique, du marketing et de la communication sont particulièrement présents.

Si la ville ne dispose plus d’espaces pour de la production industrielle, il y en a pour de l’artisanat et pour accueillir du tertiaire. Selon les chiffres fournis par l’établissement public territorial POLD (Paris Ouest La Défense), le taux de vacances des bureaux à Suresnes est actuellement de 7%.

« C’est le taux de vacances structurelle dont a besoin une ville pour que le tissu économique vive, respire. Même si l’idéal serait de descendre à 5 % », affirme Vianney Raskin, conseiller spécial auprès du maire de Suresnes pour le développement économique.

Les clés de ce bon score selon lui ? « Le parc immobilier de bureaux propose des surfaces très diversifiées,
beaucoup entre 100 et 1 000 m2, et jusqu’à 15 000 m2. Et tous les immeubles de bureaux sont situés à moins de 10 minutes à pied d’une des 3 stations ferrées, Tramway T2 et Transilien U et L, avec un réseau de 11 lignes de bus qui connecte la ville aux communes limitrophes et à Paris. Le tout dans un cadre attractif pour les salariés et les chefs d’entreprises, et à proximité de Paris et des centres d’affaires de l’Ouest de l’Île-de-France », précise le conseiller municipal qui a lui même installé les bureaux de sa société de 35 salariés rue Édouard Nieuport.

3 questions à  VIANNEY RASKIN

« Suresnes a toujours été une terre d’innovation »

Fondateur à Suresnes de Citron, société spécialisée dans le conseil en efficacité énergétique, Vianney Raskin est conseiller spécial auprès du maire de Suresnes pour le Développement économique.

Suresnes Mag : Comment définiriez-vous le tissu économique suresnois ?
Vianney Raskin : Suresnes a toujours été une terre d’innovation. Avec Louis Blériot en 1915, les premiers pas d’EADS ou Dassault Systèmes, on était déjà clairement sur de l’innovation de rupture. Les avions ont été l’une des innovations majeures du XXe siècle.
L’innovation s’exprime aujourd’hui dans le domaine de la santé. Philips, possède désormais une division dédiée aux sujets de santé. Voluntis, qui développe des logiciels d’intelligence médicale, est très en pointe sur son secteur. Canon Medical France vient de s’installer quai Gallieni. Trois schémas différents : une société historique à Suresnes, Philips, qui fabriquait des postes de radio et qui a attiré d’autres branches du groupe, Canon, grosse société qui vient s’implanter, et Voluntis, start-up créé à Suresnes en 2001, qui a aujourd’hui des bureaux aux États-Unis et est cotée au Nasdaq.

S. Mag : Idem pour les hautes technologies et l’efficacité énergétique?
V. R. : Oui. La société Sofratherm, qui vend des contrats d’exploitation de chaudières, installée sur les quais et qui compte 150 collaborateurs, a été créée par le fils des marchands de charbon qui tenaient boutique à l’emplacement de l’actuel pub, place du général Leclerc. Sa société apporte des solutions innovantes et digitales. Signify, ex-Philips Lighting, s’est spécialisée dans les luminaires basse consommation, les fameuses LED.
Ensuite il y a des start-ups suresnoises comme Agiom et Green Alternative qui connaissent un fort développement et qui, complémentaires, ont fusionné dernièrement pour devenir Citron.
Une autre, Twimm, est en pointe sur les solutions de gestion de maintenance assistée par ordinateur.

S. Mag : Peut-on lire l’avenir?

V. R. : Je pense que ce qui va être propre à Suresnes, qui commence aujourd’hui et qui le sera demain, c’est tout simplement l’innovation au sens large. Cela peut être dans le domaine de la santé, l’efficacité énergétique et le développement durable comme on le voit émerger aujourd’hui, mais aussi sur le secteur de l’intelligence artificielle. Les entreprises suresnoises, quelle que soit leur taille, ont tout à gagner à mieux se connaître entre-elles. C’est la vocation du club des entrepreneurs « Suresnes Business Club » dont la ville a favorisé et soutenu l’émergence.

Décontraction et créativité : voilà les start-up

Grands groupes, établissements de taille intermédiaire, PME, artisanat… Malgré un territoire géographiquement restreint, Suresnes  se caractérise par une grande diversité de ses acteurs économiques. Certains favorisent l’innovation grâce à l’émergence de dispositifs d’accompagnement des jeunes pousses, souvent associés au service Vie économique et emploi de la Ville, pour enrichir le vaste panel des start-up présentes sur le territoire comme Merito (conseil en gestion), Gwards (sécurité) ou encore Whaller, Groupe XXII (créée par le fondateur de Coyote) et Serious Factory dans le domaine de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle. Les start-up suresnoises parlent ou parleront bientôt couramment l’IA, le Big Data, le Machine Learning et l’algorithmie.

