Le dernier des Compagnons de la Libération inhumé à Suresnes

novembre 2021

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Hubert Germain a rejoint le 11 novembre les seize Morts pour la France qui reposent dans la crypte du Mémorial de la France combattante.

Texte : Arnaud Levy

Photos: Ordre national de la Libération – Tiphaine Lanvin

 

Le 11 novembre, une page d’Histoire et de mémoire voulue par le Général de Gaulle en 1945 s’est tournée à Suresnes quand Hubert Germain est devenu  le 17e et dernier des Morts pour la France inhumés dans la crypte du Mémorial de la France combattante.

 

Le jour de son décès, lundi 12 octobre, Guillaume Boudy, Maire de Suresnes, a immédiatement salué la mémoire du dernier des Compagnons de la libération « que j’ai eu l’honneur de recevoir et avec qui j’ai pu échanger lors de la célébration du 18 juin dernier au Mémorial du Mont-Valérien. Très grand résistant, héros de Bir Hakeim, fidèle du Général de Gaulle et ancien ministre du Président Pompidou, il avait débarqué en Provence avec pour seul but de libérer notre pays de l’emprise du nazisme. »

Il rejoint donc pour l’éternité une confrérie fermée qui incarne à jamais la flamme de la Résistance qui ne doit pas s’éteindre. Les itinéraires et le sacrifice de ces 17 hommes et femmes écrivent en effet l’histoire de toutes les France résistantes.

Un hors-série exceptionnel

Chacun a été choisi avec soin, en 1945 (puis en 1952 et 1960) : dans la crypte reposent déjà deux résistants de l’intérieur, un maquisard FFI, un résistant fusillé par les Japonais, une déportée, un prisonnier de guerre fusillé en Allemagne, et dix soldats symboles de tous les champs de batailles, parmi lesquels quatre représentants de cette France d’Outre-Mer qui prit une part considérable dans les combats de la Libération.

Une phrase inscrite sur le tympan résume la vocation de leur rassemblement : « Nous sommes ici pour témoigner devant l’histoire que de 1939 à 1945 ses fils ont lutté pour que la France vive libre ». L’exemplarité et la diversité de leurs engagements demeuraient cependant trop méconnues et peu ou inégalement documentées.

Un manque désormais comblé par le travail réalisé pour le hors-série qui accompagne ce Suresnes mag et illustre l’engagement de la Ville à faire vivre des pages d’histoire porteuses d’une mémoire collective partagée.

Le hors-série 17 destins de la France a été distribué dans toutes les boîtes aux lettres avec le numéro de novembre du Suresnes mag.

Il est également téléchargeable et librement accessible sur le site suresnes.fr

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