Très souvent l’innovation est portée par des start-up ou de jeunes entreprises et l’immobilier de bureaux suresnois, avec un cadre très agréable, reste beaucoup plus abordable que ses voisins, évidemment parisiens mais aussi de La Défense, Boulogne ou Issy-les Moulineaux…

Ceci explique peut-être aussi cela. L’école de commerce international Skema Business School et l’Ensiate, qui forme 300 étudiants en alternance aux métiers liés au développement durable, toutes deux récemment implantées à Suresnes, fourniront peut-être les futurs collaborateurs qui accompagneront leur développement.

Serious Factory

 

De l’industrie à l’ingénierie

“Depuis plusieurs décennies, on observe que les activités d’ingénierie et de conception, à forte valeur ajoutée, se développent au détriment des métiers à forte main d’oeuvre. De ce fait, les entreprises doivent être attractives pour attirer les meilleures compétences et la localisation du lieu de travail est un élément déterminant, c’est le modèle que l’on retrouve à Suresnes ou en proche banlieue.
À l’inverse, le prix élevé du mètre carré dans ces mêmes secteurs poussera les industries de production, gourmandes en main-d’oeuvre et en surface, à s’éloigner dès lors qu’elles atteindront une certaine taille et ce, pour des raisons de coût et de rentabilité. Mais il faut noter que les activités d’ingénierie doivent être prêtes à remettre en cause ce modèle, non pour des raisons économiques mais parce que leurs salariés aspirent de plus en plus à un équilibre de vie qu’ils trouvent plus facilement en s’éloignant des centres hyper-urbanisés.

Ludovic Caterina, DRH, Subsea7 France ”

Subsea7 : sur les sept océans, un lien entre le fond et la surface

Depuis 2006, la filiale française du groupe anglo-norvégien Subsea 7, qui emploie 11 000 personnes dans le monde, est implantée à Suresnes où 600 salariés participent à la conception et à la gestion des plus grands projets du secteur parapétrolier.
Subsea7, qui a pour clients les groupes pétroliers et les grands acteurs des énergies renouvelables, intervient sous les mers et les océans, en implantant à des profondeurs de 0 à 3 000 mètres des infrastructures qui permettent de faire remonter pétrole et gaz jusqu’à la surface ou encore de déployer des éoliennes en mer.

Pourquoi la France ?
« Il existe une véritable expertise française dans le domaine de l’énergie, grâce d’une part à la qualité de l’enseignement de nos écoles supérieures (notre effectif étant composé à 75% d’ingénieurs et cadres), d’autre part grâce à un certaine volonté nationale d’indépendance énergétique. Nous sommes donc les héritiers d’entreprises françaises qui ont développé un savoir-faire remarquable dans le domaine de l’exploration », estime Ludovic Caterina, DRH de Subsea7 France.

Et Suresnes ?

« Pour notre entreprise qui mise beaucoup sur l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle, aujourd’hui Suresnes est une ville idéale, en termes à la fois de cadre de vie et de qualité de vie au travail », apprécie le DRH. En effet, même si toutes ces têtes bien faites planchent sur des projets à plus de 5 000 kilomètres de la France et à 20 000 lieues sous les mers, elles accordent beaucoup d’importance à leur environnement immédiat dans lequel elles s’impliquent  pour le rendre meilleur ; ainsi, les locaux bénéficient d’espaces de détente et de repos à thème (par exemple salle zen où des cours de relaxation sont organisés pour les
salariés qui le souhaitent), d’une salle de sport, d’un studio de répétition, d’une terrasse accessible (avec vue imprenable sur la Seine et le bois de Boulogne !), ou encore d’un jardin d’entreprise dont les récoltes font la fierté des collaborateurs de Subsea7.

La connexion locale
« Nous continuons à développer notre empreinte locale, afin d’être plus proche de notre environnement, et de nombreux collaborateurs sont aussi des Suresnois », explique Ludovic Caterina. « Nous entretenons un dialogue régulier et constructif avec les services de la Ville et nous participons à plusieurs actions festives, sportives ou sociales, par exemple le Festival des Vendanges, la Foulée suresnoise, des interventions « métiers » dans les lycées, etc…»

Une adresse historique
Cet emplacement, aujourd’hui le 1 quai Marcel Dassault, est un témoin du passé industriel de Suresnes. C’est ici que Louis Blériot (aviateur et constructeur d’avions, le premier à traverser la Manche en 1909) a installé ses usines en 1916, les usines Blériot aéronautiques, qui produisaient avions et hydravions.

Messer, gazier à taille humaine

Avec plus de 120 ans d’existence, cette entreprise familiale allemande est le premier gazier historique mondial. Messer World réalise 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires et compte plus de 11 000 employés dans le monde ; 135 millions d’euros de chiffre d’affaires et 359 employés pour Messer France. Après
le rachat en 2014 des activités françaises de l’Américain Praxair, le siège de Puteaux étant devenu trop étroit, Messer s’est installée à Suresnes.
En complément du siège, Messer accompagne ses clients sur tout le territoire grâce à 15 sites et à un réseau de plus de 300 dépositaires. « Invisible et pourtant indispensable, l’air qui nous entoure est la matière première principale utilisée pour fabriquer les gaz industriels (oxygène, azote, argon) », explique Nicolas Denis, président de Messer France depuis 2014. « Ces gaz industriels sont utilisés dans de nombreux secteurs : agroalimentaire, automobile, médical, aéronautique, viniculture, verrerie… Ils sont aussi essentiels que l’eau et l’électricité dans leurs procédés. »

L’entreprise familiale possède quelques grands comptes (Engie, Airbus, Coca Cola, Arcelor…), mais
s’adresse davantage aux entreprises de taille moyenne. Très sensible aux enjeux environnementaux
et sociétaux, Messer publie chaque année depuis 2014, un rapport RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises).

Christian Dupuy a compris que pour qu’une ville vive, il faut qu’elle ait des habitants,
mais aussi des entreprises. Nous avons été bien accueillis à Suresnes ; nos salariés sont contents.

Nicolas Denis, président de Messer France

«Pour diminuer les rejets de CO2 liés au transport », précise ainsi Nicolas Denis, « nous essayons d’être géographiquement proches de nos clients et avons mis en place un partenariat avec Engie pour que certains de nos camions roulent au gaz, et non au diesel. Nous avons également développé un programme d’économies d’énergie, car nous sommes bien placés pour savoir que les ressources sont limitées. »
À Suresnes, le siège installé Quai Galliéni compte une quarantaine de salariés, plus une trentaine rattachés administrativement.

« Suresnes correspond bien au côté familial de l’entreprise. C’est une ville à taille humaine qui répond à nos besoins et dans laquelle on se sent bien. La mairie est aussi sensible au développement de l’activité économique : Christian Dupuy a compris que pour qu’une ville vive, il faut qu’elle ait des habitants, mais aussi des entreprises. Nous avons été bien accueillis à Suresnes ; nos salariés sont contents. »

Kaefer Wanner :Isolation et échafaudages

Spécialisée dans l’isolation et les échafaudages depuis plus de 135 ans, l’entreprise Kaefer Wanner, née de la fusion entre le groupe Kaefer et la société Wanner (une filiale de Vinci) a installé son siège social il y a un peu plus de huit ans, à proximité de la station Belvédère. Elle y regroupe les services administratifs dont
notamment les ressources humaines, la finance, le juridique et le pôle d’études techniques et innovations.

« L’entreprise, une filiale du groupe Kaefer basé à Brême en Allemagne, est spécialisée dans l’isolation thermique, la conception et le montage d’échafaudages, la protection de surface, le désamiantage », explique Georges Balzer, son président exécutif.
« Notre savoir-faire rayonne sur onze zones opérationnelles réparties sur tout le territoire français dans les domaines de l’industrie, du nucléaire, dans le bâtiment et sur les chantiers navals ».
Avec 200 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et 1800 collaborateurs en France (dont un peu plus de 70 à Suresnes), elle est la première entreprise française d’isolation thermique et de montage d’échafaudages en milieu industriel.

En plus de consolider son savoir-faire, l’entreprise commence tout juste à se développer dans les travaux sur cordes (où les intervenants travaillent en suspension, comme des alpinistes) pour les travaux en hauteur ou difficile d’accès, qui exigent des techniques et un matériel de grimpe particuliers. À Suresnes, dans leurs bureaux avec vue côté jardin, les salariés apprécient particulièrement le calme, et la grande proximité du tramway…

Goerges Balzer, président exécutif, Thierry Ploton directeur général finance et Pascal Fondimare, directeur général adjoint

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